M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume II
1483
[Passage à la main L] * Etablissement de la puissance de Rome ; c’est à dire de la plus long[u]e conjuration qui ait jamais f eté faite contre l’univers
Puissance de Rome Conjuration contre l’univers - - - - - |
Passage de la main M à la main L |
1484 Fleury |
Main principale L |
1485
[Passage à la main F]
Monnoies Le denier romain est la soixante et quatrième partie de notre marc, or le denier romain valoit seize onces de cuivre jusqu’à la premiere guerre punique valoit dix asses ou cent vingt onces de cuivre. Il faut donc voir sur cette proportion la difference de celle qui est aujourd’hui entre le cuivre {f.221r} et l’argent. Si l’on ne découvroit pas de nouvelles mines, la proportion devroit subsister, parce que le cuivre se trouve presque toujours mêlé avec l’argent. Il faut voir la proportion de la valeur aujourd’hui entre une livre de cuivre et une livre d’argent.
Le sesterce etoit le quart du denier ; quand le denier valoit dix asses, il étoit de dix deux asses et demi ; quand il valut 16. asses, il falloit bien qu’il fût de quatre. Il faudroit sçavoir si lorsque le denier fut de 16 asses, le sesterce changea, ou s’il resta de deux asses et demi, c’est à dire s’il cessa d’être une monnoye réelle, pour être une monnoye de compte.
Le nummus et le sesterce sont la même chose. L’aureus est cent sesterces, ou centum nummi ; et vingt cinq deniers. Bude remarque qu’Othon donnoit à chaque soldat de la garde aureum[1] ; Tacite et Plutarque disent centenos nummos[2]. Dans la paye de Suetone dit que Domitien addidit et quartum stipendium, aureos ternos[3], cela veut dire 75. deniers, ce qui se rapportera au passage de Zonare là dessus[4].
|
Passage de la main L à la main F |
Passage de la main F à la main K |
1487 C’est qui fait que les gens les plus sensés sont [mot biffé non déchiffré] touchés uniquement des [honneurs]
Hoñeurs Honneurs |
Main principale K |
1484 |
n1. |
« Modéré en tout sauf pour le pouvoir » (Salluste, Fragments des Histoires, CLXXV ; nous traduisons). |
1485 |
n1. |
Un aureus, ou denier d’or, valant cent sesterces ou vingt-cinq deniers d’argent. |
1485 |
n2. |
« Cent sesterces » (nous traduisons). |
1485 |
n3. |
« Il [Domitien] accorda aux soldats un quatrième terme de paiement, consistant en trois deniers d’or » (Suétone, Vie de Domitien, VII, 5 ; nous traduisons). Les références à Othon, Tacite, Plutarque et Domitien proviennent de l’ouvrage de Guillaume Budé, De asse et partibus ejus [1514] (Lyon, [S. Gryphium], 1551, liv. II, p. 147 et liv. V, p. 697 – Catalogue, nº 3217 : Lyon, [S. Gryphium], 1542). |
1485 |
n4. |
Zonare parle de drachmes à propos de l’augmentation de la solde par Domitien, mais il s’agit bien de 25 % du montant précédent : « Car cõme la coutume estoit de leur distribuer septãte cinq drachmes par teste, il leur en fit delivrer cent » (Chroniques, ou Annales de Zonare, J. Millet de Saint-Amour (trad.), Lyon, B. Molin, 1560, 2nde partie, p. 199C – Catalogue, nº 2731 : éd. Lyon, M. Bonhome, 1560). |
1486 |
n1. |
Voir nº 1481. Sur la question de l’extinction des espèces, liée aux débats sur la nature des fossiles, voir Denis de Casabianca, Montesquieu. De l’étude des sciences à l’esprit des lois, Paris, H. Champion, 2008, p. 402-413. |