Afficher Masquer
Passages biffés :
Sauts de pages :
Changements de mains :
Mots clés en marge
(main T) :
DistinguerIntégrer
Corrections du transcripteur :

Fermer

Accueil|Présentation du projet|Abréviations|Introductions|Texte|Index

Français|English Contacts

Volume I|Volume II|Volume III|Citer le texte et les notes| Écritures|Affichage

Pensées 369 à 373

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

Fermer

M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

Fermer

Pensées, volume I

369

Il

J’ay mis cela dans la rep. rom.

n’y a point d’authorité qui ait moins de bornes que celle du prince qui succede a la republique

Prince qui succede a la republ.

après l’avoir abatüe. Car il succede a une puissance qui n’a point de bornes qui est celle du peuple ou de la republique car le peuple n’a point de dû ny pû limiter la sa propre puissance qu’il avoit lui aussi les empereurs les rois de Danemarc les ducs de Toscane, qu’on ne sçauroit proprement apeller princes, avoint ont ils une puissance {p.358} qui n’est limitée par aucun tribunal[1].

Main principale M

370

On ne peut apeller libre un estat aristocratique[1]

Main principale M

371

Quand

République factions

dans une republique il y a des factions le parti le plus foible ne’est soufre pas plus pas accablé plus que le plus fort. C’est la C’est la republique qui est accablée.

Main principale M

372

El La republique d’Angleterre n’a subsisté que pendant un petit intervalle c’est celui qui est entre apres l’abatement du parti du roy et avant le commencement de [la puissa]nce militaire de Cronvel ; pendant Cronvel ce fut tiranie apres lui jusqu’au retablissement partie partie tiranie partie anarchie[1].

Main principale M

373

Un

Henry 8
Louis XI

historien anglois a dit d’Henri 8 ce que nous pouvons fort attribuer a Louis onze que si l’on avoit perdu la memoire des Denis des Nerons des Caligulas ce regne pourroit en retracer l’idée. Henri huit pendoit les catoliques qui ne le croyoint pas chef de l’eglise. Il bruloit les protestans qui s’eloignoint du sentiment des catholiques[1] : pour sous Louis onze aucun seigneur n’estoit sur d’estre en vie le lendemain

Main principale M


369

n1.

Cf. Romains, p. 205, l. 104-105 ; voir nº 1896. Les Médicis, qui régnaient sur Florence depuis le XVe siècle, de façon parfois tyrannique, s’étaient posés en défenseurs du peuple contre le patriciat. La séquence des nº 369-373 porte sur les rapports entre liberté et forme du gouvernement, réflexion poursuivie dans les articles nº 751, 884, 907, 934-935, 940, 943, 1367, 1550, 1906, autour d’un projet d’ouvrage sur la liberté politique, et dans le livre XI de L’Esprit des lois.

370

n1.

Cf. nº 884 et EL, XI, 4.

372

n1.

Cet intervalle d’une dizaine d’années se situe entre les défaites de l’armée royaliste de Charles Ier à Marston Moor (1643) et Naseby (1645), et l’instauration d’une dictature militaire par Cromwell devenu « lord-protecteur » du Commonwealth le 16 décembre 1653. Le rétablissement désigne la restauration de la monarchie des Stuarts en 1660 : voir le titre de l’ouvrage (nº 32, note 4) de Clarendon, Histoire de la rébellion et des guerres civiles d’Angleterre, depuis 1641 jusqu’au rétablissement du roi Charles II. Sur l’échec de la rébellion à établir la liberté, cf. Pensées, nº 32, 918 ; EL, III, 3 : Derathé, t. I, p. 27.

373

n1.

Sur la tyrannie d’Henri VIII, voir nº 583, 626, 651, 787 ; Spicilège, nº 450 ; EL, XII, 10. Burnet, auquel Montesquieu se réfère le plus souvent à propos d’Henri VIII et de la réforme anglaise, parle d’un tyran qui « persécuta les Protestants aussi bien que les Catholiques Romains » (Histoire de la réformation de l’Église d’Angleterre. Traduite de l’Anglais de M. Burnet, par M. De Rosemond, 1re partie, liv. III, Londres, [R. Chiswel et M. Pitt], 1683, p. 243 – Catalogue, nº 3196).