M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
140 Il
J’ay mis cela dans le Journal Journal ouvrage de l’auteur Parallelle de Charles XII et du der duc de Bourgogne |
Main principale D |
Main principale D |
142 Contradiction
Examinés cela - - - - - |
Main principale D |
143 J’ai
Inés de Castro Suite |
Main principale D |
144
{p.129}
Juifs Progrés du lutheranisme et du calvinisme malgré l’inquisition.
- - - - - |
Main principale D |
140 |
n1. |
Cf. le premier paragraphe des Réflexions sur le caractère de quelques princes et sur quelques événements de leur vie (env. 1731-1733, OC, t. 9, p. 51). Cet article transcrit par le secrétaire D, antérieur à avril 1728 et à sa réutilisation dans les Réflexions, est la première trace d’un projet de recueil ou d’ouvrage désigné par divers titres : Journal (nº 140, 162, 194, 318, 478), Journal espagnol (nº 472), Journaux de livres peu connus (nº 1692), Bibliothèque (nº 173), Bibliothèque espagnole (nº 524-526), Princes (nº 540, 610) ou Prince (nº 628, 640, 1565, 1631 bis), ou Traité du prince (nº 1253). Des Princes est aussi le titre d’un morceau de deux pages autographes [1725], partie de l’annexe au Traité des devoirs intitulée De la politique (OC, t. 8, p. 521-522). |
140 |
n2. |
Voir OC, t. 9, p. 51. Le personnage de Charles XII, roi de Suède, a alimenté une importante littérature dans la première moitié du XVIIIe siècle (voir l’introduction à l’Histoire de Charles XII de Voltaire, dans Œuvres complètes, G. von Proschwitz (éd.), Oxford, Voltaire Foundation, 1996, t. IV, p. 5-6 et 11-19), avant même l’ouvrage que Voltaire lui consacre (1731). En 1728, Montesquieu a pu se documenter dans la Gazette d’Amsterdam (LP, 122 [127]), dans les Voyages du sr de La Motraye en Europe, Asie et Afrique (La Haye, T. Johnson et J. Van Duren, 1727 – Catalogue, appendice 5, p. 421). Sa bibliothèque ne contient ni les livres publiés anonymement par Daniel Defoë (The History of the Wars of his Late Majesty Charles XII […] by a Scots Gentleman in the Swedish Service, Londres, A. Bell, 1715 ; Some Account of the Life […] of Georges Henry Baron of Görz, Londres, T. Bickerton, 1719), qui avaient contribué à la légende du souverain, ni l’Histoire de Suède sous le règne de Charles XII […] de Limiers (Amsterdam, Jansons, 1721), utilisée par Voltaire ; voir Diego Venturino, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Charles XII, roi de Suède » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=260]. Sur la lutte entre Louis XI et le duc de Bourgogne, Montesquieu possède les Mémoires de Philippe de Commynes (Mémoires sur les principaux faits et gestes de Louis 11e et de Charles 8e, Paris, P. Le Mur, 1615 – Catalogue, nº 2920-2922). |
140 |
n3. |
Auguste II de Pologne (1670-1733), allié du tsar, chassé du trône par Charles XII, s’y rétablit après la défaite du roi de Suède à Poltava ou Pultawa (Ukraine) devant l’armée de Pierre le Grand (8 juillet 1709), étape décisive de la guerre du Nord, qui met fin aux conquêtes fulgurantes du souverain suédois. |
140 |
n4. |
Morat (canton suisse de Fribourg), où Charles le Téméraire perd une bataille décisive devant les Suisses (22 juin 1476). |
141 |
n1. |
Selon Mathieu Marais, cette satire, attribuée par certains à Jean-Baptiste Rousseau, dont Montesquieu apprécie le style épigrammatique (voir nº 1530), serait de Guillaume Plantavit de La Pause, abbé de Margon. Elle concernait l’action de Louis Fagon (1680-1744), fils du médecin de Louis XIV, intendant des finances du Régent depuis le 27 mars 1722, qui présidait le bureau des taxes (Journal et mémoires de Mathieu Marais […] sur la Régence et le règne de Louis XV (1715-1737), M.-F.-A. Lescure (éd.), Paris, Firmin-Didot, 1864, t. II, p. 381, 388-393, décembre 1722 [voir en ligne : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57244886/f398.image.r=.langFR]). Le président Barbot avait transcrit cette satire dans son Sottisier (Correspondance I, p. 48-49n). |
141 |
n2. |
Louis Racine est l’auteur d’un Poème sur la Grâce (s. l. n. d. [Paris, J.-B. Coignard, 1720]), qui défend la notion janséniste de délectation victorieuse. |
142 |
n1. |
John Marsham, chronologiste anglais (1602-1683), attribue à la chronographie de Georges le Moine, dit le Syncelle (Spicilège, nº 312), qui s’appuie sur de nombreux passages de Manéthon, l’essentiel de ce qu’on pouvait connaître sur l’origine des Égyptiens (Canon Chronicus Aegyptiacus, Ebraicus, Graecus (Francqueræ, L. Strick, 1696 – Catalogue, nº 2692, p. 1 ; 1re éd. Londres, T. Roycrost, 1672)). Dans le même ouvrage, Marsham soupçonne le Syncelle de ne connaître Manéthon que d’après Eusèbe ou Panodorus (ibid., p. 2-3). |
143 |
n1. |
Inès de Castro, tragédie d’Antoine Houdar de La Motte (1672-1731), créée par la Comédie-Française le 6 avril 1723, rencontra un immense succès (Théâtre du XVIIIe siècle, J. Truchet (éd.), Paris, Gallimard, 1972, notice p. 1393-1398). L’auteur se justifie lui-même dans la préface de sa pièce d’avoir représenté des enfants sur scène (ibid., p. 517-518), et, dans son Troisième Discours sur la tragédie à l’occasion de la tragédie d’Inès, d’avoir utilisé comme ressort l’amour conjugal et l’amour paternel (Œuvres de M. Houdar de La Motte, Paris, Prault, 1754, t. IV, p. 271). Montesquieu reprend ici cette justification d’un tragique fondé sur le pathétique, contre les critiques faites au nom du bon goût, comme celle de Desfontaines (Paradoxes littéraires au sujet de la tragédie d’Inès de Castro, Paris, N. Pissot, 1723). |
143 |
n2. |
Régulus, tragédie de Pradon (1644-1698), représentée vingt-sept fois de suite en 1688, que le comédien Baron remit à l’honneur en 1722 et que le public honora alors « de beaucoup de larmes » (Le Mercure, juin 1722, p. 111). Le « petit Regulus » désigne le jeune Attilius, fils du héros éponyme et personnage de la pièce. |