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Pensées 1382 à 1386

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

1382

Ouvrages de Voltaire

Voltaire

comme ces visages mal proportiones qui brillent de jeunesse.

- - - - -

Main principale M

1383

L’avantage de l’amour

Amour

sur la debauche  c’est la multiplication des plaisirs toutes les pensées touts les gouts touts les sentiments deviennent reciproques dans l’amour vous avés deux corps et deux ames dans la debauche vous avés une ame qui se dégoute meme de son propre corps :

- - - - -

Main principale M

1384

Outre le plaisir que le vin nous fait par lui meme, nous devons encore a la joye des vendanges le plaisir des comedies et des trajedies[1].

- - - - -

Main principale M

1385

Sire… vous m’aidés touts les jours a dire la vérité :

Main principale M

1386

Inscriptions pour une piramide
Que je veux faire elever aux
Confins de ma terre[1]

Tutatis dinastiæ finibus

Repressis prædam quærentibus

Gallici senatus æquitatis monumentum

Hoc

Carolus

In rei memoriam erexit[2] :

- - - - -

Sur l’autre coté

Stat lapis hic donec fluctus girunda recuset

Occeano regi ; generosaque vina britannis[3] :

Infr. 245

- - - - -

Sur le troisieme coté

Deo Terminali

Judici indici testi

Perpetuo

Fines regenti

Dormientibus vigilanti

Hoc sacrum

Juris cultor et pacis amans

Posuit[4] :

Main principale M


1384

n1.

Voir Athénée, Les Deipnosophistes ou Le Banquet des sophistes, II, 11 (Catalogue, nº 1821 : I. Casaubon (éd.), avec trad. latine de J. Dalechamps, Lyon, J. A. Huguetan et M. A. Ravaud, 1657).

1386

n1.

Une lettre du 13 août 1737 de Daniel Grenoilleau, avocat bordelais qui défendait Montesquieu dans le procès qui l’opposa à M. de Licterie, conseiller au parlement de Bordeaux, et aux jurats de la même ville, pour un bornage concernant la seigneurie de Martillac, nous apprend que Montesquieu avait gagné cette affaire « au possessoire » (Masson, t. III, p. 983-984) ; sur la distinction entre possessoire et pétitoire, voir nº 471. Cet article nº 1386, écrit par Montesquieu dans une séquence qui se situe entre 1739 et 1741, peut donc dater de cette période ou avoir été intercalé plus tard, à la suite de l’arrêt du parlement du 28 août 1743 qui lui donnera définitivement gain de cause : voir la lettre de son avocat parisien Cadet du 1er juin 1743 (Masson, t. III, p. 1037-1038).

1386

n2.

« Charles a érigé en souvenir ce monument de l’équité du Parlement de France pour avoir protégé les limites de son domaine et avoir repoussé ceux qui cherchaient à s’en emparer » (nous traduisons).

1386

n3.

« [Que] cette pierre se dresse jusqu’à ce que la Gironde refuse ses flots au roi Océan et ses vins de bon cru aux Anglais » (nous traduisons). Le procès concernait un domaine dont le vignoble donnait un Graves rouge très prisé ; ces vins se vendaient en particulier sur le marché anglais : voir Shackleton, p. 155, 158.

1386

n4.

« Un adorateur du droit et un amoureux de la paix a élevé ce temple au dieu des Frontières, juge, preuve et témoin, qui fixe sans cesse les limites et veille quand on dort » (nous traduisons).