M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
684
{p.471} Souvent un goût particulier est une preuve d’un gout general ; les muses sont seurs se touchent l’une et l’autre et vivent en compagnie
- - - - -
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Main principale M |
685 Esprit |
Main principale M |
686
ils [un mot biffé non déchiffré] la qualité souvent croyes moy l’esprit est souvent ou il ne brille pas et souvent come les pierres artificieles il semble briller ou il n’est pas[1] :
- - - - - |
Main principale M |
687 S’estimer beaucoup c’est mepriser les autres - - - - - |
Main principale M |
688
Un empire fondé par les armes a besoin de se soutenir par les armes ; mais come lors qu’un estat est dans le trouble et la confusion, on n’imagine pas coment il peut en sortir, de meme lors qu’il est en paix et que l’on respecte sa puissance il ne vient point dans l’esprit comme cela peut changer il neglige donc necessairement la milice donc il croit n’avoir rien a esperer et beaucoup a creindre il cherche meme a l’affoiblir et par la devient la proye du premier accident :
Mis dans les Romains[1] |
Main principale M |
685 |
n1. |
Montesquieu possédait l’ouvrage de Shaftesbury, l’Essay on the Freedom of Wit and Humour (1709) dans le recueil Characteristicks of Men, Manners, Opinions, Times (Catalogue, nº 696, éd. de 1714) ; sur l’humeur des Anglais (« humor »), voir le nº 1530. |
686 |
n1. |
L’article nº 686 est à lire dans la continuité du précédent. Le terme français esprit renvoie à l’époque au jugement et aux aptitudes intellectuelles, ainsi qu’à la « facilité de l’imagination et de la conception » (Académie, 1718, art. « Esprit »), qui suppose une dimension esthétique comme dans le trait d’esprit. L’esprit devient à l’époque un concept dominant, ainsi qu’une valeur sociale et mondaine, comme le soulignera en 1751 l’ouvrage de Duclos, Considérations sur les mœurs de ce siècle (C. Dornier (éd.), Paris, H. Champion, 2005, « Introduction » p. 24-27 et p. 205, note 116). Dans l’Essai sur le goût, l’esprit (caractère spirituel du discours) est associé à la surprise et au naïf (OC, t. 9, p. 502-503). |
688 |
n1. |
Romains, XVIII, p. 237. |