M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
689
{p.472}
Etat en decadence - - - - - |
Main principale M |
690 Disputes de religion Il arrive que le prince devenant presque toujours partie intéressée elles fixent sur lui dans le meme moment l’amour et le respect d’une partie de ses sujets et la heine et le mepris de l’autre :
Il arrive que com̃e on ne juje plus du prince par ses vices ou par ses vertus, aussi le prince ne juje plus de ses sujets que par des qualites étrangeres que ce n’est plus le merite personnel qui doñe les places ny l’incapacité qui en prive ; mais l’avantage d’estre {p.473} d’un certein parti ou le malheur d’estre d’un autre.
Il arrive qu’une infinité de gens sont degoutés du gouvernement, or quoy que la mauvaise volonté d’une partie des cytoyens paroisse impuissante parce qu’elle ne fait pas de coups eclatans elle ne laisse pas d’avoir des effects sourds, qui se produisent dans l’ombre et le temps d’ou vienent les grandes revolutions
Mécontens Il arrive que les gens pais du dehors sont pleins de cytoyens chassés de leur patrie qui en révélent les secrets, en comuniquent les avantages en exagérent la rig[u]eur en desirent l’abaissement enfin cherchent a se faire regretter par touttes sortes de voyes
Emigration Hommes modérés
{p.474}
Disputes de religion L’attention que l’on donne a ce mal l’augmente sans mesure en faisant croire qu’il est plus grand qu’il n’est en effet ; les questions actueles devenant frivoles au bout d’un certein temps pendant que la relligion com̃e celeste s’en dégage et subsiste toujours :
Theologiens Reunir les partis Par une contradiction naturelle de l’esprit humein deux parties que l’on veut réunir devienent par cela seul plus portées à se contredire
{p.475}
Disputes de religion Il ne faut pas s’etoner que beaucoup de persones aiment ces disputes parce qu’elles jettent dans les affaires une infinité de gens que leur estat leur naissance et leur profession en excluoint :
Le peuple n’entre guere dans ces contestations que pour la part que le prince y veut prendre et sur le champ tout le monde devient spectateur pour voir quel sera le rôle d’un si grand acteur :
Pour lors le prince met ses sujets en estat de lui faire la seule resistance dont ils soyent capables qui est de suivre leurs opinions : Voy. 2e volum. mes Pensées page 14. vº
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Main principale M |
691 Hebreu - - - - - |
Main principale M |
Main principale M |
693 Sejan fesoit des sacrifices a lui-meme - - - - - |
Main principale M |
689 |
n1. |
Repris dans L’Esprit des lois (IX, 10). |
691 |
n1. |
Les théories de l’antériorité du peuple juif (voir nº 78) et de l’hébreu comme langue-mère ont encouragé au XVIIe siècle le recours à l’étymologie érudite, comme celle de Samuel Bochart dans sa Geographia sacra : voir nº 243. Une critique de l’usage de ces étymologies en géographie historique a été formulée par Isaac de La Peyrère dans sa Relation de l’Islande (1663 ; dans Recueil de voyages au Nord […] de Jean-Frédéric Bernard, Amsterdam, J.-F. Bernard, 1715, t. I, p. 57-58 – Catalogue, nº 2751 ; extrait perdu : voir nº 806). |
692 |
n1. |
Selon Trublet (Mémoires pour servir à l’histoire de la vie et des ouvrages de M. de Fontenelle, Amsterdam, M. M. Rey, 1759, p. 128), Fontenelle n’aurait pas avoué publiquement les Lettres du Chevalier d’Her*** [1683], ouvrage critiqué pour son style guindé et affecté. |
693 |
n1. |
Dion Cassius, Histoire romaine, LVIII, 7. Cf. nº 1515. |