Chapitre 73
Capitulum LXXIII1caput 72 1536.
Pungitivus [l’épinoche commune1Selon Kitchell & Resnick 1999, 1694, s. v. Pungicius, et n. 245-248, pungitivus est une variante, plus fréquente que
pungicius, du nom de ce poisson, identifié
avec l’épinoche commune (Gasterosteus aculeatus Linné,
1758). Aucune mention n’en est faite chez Pline. Dans les Synonymia nominum piscium de Peter Artedi, 1738,
p. 80, on trouve sous le nom gasterosteus la
mention du pungitivus, dont le nom est
emprunté à Jean de Cuba et Albert le Grand, et celle de la spinachia, qui vient de Jean de Cuba. Ces termes
latins ont été réutilisés par les nomenclateurs pour nommer trois
genres de la famille des gasterosteidae :
Gasterosteus Linné, 1758 ; Pungitius Cotte, 1944 ; Spinachia Cuvier, 1816. La
comparaison des descriptions du pungitivus et
de la spinachia ne permet pas d’affirmer
qu’une distinction a été faite par les encyclopédistes médiévaux,
qui ont été marqués par la présence des épines devant la nageoire
dorsale, mais la mention de la couleur rouge dont se pare le mâle au
printemps est une caractéristique de l’épinoche commune. Voir Muus
et al. 1998, 157.] [+][VB 17,
81 De
pungitiuo [-]][+]
Pungitivus [+][VB 17, 81 De pungitivo [-]][+]
[1] [•] VB
[1] [•] VB
~
1Selon Kitchell & Resnick 1999, 1694, s. v. Pungicius, et n. 245-248, pungitivus est une variante, plus fréquente que pungicius, du nom de ce poisson, identifié avec l’épinoche commune (Gasterosteus aculeatus Linné, 1758). Aucune mention n’en est faite chez Pline. Dans les Synonymia nominum piscium de Peter Artedi, 1738, p. 80, on trouve sous le nom gasterosteus la mention du pungitivus, dont le nom est emprunté à Jean de Cuba et Albert le Grand, et celle de la spinachia, qui vient de Jean de Cuba. Ces termes latins ont été réutilisés par les nomenclateurs pour nommer trois genres de la famille des gasterosteidae : Gasterosteus Linné, 1758 ; Pungitius Cotte, 1944 ; Spinachia Cuvier, 1816. La comparaison des descriptions du pungitivus et de la spinachia ne permet pas d’affirmer qu’une distinction a été faite par les encyclopédistes médiévaux, qui ont été marqués par la présence des épines devant la nageoire dorsale, mais la mention de la couleur rouge dont se pare le mâle au printemps est une caractéristique de l’épinoche commune. Voir Muus et al. 1998, 157.
2L’épinoche commune a deux à quatre épines dorsales.
3Quand le mâle revêt sa livrée nuptiale, le rouge s’étend de la bouche jusqu’au ventre, tandis que le reste de son corps se couvre d’un beau dégradé bleu-vert-doré.
4Les lettres u et n ont été interverties dans les éditions de l’Hortus sanitatis et dans le texte de Vincent de Beauvais de Douai, qui donnent (maculis) nudati, « dépourvus de taches ». La logique nous amène à adopter la leçon donnée par VB2 d’après Thomas de Cantimpré, (maculis) undati, « couverts de taches », dans la mesure où le ventre de l’épinoche femelle porte de petites taches rondes bien visibles. En revanche, contrairement à ce qui est dit ici, cette description ne s’applique pas au mâle, dont l’abdomen est plutôt strié.
5L’épinoche commune femelle pond entre 100 et 400 œufs. Pendant une semaine, le mâle défend contre les prédateurs le frai (de 300 à 1 000 œufs) de plusieurs femelles qui ont pondu dans un même nid. Voir Muus et al. 1998, 157.
Annotations scientifiques
- Donec tempor euismod sagittis
- Cum sociis natoque penatibus
- Morbi tempus nulla sed quam vestibulum
- Donec eleifend aliquam interdum