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Acte n° 80 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – règlement cathédral
G[illes], évêque d’Évreux, accorde aux chanoines du chapitre d’Évreux le droit d’attribuer librement, juste avant leur mort, leur part des revenus communs pour l’année en cours à un ou deux prêtres du chœur de la cathédrale. Soucieux de pourvoir à la tranquillité et à la sécurité des chanoines, il leur donne également le droit de convoquer et d’excommunier ceux qui porteraient atteinte à leurs revenus, à leurs possessions ou à leurs dignités, se réservant pour lui-même l’amende pécuniaire et l’absolution, s’il est présent.

Acte n° 81 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – règlement cathédral
Gilles, évêque d’Évreux, notifie que les chanoines du chapitre, en vertu d’une coutume, distribuaient un pain à chaque prêtre du diocèse le jour où était célébré le synode, ce qui causait un grand tort aux chanoines et était d’une piètre utilité pour les prêtres. Il décide, en synode et avec l’accord de tous, pour la tranquillité et le salut des chanoines, que ceux-ci, libérés de cette mauvaise coutume, devront faire preuve de charité fraternelle et canonique envers les prêtres ayant charge d’âmes dans le diocèse, à la mort de ces derniers, de sorte que ces prêtres, après que leur nom aura été écrit dans le catalogue des chanoines, reçoivent pour toujours autant de prières et de bienfaits spirituels que les chanoines eux-mêmes après leur mort. Gilles confirme cela de son sceau à la demande des chanoines et des prêtres.

Acte n° 244 – 1220, 15 août – charte – règlement cathédral
R[aoul], évêque d’Évreux, modifie l’usage des cierges dans la cathédrale d’Évreux. Sachant que l’évêque est tenu de fournir la cire pour le luminaire de la cathédrale et que, en vertu d’une ancienne coutume, sept cierges sont allumés sur le candélabre lors des fêtes solennelles les plus importantes, sachant également que la fête de l’Annonciation était célébrée jusque-là sans cette forme de solennité, Raoul décide que, dorénavant, l’Annonciation sera célébrée à la manière des fêtes solennelles les plus importantes, l’évêque devant fournir de la cire pour que sept cierges brûlent sur le candélabre pendant la célébration. Par ailleurs, dans la mesure où l’église d’Évreux célèbre solennellement la fête des saints Abdon et Sennen, qu’elle vénère et dont elle conserve des reliques, l’évêque décide que, dorénavant, sept cierges brûleront également sur le candélabre pendant la célébration de cette fête, que celle-ci aura lieu aussi bien à la cathédrale que dans les autres villes [du diocèse], et qu’elle sera annoncée au peuple, afin que celui-ci vienne y assister. En vertu d’une ancienne coutume, quatre cierges brûlent en permanence sur le grand autel de la cathédrale, pour les célébrations, les jours de fêtes et la veille de ces jours. Jusque-là, deux de ces cierges étaient retirés de l’autel lorsqu’il était nécessaire de les emporter en présence de l’évêque ou du chanoine chargé, pour la semaine, de desservir la cathédrale, de les emporter en procession ou de les transporter ailleurs si nécessaire. L’évêque interdit qu’il en soit fait ainsi dorénavant : les quatre cierges devront rester en permanence sur l’autel, et deux cierges portatifs seront placés dans la cathédrale, dont ils pourront être sortis pour être emportés là où cela sera nécessaire. Ces décisions sont prises avec l’accord du chapitre d’Évreux.