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Pensées 522 à 526

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M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

522

Papes

Le bonheur des papes fut que le royaume d’Italie fut joint avec l’empire, et que les empereurs allerent habiter dans le royaume de Germanie ; de f ainsi les empereurs estoint allemans, les papes eurent occasion de prendre la deffense de l’Italie contre l’invasion des Allemans[1]

Mis dans la Monarchie universelle

.

- - - - -

Main principale M

523

Quadruple alliance

Depuis la quadruple aliance les grands princes de l’Europe sont come les Romains ils disposent des estats des petits par les vuës de leur interest et non de la justice[1].

Main principale M

524

{p.423} Quelques morceaux qui n’ont pu entrer dans l’article de la Bibliotheque espagnolle sur les princes[1] :

Prince sans morale

Un particulier qui creindra les loix qui le menacent peut sans moralle, et come malgré lui, estre un bon citoyen ; mais un prince sans moralle est toujours un monstre :

- - - - -

Main principale M

525

Un particulier criminel a cet avantage sur un prince qui a fait une mauvaise action qu’il lui a falu une sorte de courage pour s’exposer a violer des loix qui le menacoint

- - - - -

Main principale M

526

Il faut bien, dit l’autheur[1], qu’un tel prince espere que ses sujets seront plus honettes gens que lui ; car si cela n’estoit pas, son estat seroit d’abord bouleversé :

Main principale M

522

n1.

Voir les Réflexions sur la monarchie universelle en Europe, XII, OC, t. 2, p. 351.

523

n1.

La Quadruple-Alliance, conclue à Londres le 2 août 1718, entre l’Autriche, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne, la France et les Provinces-Unies, contre l’Espagne, prévoyait des découpages et arrangements concernant la Sicile, la Sardaigne, les duchés de Parme et de Plaisance et le Grand-duché de Toscane (Lucien Bély, Les Relations internationales en Europe : XVIIe-XVIIIe siècles, Paris, PUF, 1992, p. 442-443). Sur la stratégie des alliances de la Rome conquérante, voir Romains, VI.

524

n1.

Sur ce projet d’ouvrage, voir nº 140, 162, 614, note 1. Entre son retour des voyages (1731) et l’intervention du secrétaire E (1734), Montesquieu transcrivit une série d’articles (nº 524-526, 532-541, 614-623) probablement repris dans les Réflexions sur le caractère de quelques princes et sur quelques événements de leur vie, rédigées dans la même période (env. 1731-1733 ; OC, t. 9, p. 51-65).

526

n1.

Comme l’explique le nº 2002, Montesquieu avait d’abord envisagé de présenter ses Réflexions sur le caractère de quelques princes et sur quelques événements de leur vie comme l’extrait d’un ouvrage d’un auteur fictif, « Mr Zamega », remplacé par « Mr Marga » sur un feuillet volant additionnel : voir nº 540.