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Pensées 669 à 673

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M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

669

Trois choses incroyables

Il y a trois choses que ceux qui les soutienent ne croyent pas Trois choses souvereinement incroyables parmy les choses incroyables le pur mechanisme des betes l’obeïssance passive et l’infaillibilite du pape[1] :

- - - - -

Main principale M

670

Chez les monarques despotiques les loix ne sont que la volonté momentanée du prince[1]

- - - - -

Main principale M

671

Le despotisme s’accable lui mesme[1] :

- - - - -

Main principale M

672

Medecine

Quelqu’un a dit que la medecine change avec la cuisine[1] :

Main principale M

673

{p.466} Superflu de mon ouvrage sur les Romains

Vie des princes

Lors que l’on voit un prince dont la vie est pleine de belles actions flettirris par les historiens, c’est une marque certeine qu’il s’est trouvé dans des circonstances qui ont plus frapé leur maniere de penser que toutes ses vertus n’ont pu faire ; et quand un autre malgré ses vices est elevé jusqu’aux nües il est sur qu’il s’est trouvé dans des circonstances qui ont plus flatte le principe de l’historien que ses deffauts n’ont choqué sa raison[1]

Main principale M

669

n1.

Sur le « mechanisme des betes », voir nº 425 ; sur l’obéissance passive, voir nº 625.

670

n1.

Cf. EL, II, 4 : Derathé, t. I, p. 22.

671

n1.

Formule reprise dans L’Esprit des lois (V, 14 : Derathé, t. I, p. 69) ; ce vice interne du gouvernement despotique est un leitmotiv dans la pensée de Montesquieu : cf. LP, 18 (19), p. 180, l. 4-6 ; EL, VIII, 10.

672

n1.

Le lien entre la médecine et la cuisine est un thème hippocratique (Hippocrate, De l’ancienne médecine, dans De l’art médical, Paris, Librairie générale française, 1994, p. 165-167). L’examen des régimes alimentaires est lié chez Montesquieu à une approche des maladies selon les climats : voir Pensées, nº 86, 88, 1309, 2091 ; Essai sur les causes qui peuvent affecter les esprits et les caractères, OC, t. 9, p. 227-228.

673

n1.

Cf. Romains, I, p. 92.