M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
195 Mis cela dans la rep rom. - - - - - |
Main principale D |
196 Vous
Anglois.
{p.193} II y a des choses qui s’inventent par hasard et a cet egard on ne peut pas demander pourquoi une nation invente plus que l’autre, ainsi on ne peut mettre sur le compte ni sur l’esprit des Allemans l’invention de la poudre et autre chose de cette espece.
D’ailleurs l’imagination fait bien inventer les sistêmes, et en cela les Anglois ont fourni leur contingent plus que toute autre nation, mais la plupart des decouvertes de en phisique ne sont que l’effet d’un travail long et assidu dont les Allemans sont plus capables que les autres nations.
Vous entendés bien que mille chimistes allemans qui manipuleront sans cesse et ne se detourneront jamais trouveront plus aisément les effets de la combinaison de certains principes en chimie que mille Anglois qui etudieront quelque principe de la chimie, mais qui s’occupent les trois quarts du tems a raisonner sur la religion et sur le gouvernement.
- - - - - |
Main principale D |
197
{p.194} [Passage à la main M] [1]
Charlesmagne Les Merovingiens furent exclus sans cause
J’ay oui faire cette refflection que Charles magne releva la puissance des papes parce que son authorité estoit fondée sur cette puissance j’ay oui faire cette refflection que la raison pour laquelle il donna des terres au st Siege estoit qu’elles etoient frontieres des deux empires et servoint de barriere entre l’empire d’Occident et d’Orient or il ne creignoit pas que l’empereur d’Orient et le pape, lesquels se portoient une guerre heine mortelle, s’acomodassent jamais[2]
- - - - - |
Passage de la main D à la main M |
Main principale M |
199 Voicy
1.ere race étoit héréditaire - - - - - |
Main principale M |
195 |
n1. |
Cf. Romains, XV, p. 199-200, l. 16-22. Le passage brutal de la liberté à la servitude, avec Louis XI, sera explicité à l’article nº 1302 (sous-titre « Louis XI »). |
196 |
n1. |
Réponse à une lettre de Jean-Jacques Bel (1726 ?) sur les vrais inventeurs (Correspondance I, p. 292-293). |
197 |
n1. |
En haut de page, écrit au crayon : « Cecy peut avoir quelque raport avec la politique du 1. consul, que de vils adulateurs ont comparé a Charlemagne » (annotation d’un lecteur du manuscrit dans la période 1799-1804). |
197 |
n2. |
Charlemagne se proclama roi des Lombards, à la place de Didier, vaincu à Pavie en 774. Le pape Léon III le couronna empereur d’Occident le 25 décembre 800, en lui transférant les titres et les privilèges de l’empereur de Byzance. Sur l’usurpation de la « maison carlienne », voir nº 189. Montesquieu évoque ici une source orale (« j’ay oui… ») pour l’explication du don de terres des Réflexions sur la monarchie universelle en Europe (OC, t. 2, p. 351, l. 194-196). |
198 |
n1. |
Extrait perdu. Le compte rendu de l’Historia Suecorum Gothorumque Ecclesiastica […] de Claude Ornhialms (Stockholm, N. Wankisswi, 1689), dans l’Histoire des ouvrages des savants (novembre 1690, art. XIX, p. 109-117 – Catalogue, nº 2588), évoque l’« horrible boucherie » de Charlemagne pour convertir les Saxons au christianisme (ibid., p. 111-116). |
199 |
n1. |
Cette question, qui oppose les partisans du pouvoir nobiliaire à ceux de l’absolutisme royal, est discutée, avant la période de transcription de cet article, par Vertot (« Dissertation dans laquelle on examine si le Royaume de France, depuis l’establissement de la Monarchie, a esté un Estat héréditaire, ou un Estat électif » [27 juillet 1717], dans Mémoires de littérature tirés des registres de l’Académie royale des Inscriptions et Belles Lettres, depuis l’année M.DCCXI. jusques et compris l’année M.DCC.XVII., Paris, Imprimerie royale, 1723, t. IV, p. 672-704), Foncemagne (« Mémoire pour établir que le Royaume de France a été successif-héréditaire dans la première Race » [7 décembre 1724], dans ibid., t. VI, p. 680-727 ; « Second Mémoire pour establir que le Royaume de France a esté successif-héréditaire dans la Premiére Race » [25 janvier 1726], dans ibid., t. VIII, p. 464-475) et Boulainvilliers, qui soutient l’élection (Histoire de l’ancien gouvernement de la France, La Haye et Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1727, t. I, p. 27 – Catalogue, nº 2912). Montesquieu répétera dans L’Esprit des lois que sous la « première race » (dynastie des Mérovingiens), les rois étaient héréditaires et les maires du palais électifs (EL, XXXI, 4). |