M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Q : | 1750-1751. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
Pensées, volume III
1633 Grands hommes - - - - - |
Main principale M |
1634 Il y a trois sortes de princes les uns ne se soucient que d’eux et n’envisagent leur estat que pour eux sans penser a leurs peuples
Les autres songent d’abort au bien du peuple et en tirent le leur
Les autres pour faire leur propre bien et songeant a leur propre bien songent a celui de leurs peuples pour augmenter leur bien icy le peuple est en second : la il est le premier objet, et ches les premiers il n’est en aucune facon l’objet : la veritable prosperité est ches les princes ou le peuple est le premier objet, le prince et les peuples tirent peu d’utilite lors que le peuple est le second object. Ce sont des moutons que l’on nourrit pour les tuer
- - - - - |
Main principale M |
Main principale M |
1636 En 17498 et 489 c’est un phenomene bien singulier que ce que nous voyons dans la nation suedoise une nation qui a obtenu par le bonheur le plus extraordinaire un gouvernement libre et qui en jouit pendant deux regnes[1] qui a este accablée par le gouvernement arbitraire pendant un regne ou elle a vu perir presque touts les sujets par l’opiniatrete et l’obstination d’un roy arbitraire[2] et ches laquelle s’eleve un parti puissant pour priver cette nation de son gouvernement libre et retablir le gouvernement arbitraire[3]
Ambitio tantum potuit suadere malorum[4]
- - - - - |
Main principale M |
1637
[Passage à la main P] La gravité
Gravité - - - - - |
Passage de la main M à la main P |
1633 |
n1. |
« La première année de [notre] pontificat », formule qui termine les lettres des papes adressées l’année de leur prise de fonction. |
1633 |
n2. |
Allusion à la constitution d’un « trésor » dans le château Saint-Ange en 1586 ; voir le Dictionnaire historique de la papauté, P. Levillain (dir.), Paris, Fayard, 1994, art. « Sixte V ». Sur ce pape, voir nº 179, 623. |
1635 |
n1. |
Marie-Louise de Talmont, princesse Jablonowska (?-1773), à laquelle Montesquieu adresse un billet en octobre 1749 au sujet de la mort de son fils, le comte Louis-Stanislas de Taillebourg (Masson, t. III, p. 1262, voir aussi p. 1455). |
1636 |
n1. |
Ulrique Éléonore, sœur de Charles XII, régna de 1718 à 1720 et abdiqua en faveur de son époux, Frédéric Ier, landgrave de Hesse-Cassel, mort en 1751. Ces deux règnes correspondent à une période appelée « Ère de liberté », marquée par une révolution constitutionnelle qui réduisit considérablement l’autorité royale au profit du parlement ; voir nº 2019. À partir de 1748, l’apoplexie qui frappa Frédéric Ier ouvrit un problème de succession dans un climat de tension avec la Russie ; voir Claude Nordmann, Grandeur et liberté de la Suède (1660-1792), Paris – Louvain, Béatrice-Nauwelaerts – Nauwelaerts, 1971, p. 229-239. |
1636 |
n2. |
Charles XII. |
1636 |
n3. |
Le parti dit des « Chapeaux », contraire à la Russie et appuyé par la France, était hostile au régime parlementaire et nostalgique d’une Suède conquérante (Claude Nordmann, Grandeur et liberté de la Suède (1660-1792), Paris – Louvain, Béatrice-Nauwelaerts – Nauwelaerts, 1971, p. 252-261) ; sur les nouvelles qui parviennent en France, voir la Gazette du 5 juillet 1749 (p. 339-341). |
1636 |
n4. |
« Tant l’ambition a pu conseiller de malheurs ! » : le mot « ambitio » remplace le terme « religio » du vers emprunté à Lucrèce (De natura rerum, I, v. 101) utilisé à l’article nº 1656. |