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Pensées 1723 à 1727

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1723

S’il m’est permis de prevoir la fortune de mon ouvrage, il sera plus aprouvé que lû. De pareilles lectures peuvent etre un plaisir, elles ne sont jamais un amusement[1].

- - - - -

Main principale P

1724

{f.46r} Les legislateurs chinois ont donné pour les moeurs la musique comme les Grecs[1], ils ne se sont pourtant pas copiés.

- - - - -

Main principale P

1725

Les princes jouent dans la politique au jeu de Phriné, elle etoit à table avec des femmes fardées on joua ce jeu ou chaque convive ordonne à son tour ce que tous les convives doivent faire, elle ordonna que l’on portat de l’eau et qu’on se lavat le visage, Phriné resta dans sa beauté naturelle, et tout le reste devint hideux[1].

- - - - -

Main principale P

1726

Tiré de l’Histoire de la jalousie[1]. Bon pour la servitude domestique[2].
Il faut remarquer qu’excepté dans des cas que de certaines circonstances ont fait naitre {f.46v} les femmes n’ont jamais guêres pretendu à l’egalité car elles ont deja tant d’autres avantages naturels que l’egalité de puisance est toujours pour elles un empire[3].

- - - - -

Main principale P

1727

Tacite qui nous à laissé cet excelent traité De moribus Germanorum[1], ou nous voions encore nos moeurs peintes, et nos loix decrites. Il seroit à souhaiter que quelqu’un nous laissat eut laissé un traité De moribus Gothorum[2] parce que ce sont des nations primitives, et que nous ne les trouvons decrites que lorsqu’elles se sont mellées entre elles, ou avec les peuples soumis[3].

- - - - -

Main principale P


1723

n1.

Cf. nº 1705-1707. Cet article appartient aux ébauches de préface de L’Esprit des lois.

1724

n1.

Cf. EL, IV, 8. Dans les chapitres du livre XIX relatifs aux rapports entre lois et mœurs des Chinois, la musique n’est pas mentionnée.

1725

n1.

Cf. nº 1700.

1726

n1.

Sur ce projet, voir nº 483, note 1.

1726

n2.

Il s’agit du livre XVI de L’Esprit des lois intitulé « Comment les lois de l’esclavage domestique ont du rapport avec la nature du climat ».

1726

n3.

Voir LP, 36 (38), p. 232 : « [les femmes] ont sur nous un empire naturel ; celui de la beauté, à qui rien ne résiste » ; EL, XVI, 2 : Derathé, t. I, p. 280.

1727

n1.

La Germanie de Tacite ; son influence sur Montesquieu a été étudiée par Catherine Volpilhac-Auger (Tacite et Montesquieu, Oxford, Voltaire Foundation, 1985) ; voir aussi, du même auteur, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Écrivains latins » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=197], § 10-11.

1727

n2.

« Des mœurs des Goths » (nous traduisons). Les sources principales de Montesquieu sur les Goths, utilisées pour les Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence, étaient Procope (Histoire de la guerre contre les Goths, dans Histoire de Constantinople depuis le règne de l’ancien Justin jusqu’à la fin de l’Empire. Traduite sur les originaux grecs par M. Cousin […] [1672-1674], Paris, D. Foucault, 1685, t. I – Catalogue, nº 2732, 3065 [trad. lat.] et 2863 [trad. fr.]), Priscus le Rhéteur (Gothica Historia, dans Excerpta de legationibus ex Dexippo Atheniense, Eunapio Sardiano, Petro patricio et magistro, Prisco sophista, Malcho Philadelphensi, Menandro protectore, C. Chanteclair (éd.), Paris, P. Chevalier, 1609 ; voir nº 1752) et Jordanès ou Jornandès (VIe siècle), auteur d’une Histoire des Goths (Zosimi comitis et exaduocati fisci Historiæ novæ libri sex […], Bâle, [P. Pernæ], [1576] – Catalogue, nº 2732).

1727

n3.

Cf. EL, XXVIII, 1 : Derathé, t. II, p. 208 ; Montesquieu y remarque que les lois salique et ripuaire des peuples restés dans la Germanie conservèrent leurs qualités originales, contrairement aux lois des Wisigoths qui perdirent beaucoup de leur caractère par suite du déplacement de ces peuples. Les lois des Wisigoths rédigées sur ordre d’Euric (env. 480) ne sont connues que par des compilations des règlements ou constitutions des rois goths, très imprégnées de droit romain (voir François Olivier-Martin, Histoire du droit français des origines à la Révolution, Paris, Domat-Montchrestien, 1951, p. 18). Montesquieu les connaissait par le recueil de Lindenbrog (Codex legum antiquarum, Francfort-sur-le-Main, J. et A. Marnios, 1613 – Catalogue, nº 820).