M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume II
1474
{f.218r} Beau ver d’Ovide
On dit que le pentametre n’est point dans sa place et qu’elle a dü rougir avant de pleurer, il me semble que le poete place bien la rougeur sur le restabant cætera c’est une augmentation de rougeur. Matronales est admirable, j’ai oüi faire une bonne reflexion les vers hexametre et pentametres attirent necessairement l’epigramme[2]. Ausi Ovide met il plus d’epitre d’esprit dans les Epitres de ses heroines, que dans les Métamophmorphoses.
|
Main principale K |
Main principale K |
1476
{f.218v} A Venise comme à Rome la monarchie
Monarchie |
Main principale K |
1477
[Passage à la main M] Je disois je voudrois bien estre le confesseur de la vérité non pas le martir
- - - - - |
Passage de la main K à la main M |
1478
{f.219r} [Passage à la main K] Morceaux qui n’ont pü entrér dans mes Romains[1]
Histoire romaine Je disois sur Tarquin
Tarquin Je disois sur son caractere[2] tout est extremement melé dans le monde
Tout est mêlé |
Passage de la main M à la main K |
1474 |
n1. |
« Restaient les moments ultimes ; la jeune matrone fondit en larmes et ses joues s’empourprèrent » (Ovide, Fastes, II, 827-828, A.-M. Boxus et J. Poucet (trad.), 2004, en ligne à l’adresse suivante : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/FASTAM/F0-Intro.html). Dans le passage cité, Lucrèce raconte à son père et à son mari le viol qu’elle a subi. Cf. nº 1680 et 2180. Dans ce dernier article, l’auteur mentionne des extraits qu’il aurait faits d’œuvres d’Ovide. |
1474 |
n2. |
Voir nº 251. |
1475 |
n1. |
Le terme déclamateur renvoie à un « style plus figuré et plus ampoulé qu’il ne convient au sujet » (Académie, 1718, art. « Déclamateur ») ou à « un Orateur qui traitte […] des questions sur des faits inventez à plaisir, et qui n’apportent point des preuves solides » (Furetière, 1690, art. « Declamateur »). |
1475 |
n2. |
Comprendre : et ce qu’il y a d’admirable il ne l’est pas dans ses belles harangues, c’est que là on ne le paraît pas tant. |
1475 |
n3. |
Dans le Spicilège (nº 521), Montesquieu juge Tite-Live comme étant le « rhetoricien des romains ». L’historien est critiqué dès le XVIe siècle pour les fables et croyances qu’il rapporte ; la harangue, discours prêté à un personnage historique, constitue l’un des ornements caractéristiques d’une conception rhétorique de l’histoire, que les érudits comme Budé, Du Tillet, Pasquier, Bodin, avaient jugée contraire à la vérité ; voir Béatrice Guion, « Comment écrire l’histoire : l’ars historica à l’âge classique », Dix-septième siècle, nº 246, 2010, p. 9-25 ; Chantal Grell, « Les origines de Rome : mythe et critique. Essai sur l’histoire au XVIIe et au XVIIIe siècles », Histoire, économie et société, vol. 2, nº 2, 1983, p. 255-280 [en ligne à l’adresse suivante : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hes_0752-5702_1983_num_2_2_1325]. |
1476 |
n1. |
L’étape monarchique du gouvernement de la Sérénissime était un fait controversé comme le soulignait Amelot de La Houssaye, qui en fournissait cependant des preuves dans son Histoire du gouvernement de Venise (Paris, F. Léonard, 1677, 2nde partie, « Du Doge, ou Prince de Venise », p. 223 et suiv. – Catalogue, nº 3084). |
1476 |
n2. |
Lire : électifs. Voir EL, XI, 12 ; Denys d’Halicarnasse, source de Montesquieu dans ce chapitre de L’Esprit des lois, a fait l’éloge de la monarchie élective romaine (Antiquités romaines, II, 7, 2). |
1478 |
n1. |
Morceaux rejetés de la première édition des Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur decadence [1734] ; cf. nº 572-577, 673-678 ; voir Romains, introduction, p. 9. Avant 1743, Montesquieu travaille à une nouvelle édition de l’ouvrage qui ne paraîtra qu’en 1748 (Paris, Huart et Moreau) ; voir ibid., p. 12-14, 43. |
1478 |
n2. |
C’est-à-dire le caractère de Tarquin ; voir Romains, I, p. 92. |