M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Q : | 1750-1751. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
Pensées, volume III
1950
{f.256v} Un auteur qui ecrit beaucoup se considere comme un geant, et regarde ceux qui ecrivent peu comme des pigmées, il juge qu’un homme qui n’a fait qu’une centaines de pages de bon sens est un homme commun qui à fait en toute sa vie l’ouvrage d’un jour.
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Main principale P |
1951 Chose singuliere ce n’est presque jamais la raison qui fait les choses raisonnables, et on ne va presque jamais à elle par elle.
Quand on sçait comment ont èté produit les beaux effets qu’on voit dans le monde on en rougit pour le bon sens. Deux petites femmes de Rome par leur petite vanité sote ne furent elles pas causes que cette ville communiqua les honneurs aux plebeiens[1], et parvint par la a ce periode tant vanté d’une republique parfaite.
- - - - - Nota que la page 247 renvoie icy.
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Main principale P |
Main principale P |
Main principale P |
Main principale P |
1951 |
n1. |
Allusion aux deux filles de M. Fabius Ambustus : le chagrin de l’une, mariée à un plébéien, et qui enviait sa sœur, épouse d’un tribun militaire, aurait engagé son père à lutter pour l’obtention de diverses lois en faveur des plébéiens. L’une de ses lois rétablissait les consuls, dont l’un choisi parmi les plébéiens (Tite-Live, VI, 34). |
1952 |
n1. |
« Tu pourrais transformer sa flotte en autant de nymphes » (Virgile, Énéide, X, 83, A.-M. Boxus et J. Poucet (trad.), traduction en ligne à l’adresse suivante : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/Virg/VirgIntro.html). |
1952 |
n2. |
Paix d’Aix-la-Chapelle signée par les belligérants de la guerre de Succession d’Autriche. |
1953 |
n1. |
« […] à qui les foies des victimes dévoilent leurs secrets, comme le font aussi les astres du ciel » (Virgile, Énéide, X, 176, A.-M. Boxus et J. Poucet (trad.), traduction en ligne à l’adresse suivante : http://bcs.fltr.ucl.ac.be/Virg/VirgIntro.html). |
1953 |
n2. |
Martin Ffolkes ou Folkes (« Faulques »), mathématicien anglais, vice-président de la Royal Society (1690-1754), ami et correspondant de Montesquieu ; voir nº 2124 ; Spicilège, nº 669, 693 ; Correspondance, Masson, t. III, p. 987-988, 994-995, 998-999, etc.). |
1954 |
n1. |
Premier article d’une séquence (nº 1954-1959) consacrée aux jésuites. Dans les Mémoires pour l’histoire des sciences et des beaux-arts ou Mémoires de Trévoux ou Journal de Trévoux, périodique fondé par des jésuites en 1701, les rédacteurs s’étaient promis d’attaquer les adversaires de la religion et mêlaient polémique religieuse, comptes rendus d’ouvrages scientifiques et critique littéraire. Le père Castel, ami de Montesquieu, et le père Berthier, le premier en juin 1734, le second en septembre 1748, avaient rendu compte dans le journal des Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence de façon neutre ou élogieuse. À la parution de L’Esprit des lois, le périodique attaque l’auteur sur des questions de religion, de façon habile et mesurée mais sans équivoque, dans la Lettre au P. B. J. sur le livre intitulé « l’Esprit des lois » du numéro d’avril 1749 ; voir DEL, p. 7-14. |
1954 |
n2. |
« Afin d’avoir des journaux comme instruments de servitude » (nous traduisons) : Montesquieu reprend, dans ce latin parodique, le procédé de l’hendiadyn. |