M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
21 18 ✝ Lors donc que les chretiens attaquerent les erreurs payennes ce fut un grand avantage pour eux de parler la langue de la secte d’Epicure[3] et lorsqu’ils etablirent leurs dogmes c’en fut encor un tres grand de parler celle de la secte de Platon[4], mais c’est gratuitement que nous avons pris le jargon d’Aristote et je ne sçache pas que nous y ayons jamais rien gagné
- - - - - |
Main principale D |
22 19Miracles Cet exemple est mal cite car on ne peut guere entendre la l’Ecriture qu’a la lettre[1]. - - - - - |
Main principale D |
23 [Passage à la main M] 20Les dieux sont egalement chargés du {p.18} soin de touts les homes ils rameinent les grands a l’egalité par les malheurs
- - - - - |
Passage de la main D à la main M |
24 21Cheval consul - - - - - |
Main principale M |
25 22Les loix ordonnent ou defendent trop de choses - - - - - |
Main principale M |
21 |
n1. |
Dans Alexandre ou le Faux Prophète, Lucien semble marquer une prédilection pour l’épicurisme qui invite à se débarrasser des grossières impostures et croyances du paganisme (XXV, 17-23), mais dans Le Pêcheur ou les Ressuscités et l’Hermotimos il manifeste beaucoup de défiance à l’égard de toutes les prétentions philosophiques. Montesquieu possédait les œuvres de Lucien dans une version bilingue, grec-latin, et dans la traduction de Perrot d’Ablancourt (Bâle, 1663 – Catalogue, nº 1907 ; et Paris, 1686 – Catalogue, nº 1908). |
21 |
n2. |
Dans La Mort de Pérégrinus, Lucien présente les chrétiens comme des naïfs, facilement dupés par les imposteurs (XI-XIII). |
21 |
n3. |
Origène, dans sa critique des oracles païens, s’appuyait sur des références épicuriennes (Contre Celse, VII, 3). |
21 |
n4. |
Pour se doter d’une théologie systématique et savante, les premiers Pères de l’Église, en particulier Origène, empruntent leurs concepts à la philosophie platonicienne, qui influence beaucoup saint Augustin (Confessions, liv. VII). |
22 |
n1. |
Selon Dom Calmet, qui s’appuie sur la suite du texte biblique (« On ne vit jamais, et on ne verra jamais un jour de si longue durée, Dieu ayant bien voulu obéir à la voix d’un homme », Commentaire littéral sur tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, Paris, P. Emery, 1711, t. IV, p. xj), l’épisode de Josué ne peut s’interpréter que littéralement. |
22 |
n2. |
Josué, X, 12-13. Cet épisode biblique a été fréquemment évoqué dans les débats sur la concurrence entre vérité des Écritures et astronomie copernicienne et par les adversaires de l’interprétation littérale. Dom Calmet, dans son Commentaire littéral sur tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, a placé une Dissertation sur le commandement que Josué fit au Soleil et à la Lune de s’arrêter, qui récapitule les interprétations contestant la signification littérale de l’épisode et le miracle, celles de Maimonide, de Grotius, de Spinoza et de Le Clerc (Paris, P. Emery, 1711, t. IV, « Josué, Les Juges et Ruth », p. vij-xxj – Catalogue, nº 7). Dans les Lettres persanes où sont évoquées les « Loix generales, immuables, éternelles, qui s’observent sans aucune exception » (LP, 94 [97], p. 392-393), Usbek niait implicitement tout miracle. |
24 |
n1. |
Confusion probable avec Caligula qui aurait voulu faire consul son cheval Incitatus (Dion Cassius, Histoire romaine, LIX, 14 ; Suétone, Caligula, LV). |
25 |
n1. |
Cf. nº 84, 85. Dans L’Esprit des lois, Montesquieu soulignera, à propos de la nécessaire complémentarité entre lois religieuses et lois civiles, que « […] les Loix qui font regarder comme nécessaire ce qui est indifférent, ont cet inconvénient, qu’elles font considérer comme indifférent ce qui est nécessaire » (XXIV, 14). |