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Pensées 921 à 925

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume II

921

Les betes

Betes

sont plus hureuses que nous elles fuient le mal mais elles ne creignent point la mort dont elles n’ont aucune idée.

- - - - -

Main principale M

922

La plus part des homes sont plus capables de faire de grandes actions

Grandes actions

que de bonnes

- - - - -

Main principale M

923

{f.15v} [Passage à la main E] Ceux qui font des digressions font croyent être comme ces hommes qui ont de grands bras et qui atteignent plus loin.

- - - - -

Passage de la main M à la main E

924

[Passage à la main M] Les cas de consciance

Cas de conscience

que les philosophes payens se sont proposés marquent une si grande candeur d’ame et tant de delicatesse qu’il y a peu de chretiens qui osent se jujer sur leurs principes voyes le cas du marchant de bled bled dans les Offices de Ciceron[1]

Voyes mon Traite des devoirs :

On voit avec plaisir que la charité chretiene n’exige guere de nous que ce que les payens sentoint que l’humanité et l’amour du bien commun exigoit d’eux[2]

- - - - -

Passage de la main E à la main M

925

Si le sistheme de l’abé Dubos

Abbé Dubos

est vray quelle seroit l’origine des servitudes en France[1]

- - - - -

Main principale M


924

n1.

Cicéron examine le cas d’un homme qui va vendre sa marchandise à Rhodes, où le blé manque et est très cher. Ce commerçant sait que, comme lui, des marchands sont partis d’Alexandrie pour vendre leur blé. Doit-il avertir les habitants de Rhodes de leur prochaine arrivée ou la tenir secrète pour faire un meilleur profit ? (Des offices, III, 12).

924

n2.

Cf. Traité des devoirs, OC, t. 8, p. 437, l. 7-12.

925

n1.

En niant la conquête franque (voir nº 100, 795), l’abbé Dubos niait aussi, contre Boulainvilliers, que les Francs eussent réduit les Gaulois « à une condition approchante de la servitude » (Histoire critique de l’établissement de la monarchie française dans les Gaules, Paris, Osmont, Hourdel, Huart l’Aîné, David le Jeune, Clousier, Chaubert et Gissey, 1734, t. I, « Discours préliminaire », p. 2 ; t. III, liv. VI, chap. 10, p. 413 – Catalogue, nº 2930). Dans L’Esprit des lois, Montesquieu adopte une position médiane : s’il réfute Boulainvilliers en affirmant que la conquête des Francs n’a pas établi la servitude de la glèbe (XXX, 5 et 10), il explique l’origine des servitudes chez les Francs par le « droit des gens » qui s’est appliqué dans les guerres que se livrèrent les nations conquérantes et les prétendants à la couronne franque (EL, XXX, 11). Sur la critique du « système » de l’abbé Dubos, voir ibid., XXX, 25.