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Pensées 235 à 239

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

235

Les Chinois quoi qu’on en dise etoient des peuples barbares, ils ont mangé de la chair humaine &c. Ce fait est je croy faux quoy que raporté par la relation des deux voyageurs arabes[1]

- - - - -

Main principale D

236

Ce

Huguenots

qui soutint le parti huguenot dans la guerre civile qui se fit en Poitou et provinces de dela la Loire sous Charles neuf fut la vente qui fut faite par les chefs des huguenots des biens ecclesiastiques[1], les huguenots de ces contrées y employant hardiment ce qu’ils avoient a cause du bon marché et de l’esperance qu’on leur donnoit que l’autorité du roi ni la religion catholique ne rentreroit jamais dans sces ces contrées.

Main principale D

237

{p.253} Je ne ferai point d’epitre dedicatoire, ceux qui font profession de dire la verité ne doivent point esperer de protection sur la terre[1].
J’entreprens un ouvrage de longue haleine, l’histoire de la societé est plus feconde en grands evenemens que celle des nations les plus belliqueuses ; on y trouve une grande compagnie[2] dans une guerre continuelle contre un monde d’ennemis, attaquer et se deffendre avec le même succés, to courage, toujours obstinée dans les bons et dans les mauvais succés, elle profite des uns par son adresse et sçait reparer les autres par sa fermeté. C’est sous l’etendart de la religion que l’on combat pour des interêts purement humains et qu’on travaille a s’entredetruire : les princes qui sont amenés sur la scene augmentent le trouble bien loin de l’appaiser, et au lieu de se porter pour mediateurs, ils deviennent eux mêmes chefs de parti.

Main principale D

238

{p.254} Dans la conference qui se tint 13 juillet 1727 chès le prince Eugene de Savoyeau sujet de l’acte obligatoire qui fut signé par[1]

Main principale D

239

[Passage à la main M]

Que de grandes guerres

Depuis Louis 14 il n’y a plus que de grandes guerres la motié de l’Europe contre la motié de l’Europe les alies d’Hannover ont cin 585 mille homes ceux de Vienne 555[1].

- - - - -

Passage de la main D à la main M


235

n1.

L’addition biffée, comme les commentaires des Geographica (p. 87, l. 3 ; p. 95, l. 209), témoigne des doutes de Montesquieu à l’égard des Anciennes relations des Indes et de la Chine de deux voyageurs mahométans de Renaudot (Paris, J.-B. Coignard, 1718).

236

n1.

L’évocation de cette vente de 1578 est empruntée à Mézeray (Histoire de France, depuis Faramond jusqu’à maintenant, Paris, M. Guillemot, 1643-1651, 3 vol., t. II, « Charles IX », année 1568, p. 1004 – Catalogue, nº 3012). Voir nº 214.

237

n1.

Cf. LP, p. 137, l. 1-2.

237

n2.

Le terme de compagnie semble renvoyer aux jésuites.

238

n1.

Au cours de cette conférence qui eut lieu à Vienne le 13 juin (et non juillet) 1727, chez Eugène de Savoie-Carignan (1663-1736), dit « le prince Eugène », pour régler le conflit ouvert en particulier par l’affaire de la Compagnie d’Ostende (voir nº 17), le duc de Bournonville, ambassadeur d’Espagne, signa un acte obligatoire en réponse à celui signé par Walpole, plénipotentiaire d’Angleterre (Recueil historique d’actes, négociations, mémoires et traités depuis la Paix d’Utrecht jusqu’au second congrès de Cambray inclusivement, La Haye, H. Scheurleer, 1728, t. III, p. 410-411).

239

n1.

Voir nº 152, note 1. L’« entente du Hanovre » s’oppose à l’alliance austro-espagnole (traité de Vienne, 1725) sur la pragmatique sanction et l’affaire de la Compagnie d’Ostende.