M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Q : | 1750-1751. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
Pensées, volume III
1739 {f.54v} Sur le credit public dans le gouvernement populaireCeux qui gouvernent sont ordinairement plus menagers de l’argent public, parce qu’ils le sont plus du leur, ils ont moins de passions, moins de phantaisies, et par consequant moins de besoins.
Dans le gouvernement d’un seul la ruine du credit public peut venir d’une action imprudente, d’un avantage momentané, ou d’un mauvais conseil. Dans le gouvernement populaire elle vient du desespoir de ceux qui voient la chute de la republique. On se sauve dans l’esquif parce que le navire va perir.
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Main principale P |
1740 {f.55r} Du superbe ouvrage des Romains.Si l’on pouvoit douter des malheurs qu’une grande conquête apporte apres soy, il n’y auroit qu’à lire l’histoire des Romains.
Les Romains ont tiré le monde de l’etat le plus florissant ou il peut etre, ils ont detruit les plus beaux etablissemens pour en former un seul qui ne pouvoit se soutenir. Ils ont eteint la liberté de l’univers, et abusé ensuite de la leur, affoibli le monde entier comme usurpateurs, et comme depouillés, comme tirans et comme esclaves
Francois d’aujourd’hui[1] - - - - - |
Main principale P |
1741 Les juges furent pris dans l’ordre des senateurs, jusqu’au tems des Graches[1]. Je ne trouve point de loy qui donne ce privilege aux senateurs {f.55v} il y à apparance que sitot que l’on eut etabli
Cet etablissement etoit tres ancien, Denis d’Halicarnasse dit que le peuple se plaignoit des decemvirs de ce qu’ils se melloient parmi les juges[2].
Cet etablissement etoit tres ancien, [...] - - - - - |
Main principale P |
1742 {f.56r} Cela n’a pu entrer dans le livre de la nature du terrain [1].Il n’y à en Europe et en Azie de peuples sauvages que ceux qui par la nature sont obligés de l’etre, tels sont les peuples de la Laponie, et de la Syberie[2]. Ils habitent un climat si froid que les arbres mêmes n’y peuvent venir. Ce sont les sauvages qui n’habitent point les forests, dispersés dans le terrain le plus ingrat de la terre, dans un pays ouvert, et sans deffense ils forment de petites nations, et ils y seroient libres s’ils n’avoient èté soumis aux princes voisins non pas par leurs armées mais par les exacteurs des tributs.
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Main principale P |
1743
{f.56v} Ammien Macrcellin qui place des antropophages vers la Moscovie, dit que les peuples se retirerent de leur voisinage par crainte et par horreur de cette nouriture ce qui fait que ce pays jusqu’au[x] Seres est desert[1]. Ceci pouvoit bien etre la cause de ce depeuplement qui est dans toute la grande Tartarie, et subsiste encore aujourd’huy, et je diray que les peuples qui vivent de leur chasse peuvent etre plus facilement antrophophphages antrophophages.
N’a pu entrer dans le livre sur la nature du terrain [2].
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Main principale P |
1740 |
n1. |
Commentaire de la main de Joachim Laîné (T), qui semble concerner un passage désigné par une ligne verticale en marge gauche : voir, dans cette édition, les parties introductives « Le manuscrit » et « L’écriture des manchettes ». |
1741 |
n1. |
Cf. EL, VIII, 12. |
1741 |
n2. |
Denys d’Halicarnasse, Antiquités romaines, X, 60. |
1741 |
n3. |
Cneius Flavius, secrétaire d’Appius Claudius, l’un des décemvirs, chargé de rédiger des formules servant à diriger les actions résultant de la Loi des Douze Tables, rendit ces formules publiques et accessibles au peuple par le droit civil flavien (Digeste, liv. I, titre II, § 7). |
1742 |
n1. |
Le livre XVIII de L’Esprit des lois. |
1742 |
n2. |
Cf. EL, XVIII, 11. |
1743 |
n1. |
Ammien Marcellin, Histoire de Rome, XXXI, 2, § 15 ; le pays des Seres est une région d’Asie située par les Anciens entre le mont Imaüs et la Chine ; voir Moreri, 1725, art. « Seres » et Pierre-Daniel Huet, Histoire du commerce et de la navigation des Anciens (Paris – Bruxelles, A.-U. Coustelier – J. Leonard, 1716, p. 368 ; extrait de Montesquieu, BM Bordeaux, ms 2526/22, OC, t. 17, à paraître). |
1743 |
n2. |
Le livre XVIII de L’Esprit des lois. |