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Pensées 1701 à 1705

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1701

{f.40v} Tiré d’un chapitre fait sur l’Egipte, ou j’avois mis.
La vie des roys d’Egipte etoit soumise à une certaine etiquette  ; et le jour et la nuit ils avoient des heures marquées pour de certains devoirs prescripts par les loix. Quand les loix n’en auroient tiré que cet avantage de sentir que leur volonté qui devoit regler tant de choses, mais devoit elle même etre reglée, ils y auroient beaucoup gagné, et leurs peuples aussi.
Voir si c’est de moy, ou de Diodore[1].

- - - - -

Main principale P

1702

Cette noblesse qui à marqué de son sang tous les pas qu’elle à faits pour la soutenir. (La monarchie)
Droits sacrés puisque celuy que Dieu a pris pour son image les à reconnus pour tels…
Qui à preferé au bonheur de luy plaire une fois celuy de lese servir toujours.
{f.41r} Qui ont pensé perdre cette monarchie a force de la meconnoitre…
J’aurois tiré de l’obscurité ces hommes…

- - - - -

Main principale P

1703

Romains

Sur le changement qui fut fait du tems de l’empire de diviser dans les charges les fonctions militaires et civiles[1]. Il faudera[2] mettre cette reflexion que dans une republique il seroit dangereux de diviser les fonctions civiles des militaires, qu’il faut que les fonctions militaires ne soient qu’un accessoire de la magistrature civile. Qu’un homme se sente citoyen plutot que soldat, magistrat plutot qu’officier, consul ou senateur plutot que general. Mais dans une monarchie il faut que ces quallitez soient separées, que le corps militaire fasse un corps séparé, et cela est egalement necesaire aux sujets {f.41v} et au prince, aux sujets pour avoir des magistrats civils, et au prince pour mettre sa deffense entre les mains d’officiers militaires.

- - - - -

Main principale P

1704

Vous me dites qu’à la fin de ma cariere il faudera[1] que je chante la conquête de Clovis, et le gouvernement de Charlemagne, mais quel est cet autre qui à veincu à Fontenoy et qui demande la paix[2].

- - - - -

Main principale P

1705

Preface[1]

Je ne cessois d’envoier aux vents… perdant mes peines à reformer ce qui ne devoit jamais voir le jour. Voiez la p 89, verso[2]

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Main principale P


1701

n1.

Diodore de Sicile, I, 70 : « Il y avoit surtout des heures du jour et de la nuit, où le roi ne pouvait disposer de lui & étoit obligé de remplir les devoirs marquez par les loix » (Histoire universelle de Diodore de Sicile, abbé Terrasson (trad.), Paris, de Bure l’Aîné, 1737, p. 150-151 – Catalogue, nº 2778).

1703

n1.

Voir nº 1906.

1703

n2.

Lire : faudra.

1704

n1.

Lire : faudra.

1704

n2.

Par le traité d’Aix-la-Chapelle (1748), Louis XV, vainqueur de Fontenoy, restitua pourtant les conquêtes opérées aux Pays-Bas, générosité mal comprise en France (André Zysberg, La Monarchie des Lumières, 1715-1786, Paris, Seuil, 2002, p. 237-238).

1705

n1.

Les articles nº 1705-1707, comme plus loin les nº 1861-1874 et 1920, sont des matériaux rejetés de la préface de L’Esprit des lois.

1705

n2.

Le renvoi biffé semble associer cet article au texte liminaire d’un « petit ouvrage » dédié à un personnage de la cour de Vienne (nº 1820). Mais la métaphore des vents rappelle le passage de la préface de L’Esprit des lois : « J’ai mille fois envoyé aux vents […] » (Derathé, t. I, p. 6), réminiscence, signalée en note par l’auteur, de vers de Virgile : « Seulement ne confie pas tes vers prophétiques à des feuilles qui peuvent s’envoler en désordre, jouets des vents rapides » (Énéide, VI, v. 74-75, A. Bellesort (trad.), Paris, Les Belles Lettres, 1967).