M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
Main principale M |
484 Je suis bien aise mon cher *** de vous consacrer ce petit ouvrage affin que si le hazart le fait passer a la posterite il soit le monument æternel d’une amitié qui ne m’est pas moins presieuse que la gloire :
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Main principale M |
485 Pomponius Mela Femmes On trouve dans les fragmens de Nimphiodore Rerum barbar. l 13 que Sesostris pour décourager les Egiptiens introduisit cette coutume mais ce ne sont pas la les traits de ce prince qui ne respira que la guerre et accorda tant de privileges aux soldats[2] :
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Main principale M |
486 Scithes |
Main principale M |
487
{p.405} Il pourroit bien estre que le culte fait en l’honeur de Semiramis auroit esté cause de l’obscurité des regnes effeminés qui suivirent. L’histoire n’a eu rien a en dire. La fin de Sardanapalle a fait parler de sa vie ; cette vie paroit avoir esté toutte consacrée a la déesse, Arbase mede le seul qui le vit le trouva au milieu de ses femmes habillé come elles action relligieuse(1) leur distribuant de la leine et faisant sa tache come elles[1]
(1)Na que les homes s’habilloint en femme en l’honeur de la deesse sirienne.
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Main principale M |
483 |
n1. |
Ce projet, conçu à une date indéterminée, dont ne restent que des fragments épars (Pensées, nº 483-509, 719, 757, 1622-1630, 1726), à rapprocher de certains passages du Temple de Gnide paru en 1725 (OC, t. 8, p. 337), aurait été suggéré à Montesquieu par les entretiens chez Mme de Lambert (Shackleton, p. 55). La séquence (nº 483-509) adopte une perspective historique sur les rapports de pouvoir entre les sexes et souligne les facteurs religieux de l’asservissement domestique des femmes ; l’article nº 757 mettra en avant les facteurs climatiques, développés ensuite dans L’Esprit des lois (XVI). Le problème de la jalousie et de la servitude domestique des femmes est également capital dans les Lettres persanes et dans l’Histoire véritable. |
485 |
n1. |
Sans référence à Isis, Hérodote (II, 35) et Pomponius Mela (I, 9) rapportent qu’en Égypte les femmes s’occupent des affaires du dehors et que les hommes restent au foyer. C’est Diodore de Sicile qui explique l’autorité des femmes sur leurs maris, spécifiée dans le contrat de mariage, par la reconnaissance des Égyptiens pour le gouvernement bienfaisant de la déesse (I, 27). Cf. LP, 36 (38), p. 232, l. 38-39 ; Le Temple de Gnide, OC, t. 8, p. 403, l. 48-49. |
485 |
n2. |
La remarque attribuée à Nymphodore de Syracuse, issue d’une scholie de l’Œdipe à Colone de Sophocle (Fragmenta Historicorum Græcorum, Paris, Didot, 1848, t. II, p. 380-381, fr. 21) figure dans un ensemble de fragments intitulé De Ægyptiacis legibus et institutis, publié en 1715 en appendice à l’édition de Jacobus Gronovius des Histoires d’Hérodote (Herodoti Halicarnassei Historiarum libri IX, Leyde, S. Luchtmans, 1715, p. 595). Sur l’intention de Sésostris, Montesquieu partage les réserves exprimées par Bossuet dans son Discours sur l’Histoire universelle, qui se réfère aussi au fragment du livre 13 des Rerum Barbarorum de Nymphodore (Paris, S. Mabre-Cramoisy, 1691, p. 531 – Catalogue, nº 2658, éd. de 1681). |
487 |
n1. |
Les mœurs efféminées de Sardanapale avaient convaincu Arbace, général mède qui lui succèdera, d’organiser le soulèvement contre la domination assyrienne. Le roi vaincu s’enferma avec ses eunuques et concubines dans son palais, qu’il livra aux flammes (Diodore de Sicile, II, 23, 1 ; 24, 4 ; 27, 2 ; Justin, Histoire universelle, I, 3 ; Athénée, Le Banquet des sophistes, XII, 38). Aucun de ces historiens ne fait allusion à l’origine religieuse de telles mœurs. |