M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume II
1489 Il falloit qu’il y eût en Italie trés peu d’or
Or |
Main principale F |
1490
{f.222v}
La Corse Les Corses dans leurs traités ont été obligés de stipuler le droit naturel, et la republique de Gesne a signé le traité qui la couvre à jamais de confusion par lequel elle s’engage de ne plus faire mourir les Corses sans procès, ni sur la consience informêe du gouverneur[1].
Cette republique dans l’impuissance de reduire des peuples maltraités, envoit de cour en cour importuner tous les rois et acheter d’eux la vie de ces peuples, après l’avoir tant de fois vendüe.
- - - - - |
Main principale F |
1491 Ridicules - - - - - |
Main principale F |
1492 Il faut ne point faire le malheur de ses égaux, et il faut faire le bonheur de ceux qui dépendent de nous.*
|
Main principale F |
1493
{f.223r} Cy gist
Sur L’abbé du …Vaubrun[1]
Celui qui Avec un caractere grave et un air serieux il fut l’homme de son siécle le plus frivole.
Il n’eut aucune des singularités qui font plaisir mais tous les ridicules qui font pitié.
Avec le corps d’un homme difforme il eut toutes les flatteries d’une femme.
Idoiote Idiote dans la loüange et dans le blame, impertinent dans l’admiration.
Sa vanité lui donna des prétentions à la fortune, et cette même vanité les manqua toutes. Il partit, et quoiqu’il eût pris le chemin le plus facile il n’arriva jamais.
On pourroit avilir l’esprit au point de dire qu’il en avoit, mais il est impossible de dégrader le bon sens
Degrader le bon sens Avec tout cela admirable dans la societé
Société Il eut la faveur d’une petite cour, et il fut le seul qui ne fut pas soupçonné d’en avoir la confidence.
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Main principale F |
1489 |
n1. |
Pline, Histoire naturelle, XXXIII, 5. |
1489 |
n2. |
Pline, Histoire naturelle, XXXIII, 53. |
1490 |
n1. |
Le Commissaire général de l’île de Corse, qui dépendait de la république de Gênes, pouvait prononcer des sentences et envoyer aux galères ex informata conscientia (« sur sa conscience informée ») en l’absence de preuves de culpabilité. Cette disposition juridique, caractéristique du droit génois (Michel Guyot de Merville, Voyage historique d’Italie, La Haye, chez l’auteur, 1729, lettre VII, p. 48), fut abolie par un décret publié en 1738 accompagnant une série de mesures visant à mettre fin à la révolte des Mécontents de Corse contre l’oppression génoise, avec la médiation de la France et de l’Autriche (Gazette d’Amsterdam du 23 décembre 1738). Cf. EL, X, 8 et note (a) : Derathé, t. I, p. 156. |
1493 |
n1. |
Nicolas Guillaume de Bautru, abbé de Vaubrun (1662-1746), espion du cardinal de Bouillon, exilé de 1700 à 1710, devint, selon Saint-Simon, l’âme damnée du duc et de la duchesse du Maine ; selon la même source il était nain et boiteux (Saint-Simon, t. I, p. 726-727 ; t. III, p. 1033-1034). |