M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
82
{p.77}
Eternité des peines - - - - - |
Main principale M |
83 L’affolement avec lequel les mahometans voyent
Mahométans - - - - - |
Main principale M |
84
{p.78}
Preceptes Par cette raison on ne doit faire des loix que sur des choses importantes[1] car celui qui aura violé une loy inutille diminuera de respect pour celles qui sont necessaires a la societé. Et des qu’il a est cessé d’estre fidelle en violant un point, il suit sa comodité et viole touts les autres qui le gesnent.
- - - - - |
Main principale M |
85 Come il ne faut point de præceptes de relligion pueriles il ne faut pas de meme de loix veines et sur des choses frivoles[1]
- - - - - |
Main principale M |
86
{p.79} Notre eau de vie
Eau de vie Je croy que nous leur avons aussi apporté la petite verole
Petite vérole Ces pais nous ont rendu le pian[3] qui est communique (disent quelques uns) par la piqure de certeines mouches dans un endroit ecco ecorché ce qui le communique dans le sang ou come dit un {p.80} autheur anglois par la morsure d’un serpan[4].
Les maladies mortelles
Maladies - - - - - |
Main principale M |
83 |
n1. |
Chardin, évoquant les danseuses et les courtisanes de Perse, souligne l’emprise qu’elles peuvent avoir sur leurs amants, qui se prétendent « charmez & ensorcelez » (Chardin, t. II, p. 253). |
84 |
n1. |
Cf. nº 25 et 85. |
85 |
n1. |
À lire dans la continuité du fragment précédent. |
86 |
n1. |
Le père Labat, source principale de cet article, note la passion des Caraïbes pour l’eau de vie et les liqueurs fortes (Jean-Baptiste Labat, Nouveaux voyages aux îles de l’Amérique […], Paris, G. Cavelier, 1722, t. II, p. 26 – Catalogue, nº 2746). |
86 |
n2. |
Nom donné à la fièvre jaune. Le vaisseau du roi de France, l’Oriflamme, revenu de Siam à la suite de l’expulsion des Français (1688), en passant par le Brésil, pays gravement touché par cette maladie, l’aurait introduite à la Martinique (Jean-Baptiste Labat, Nouveaux voyages aux îles de l’Amérique […], Paris, G. Cavelier, 1722, t. I, p. 72). |
86 |
n3. |
Selon Labat, les Européens ont apporté dans les îles la petite vérole et y ont contracté le pian (Jean-Baptiste Labat, Nouveaux voyages aux îles de l’Amérique […], Paris, G. Cavelier, 1722, t. IV, p. 366). |
86 |
n4. |
Montesquieu ne reprend pas Labat, qui confond le pian avec le « mal de Naples », c’est-à-dire la syphilis (Jean-Baptiste Labat, Nouveaux voyages aux îles de l’Amérique […], Paris, G. Cavelier, 1722, t. IV, p. 358) et qui invoque deux causes possibles de ce mal : la corruption de l’air et des aliments, le commerce des femmes (ibid., t. IV, p. 360). Dans le Spicilège, c’est l’hypothèse de la contamination par la « morsure » d’une mouche qui est attribuée à un « anglois » et la référence au serpent a disparu (nº 517). |
86 |
n5. |
Le Rhedi des Lettres persanes, évoquant la syphilis et les métaux précieux d’Amérique, déplorait que les voyages aient répandu les maladies plutôt que les richesses (LP, 102 [105], p. 417, l. 24-25 ; cf. nº 1813 ; EL, XIV, 11 ; voir nº 77). |