M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
832 BallanceMis dans les loix : - - - - - |
Main principale M |
833
{p.535}
Batailles - - - - - |
Main principale M |
834 Allemands
Le grand nombre de nos officiers contribue a nous doner cette pointe : tout notre premier rang est officier :
- - - - - |
Main principale M |
835 Imitation - - - - - |
Main principale M |
836 Ce que Mr Vandale dit de la perfi friponerie des pretres ne me par sur les oracles[1] ne me paroit nullement prouvé il y a grande aparance qu’ils estoint deçus[2] eux {p.536}
Oracles
{p.537} Na Mr Icman Hickman[6] explique la fiole du sang de St Janvier par de l’huile d’anis bien rectifiee melee avec je croy de bon esprit de vitriol bien rectifie ce qui la rend si susceptible des changemens du chaut et du f[r]oit que l’attouchement suffit : or cela fut regardé come miraculeux avant l’invention des termomettres et l’on crut que cela estoit sang parce que cela estoit rouge.
Il y a contre moy l’histoire du livre de Daniel de la fourbrie des pretres de Darius Medus je ne scay si elle se trouve dans un livre canonique sans cella elle auroit bien l’air d’une comp histoire faite a plaisir[7] : et on voit par le peu de succes de ces pretres combien il estoit aisé de les conveincre : en un mot c’est un fait singulier.
Imposteurs |
Main principale M |
832 |
n1. |
La formule est insérée dans L’Esprit des lois (XX, 23 : Derathé, t. II, p. 17), où Montesquieu précise « à quelles nations il est désavantageux de faire le commerce ». S’il récuse le mercantilisme à propos des pays riches qui ont intérêt à s’ouvrir aux échanges, il considère que, par suite du déficit structurel de leur balance commerciale, les nations pauvres doivent préférer l’autarcie afin d’assurer leur autosuffisance : voir Céline Spector, Montesquieu et l’émergence de l’économie politique, Paris, H. Champion, 2006, p. 193-194. |
834 |
n1. |
Au sens de « resolution constante », ténacité, comme dans les expressions pousser ou tourner sa pointe : voir Furetière, 1690, art. « Pointe ». |
836 |
n1. |
Antoine Van Dale (1638-1710), auteur du De Oraculis Ethnicorum (Amsterdam, H. et T. Boom, 1683) qui a servi de base à l’Histoire des oracles de Fontenelle. La thèse chrétienne orthodoxe considérait les oracles païens comme œuvres des démons et du diable, qui cessèrent à la venue de Jésus-Christ. Van Dale n’y voit que la manifestation de la fourberie des prêtres des sanctuaires ; voir Jonathan I. Israël, Les Lumières radicales, la philosophie, Spinoza et la naissance de la modernité (1650-1750) [1re éd. en anglais 2001], Paris, Éditions Amsterdam, 2005, p. 409-413 ; Spicilège, nº 421. |
836 |
n2. |
« Tromper adroitement. Il ne faut pas se laisser decevoir aux belles apparences » (Furetière, 1690, art. « Décevoir »). |
836 |
n3. |
Montesquieu a consigné ses observations faites à Naples le 30 avril 1729 concernant la liquéfaction du sang de saint Janvier (Voyages, p. 311 et 313-314). |
836 |
n4. |
Johann Carl Schott (« Mr Schot »), érudit attaché à la cour de Prusse, partageait l’opinion de Van Dale sur la fourberie des prêtres païens et expliquait l’oracle de Delphes par une invention cachée actionnée par la Pythie (Explication nouvelle de l’apothéose d’Homère, représentée sur un marbre ancien, de l’usage du trépied de Delphes, et de l’emploi des engastrimythes [1re éd. en latin, 1709], Amsterdam, J. Boom, 1714, p. 94-95). |
836 |
n5. |
Compte rendu de l’ouvrage de Schott dans le Journal littéraire (VI, novembre et décembre 1714, p. 347 et suiv.). |
836 |
n6. |
Peut-être Nathaniel Hickman, médecin, membre de la Royal Society, de la loge de la Horn Tavern à Westminster, précepteur du duc de Kingston, lié à Buffon, féru d’histoire naturelle et de peinture, qui séjourne avec son élève en France et en Italie en 1730-1732 ; voir Shackleton, p. 107-108 ; Françoise Weil, « La correspondance Buffon-Cramer », Revue d’histoire des sciences, vol. 14, nº 2, 1961, p. 121, note 4. |
836 |
n7. |
Le chapitre 14 du livre de Daniel, qui raconte l’imposture des prêtres de Bel, est étranger au canon hébraïque et considéré comme « du deuxième canon » dans la bible catholique (La Bible, Le Maître de Sacy (trad.), Paris, R. Laffont, 1990, « Introduction », p. XIV-XV). |