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Pensées 794 à 798

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

794

[Passage à la main M] J’ay fait en ma vie bien des sotises et jamais des mechancetés

- - - - -

Passage de la main E à la main M

795

Abbé Dubos

L’abé Dubos pdans son ouvrage sur les comencemens de notre monarchie [1]pour c ne lit que pour y chercher l’authorité des voix et la dependence des anciens Francois et le droit qu’ils ont de depouiller les seigneurs. Cet home ne voyoit jamais dans son cette histoire qu’[u]ne pension[2].

- - - - -

Main principale M

796

Solis

Je voudrois faire un jujement sur l’Histoire de Fernand Cortes par Solis[1] avec des refflections j’en ay deja de toutes faites :

- - - - -

Main principale M

797

{p.513} Il ne seroit peut estre pas impossible qu’on perdit quelque jour la boussole :

- - - - -

Main principale M

798

[Passage à la main E]

Ame

Quand on dit que nous ne sommes pas sur qu’il y ait un monde parce que Dieu peut etre trompeur et nous faire voir affecter de maniere que nous serions comme ceux qui revent ou comme ceux a qui on a coupé une jambe et qui la sentent sans l’avoir ce raisonnement dis je n’est concluant que pour ceux qui croyent que l’ame sent independamment des organes[1], car dans les deux cas cités l’ame sent par le moien des organes, et ces deux cas même prouvent qu’il y a de la matiere.

- - - - -

Passage de la main M à la main E


795

n1.

L’Histoire critique de l’établissement de la monarchie française dans les Gaules (Paris, Osmont, 1734 – Catalogue, nº 2930) de l’abbé Dubos, ouvrage dans lequel Montesquieu verra « une conjuration contre la noblesse » (EL, XXX, 10) et dont il réfutera les thèses (ibid., XXX, 23-24) s’opposait, à propos des origines de la monarchie franque, aux positions de Boulainvilliers (Histoire de l’ancien gouvernement de la France, La Haye et Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1727 – Catalogue, nº 2912) et justifiait l’absolutisme royal : voir Céline Spector, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Féodalité » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=288].

795

n2.

Dubos fut secrétaire perpétuel de l’Académie française de 1723 à sa mort en 1742 et il reçut des bénéfices et pensions sous les gouvernements qui se succédèrent pendant sa carrière (Moreri, 1759, art. « Dubos »).

796

n1.

Antonio de Solis y Ribadeneyra, Histoire de la conquête du Mexique ou de la Nouvelle Espagne, S. de Broë (trad. fr.), Paris, J. Boudot, 1691 – Catalogue, nº 3175, éd. de 1714.

798

n1.

Descartes, Méditations métaphysiques, première méditation, § 7-9 ; sur une théorie sensualiste de la connaissance chez Montesquieu, voir Céline Spector, « Montesquieu et la métaphysique dans les Pensées », RM, nº 7, 2004, p. 113-134.