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Pensées 1771 à 1775

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.
Q : 1750-1751.
S : 1754-1755.
V : 1754.

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Pensées, volume III

1771

* Gouvernement militaire, il faut que le prince soit son propre gerneral comme le Mogol.

- - - - -

Main principale P

1772

* Du gouvernement despotique militaire  le Mogol, les Tartares[1].
Du gouvernement aristocratique militaire Alger, du gouvernement democratique militaire y en a-t-il[2].

- - - - -

Main principale P

1773

{f.69v} * Il est aisé de voir comment Licurgue vint a bout de faire recevoir ses loix par les Lacedemoniens quelques dures qu’elles fusent les nobles etoient oppressés par la multitude et il gagne les nobles. Voiez avec attention sa vie dans Plutarque[1].

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Main principale P

1774

Meng Tiee ou de Mencius 4e liv du 2 ordre dans le P. Du Halde tome 2 raporte comment on punissoit autrefois les princes feudataires pour la premiere faute on les abaissoit d’un degré ; pour la 2e on retranchoit de leurs revenus, ou de leur teritoire, pour la 3e on envoyoit une armée pour les deposer souvent même on charg[e]oit de cette deposition les roys voisins.
* Cette derniere police s’observe encore en Alemagne. 2 vole Geog. p 212[1].

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Main principale P

1775

{f.70r} Chinois et Japonois, tres peu de raport dans les coutumes, même tour de genie, maniere tout dïffere, le Chinois est paisible, modeste, judicieux, trompeur, et avare. Le Japonois est soldat, remuant, disipé, soupconneux, ambitieux, et plein de grands projets. La relligion des Bouddeos qui est commune aux Japonois, et aux Chinois n’est venue au Japon que tres tard et par le canal de la Corée Kemper, * ils peuvent fort bien etre venus par la Tartarie vole 1er p 91[1].

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Main principale P


1772

n1.

Voir EL, X, 16.

1772

n2.

Sur l’empire romain comme gouvernement militaire, voir Romains, XVI, p. 219-220. Sur le gouvernement d’Alger et les sources de Montesquieu, voir nº 1690.

1773

n1.

Plutarque, Vie de Lycurgue, V.

1774

n1.

Geographica, p. 241, l. 936-941 (avec le commentaire précédé de l’astérisque repris in extenso). Les punitions des princes feudataires chinois sont mentionnées d’après l’extrait de l’ouvrage du philosophe chinois Mencius ou Meng Tsee, contenu dans la Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l’empire de la Chine et de la Tartarie chinoise du père Du Halde (Paris, P. G. Le Mercier, 1735, t. II, p. 357).

1775

n1.

Ce « volume 1er » est celui, perdu, des Geographica, qui contenait un extrait de l’ouvrage d’Engelbert Kaempfer, dont Montesquieu possédait la première édition en anglais (The History of Japan and Siam […], J. G. Scheuchzer (trad.), Londres, T. Woodward, 1727 – Catalogue, nº 3213) ; en examinant l’origine des Japonais, qu’on disait être chinoise, Kaempfer insiste sur les différences entre les deux peuples (cf. nº 1730) ; Montesquieu reprend ses informations sur la doctrine de Bupo ou Budso (« Buddeos »), répandue dans la plus grande partie de l’Asie (Histoire naturelle, civile et ecclésiastique de l’empire du Japon, [F. Naudé (trad.)], Amsterdam – Paris, H. Uytwerf – Desaint et Saillant, 1758, t. I, p. 136).