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Pensées 845 à 849

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M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

845

Auteurs persoñages de theâtre

Quand on lit les livres on trouve les homes meilleurs qu’ils ne sont parce que chaque autheur ne manquant point de vanité cherche a faire croire qu’il est plus honete home qu’il n’est en jujant toujours en faveur de la vertu : enfin les autheurs sont des personages de theatre

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Main principale M

846

Petits ouvrages

J’aprouve le gout de la nation angloise pour les petits ouvrages. Come on y pense beaucoup on trouve d’abord qu’on a tout dit, les nations ou l’on ne pense guere apres avoir parlé, sentent leur indigence et qu’il y a encore a dire : quelque chose a dire

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Main principale M

847

{p.541} On pense jujer par la soumission que l’on a naturelement pour son confesseur combien il a este facile d’aller a la sommission pour le pape :

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Main principale M

848

Desaveu

St Louis apelle le desaveu[1] un grand peche mortie qui fait perdre l’ame et le fié[2], effectivement come dans ce temps là les biens des seigneurs ne consistoint que dans leurs vasseaux nyer le vasselage estoit lesleur [deux lettres biffées non déchiffrées] faire le plus grand prejudice qu’on peut leur faire cela fit que les ancienes reconoissances estoint si courtes si generales si peu precises le vasselage ou la redevance se conoissant par le fait, et la possession se renouvelant sans s’exerçant sans cesse.

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Main principale M

849

Vérole

Sans la verole les honetes femmes seroint perdues. Tout le monde prendroit des courtisanes. C’est donc la verole qui produit la galentrie[1]

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Main principale M

848

n1.

« Se prend pour la dénégation formelle & expresse que fait le nouveau vassal de faire la foi & hommage à son Seigneur, déniant que son fief relève du fief dominant possédé par le Seigneur supérieur, soit en s’avouant vassal d’un autre Seigneur, soit en soutenant son fief être en franc aleu » (Claude-Joseph de Ferrière, Nouvelle introduction à la pratique ou Dictionnaire des termes de pratique, de droit et de coutumes, Paris, C. Prudhomme, 1734, t. I, art. « Desaveu »).

848

n2.

Les Établissements de S. Louis (liv. II, chap. 29), compilation de textes juridiques composée en 1272-1273 (EL, XXVIII, 37-38), sont cités d’après l’Histoire de S. Louis IX. du nom roi de France, écrite par Jean sire de Joinville sénéchal de Champagne : enrichie de nouvelles observations et dissertations historiques. Avec les établissemens de S. Louis, le conseil de Pierre de Fontaines, et plusieurs autres pièces concernant ce règne, tirées des manuscrits, par Charles du Fresne, seigneur du Cange (Paris, S. Mabre-Cramoisy, 1668, p. 67).

849

n1.

Dans L’Esprit des lois, Montesquieu attribuera moins cyniquement une autre cause à la naissance de la galanterie : « le désir de plaire » (XXVIII, 22).