M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Q : | 1750-1751. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
Pensées, volume III
1775
{f.70r} Chinois et Japonois, tres peu de raport dans les coutumes, même tour de genie, maniere tout dïffere, le Chinois est paisible, modeste, judicieux, trompeur, et avare. Le Japonois est soldat, remuant, disipé, soupconneux, ambitieux, et plein de grands projets. La relligion des Bouddeos qui est commune aux Japonois, et aux Chinois n’est venue au Japon que tres tard et par le canal de la Corée Kemper, * ils peuvent fort bien etre venus par la Tartarie vole 1er p 91[1].
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Main principale P |
1776 24 mille representans qui proposent au senat qui decide. C’est tout le contraire de ce qu’on faisoit en Grece, et Italie. Le senat proposoit {f.70v} le peuple decidoit. Autre singularité, la proposition est de l’etat dans des representans choisis à tems, et la resolution dans des representans choisis a vie. Voir la repub. des Hebreux [3]. Voir la conformité avec les loix d’Egipte.
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Main principale P |
1777 J’avoue que parlant ainsi de Constantin[1] j’ay peur qu’on ne me mette au nombre de ceux contre qui Orose a ecrit qui accusoient la relligion chretienne d’avoir perdu l’empire[2], et qu’on ne m’impute de n’avoir consulté que Zozime notre enemi declaré ; mais il me semble que les actions de Constantin ne sont gueres disputées, et que Zozime et les {f.71r} panigeristes de Constantin s’accordent assés dans les choses quoy qu’ils les regardent differament quand les peres disent que Constantin avoit un grand [mot biffé non déchiffré] amour pour la religion chretiene c’est justement ce que Zozime dit lorsqu’il l’acuse d’avoir abandonné le paganisme, lorsqu’ils disent que Constantin avoit beaucoup de respect pour les evesques, cela revient a ce que Zozime dit qu’il en etoit toujours entouré, la verité est couverte par la louange, et par la satire et il faut la devoiler.
Constantin fit un nouveau plan comme Auguste en avoit fait un.
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Main principale P |
Main principale P |
Main principale P |
1775 |
n1. |
Ce « volume 1er » est celui, perdu, des Geographica, qui contenait un extrait de l’ouvrage d’Engelbert Kaempfer, dont Montesquieu possédait la première édition en anglais (The History of Japan and Siam […], J. G. Scheuchzer (trad.), Londres, T. Woodward, 1727 – Catalogue, nº 3213) ; en examinant l’origine des Japonais, qu’on disait être chinoise, Kaempfer insiste sur les différences entre les deux peuples (cf. nº 1730) ; Montesquieu reprend ses informations sur la doctrine de Bupo ou Budso (« Buddeos »), répandue dans la plus grande partie de l’Asie (Histoire naturelle, civile et ecclésiastique de l’empire du Japon, [F. Naudé (trad.)], Amsterdam – Paris, H. Uytwerf – Desaint et Saillant, 1758, t. I, p. 136). |
1776 |
n1. |
Politica, nom d’un recueil d’extraits perdu ; voir nº 1501, note 1. |
1776 |
n2. |
Soixante-dix membres nommés à vie composaient le sanhédrin (Carlo Sigonio, De republica Hebræorum libri VII [1582], Francfort-sur-le-Main, A. Wecheli, 1583, VI, 3, p. 298) ; sur Sigonio, voir nº 1776, note 3. |
1776 |
n3. |
Les traités sur la République des Hébreux (De republica Hebræorum) qui développent un point de vue historique sur les institutions politiques et religieuses de l’ancienne Israël ont constitué un genre identifié dans la deuxième moitié du XVIe siècle et au XVIIe siècle. L’ouvrage le plus important est celui de l’historien modénois Carlo Sigonio (De republica Hebræorum libri VII, Bologne, J. Bossius, 1582), précédé de celui de Corneille Bonaventure Bertram (De Politia Judaica, Genève, E. Vignon, 1574) et suivi de celui de Peter Van de Cun (De republica Hebræorum, Leyde, L. Elzevirium, 1617) ; Sigonio, dont Montesquieu possédait plusieurs ouvrages (voir nº 907, note 9), écartait la « thèse des emprunts », selon laquelle les lois de Moïse auraient inspiré les législations antiques ; voir François Laplanche, « L’érudition chrétienne au XVe et au XVIIe siècles et l’État des Hébreux » et Christophe Ligota, « Histoire à fondement théologique : la République des Hébreux », dans L’Écriture sainte au temps de Spinoza et dans le système spinoziste, Groupe de recherches spinozistes (éd.), Paris, Presses de l’Université de Paris-Sorbonne (Travaux et documents ; 4), 1992, p. 133 et suiv. |
1777 |
n1. |
Cet article répond par avance aux critiques que pouvaient faire des lecteurs de L’Esprit des lois à propos de l’utilisation des témoignages de Zosime et de l’empereur Julien concernant la conversion de Constantin (EL, XXIV, 13) : voir nº 871. |
1777 |
n2. |
Allusion aux Histoires contre les païens de Paul Orose (Ve siècle) dont Montesquieu possédait une édition de 1561 (Adversus paganos historiarum libri septem, Cologne, M. Cholinum – Catalogue, nº 2699). |
1778 |
n1. |
Lire : voudrais. |
1778 |
n2. |
Cf. nº 1802. |
1779 |
n1. |
Cf. EL, XXV, 11. |