Afficher Masquer
Passages biffés :
Sauts de pages :
Changements de mains :
Mots clés en marge
(main T) :
DistinguerIntégrer
Corrections du transcripteur :

Fermer

Accueil|Présentation du projet|Abréviations|Introductions|Texte|Index

Français|English Contacts

Volume I|Volume II|Volume III|Citer le texte et les notes| Écritures|Affichage

Pensées 1377 à 1381

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

Fermer

M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

Fermer

Pensées, volume II

1377

Je disois de Mr de Forcalqu[1] s’il n’avoit pas beaucoup d’esprit il n’en auroit point du tout :

Main principale M

1378

{f.197v} Il faut refflechir sur la politique d’Aristote et sur les deux republiques de Platon[1]

Aristote Platon

si l’on veut avoir une juste idée des loix et des moeurs des Grecs les chercher dans leurs historiens c’est comme si nous voulions voir trouver les notres en lisant les guerres de Louis. 14 :

Main principale M

1379

Education

Par l’education

Educon

on aprend aux hommes leurs devoirs a mesure qu’ils sont en estat de les connoitre, on leur apprend en quelques années ce que le genre humain n’a pu scavoir qu’apres un tres grand nombre de siecles et ce que les peuples sauvages ignorent encore aujourd’huy :

Main principale M

1380

Il me semble que Voltaire croit l’attraction

Attraction

parce que c’est une chose extraordinaire comme on croit les miracles : dans son livre[1] il ne s’atache qu’a nous en faire voir les prodiges ; on voit qu’il veut vendre son orviatan[2] :

- - - - -

Main principale M

1381

{f.198r} Je disois de Mrde La Trimouille[1] personne au monde ne fait mieux que lui ce qu’il ne faudroit pas faire.

- - - - -

Main principale M


1377

n1.

Louis Bufile de Brancas, comte de Forcalquier (1710-1753), fils du maréchal de Brancas (nº 1426) ; il fit partie du cercle de Jeanne Quinault et du comte de Caylus (Judith Curtis, “Divine Thalie”, the Career of Jeanne Quinault, Oxford, Voltaire Foundation (SVEC ; 2007 : 08), 2007, p. 135-136). Montesquieu le fréquenta à partir de 1740 (Shackleton, p. 139).

1378

n1.

Montesquieu a fait un extrait de la Politique d’Aristote (voir nº 1501). Les « deux republiques » de Platon désignent la République et les Lois, renvoyant sans distinction, selon Céline Spector, à « la cité idéale et [à] la cité “seconde” qui envisage les hommes tels qu’ils sont » (Céline Spector, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Platon » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=240]).

1380

n1.

Il s’agit des Éléments de la philosophie de Newton [1738]. Montesquieu, comme le manifeste le Discours sur la cause de la pesanteur des corps (OC, t. 8, p. 229-234), reste fidèle au modèle tourbillonnaire que Voltaire attaque. Voir Alberto Postigliola, « Montesquieu entre Descartes et Newton », CM, nº 5, 1999, p. 91-108 ; Denis de Casabianca, Montesquieu. De l’étude des sciences à l’esprit des lois, Paris, H. Champion, 2008, p. 94-102.

1380

n2.

Comprendre : orviétan ; au sens de : remède donné pour miraculeux.

1381

n1.

Voir nº 1365.