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Pensées 148 à 152

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

148

Obedite principibus etiam discolis[1], et certainement un chretien qui se sera {p.131} revolté contre un empereur parce qu’il aura ete idolâtre faisoit mal parce que la constitution de l’etat etoit que l’empire devoit etre entre les mains des princes idolatres

- - - - -

Main principale D

149

[Passage à la main M]

La Bruyère

Ce qu’a dit La Bruyere un home a inventé une histoire a force de la raconter il se persuade a la fin qu’elle est vraye est tres bien dit[1], c’est qu’il se souvient mieux qu’il l’a racontée qu’il ne se souvient qu’il l’a inventée. Si cela est vray quelle doit estre la force des prejugés de l’enfance

- - - - -

Passage de la main D à la main M

150

Si

Voleurs

les voleurs qui ne tuent point n’estoint point punis de mort ils ne tueroint point aussi surs d’eviter par la la potance

- - - - -

Main principale M

151

Mistere de la grace on voit dans la
[Passage à la main D]

Anglois

Les Anglois ont la commodité de faire courir toutes sortes de libelles par le moyen de leur poste a pied

C’est pour cela qu’on n’a pas voulu l’etablir a Paris

, la reine temoigna au parlement de 1713 qu’elle desireroit qu’on {p132} etablit une loi pour reprimer la fureur des libelles, le parlement le refusa et un membre dit que cela rendroit le gouvernement trop puissant[1].
- - - - -

Passage de la main M à la main D

152

Il

Angleterre

n’est point de l’interet de la France de faire une alliance offensive et deffensive avec l’Angleterre, le secours de la France est prompt, mais celui de l’Angleterre est long et incertain a cause des deliberations, il est vrai que la France est plus exposée que l’Angleterre est qu’ainsi elle a plus souvent besoin de secours[1].

Main principale D


148

n1.

« Soyez soumis à vos maîtres, même à ceux qui sont rudes et fâcheux » : reprise approximative d’un verset de la Vulgate (I Pierre, II, 18 ; La Bible, Le Maître de Sacy (trad.), Paris, R. Laffont, 1990, p. 1581).

149

n1.

« Un homme du peuple, à force d’assurer qu’il a vu un prodige, se persuade faussement qu’il a vu un prodige » (La Bruyère, Les Caractères, « De quelques usages », 4 (IV), Paris, R. Garapon (éd.), Garnier Frères, 1962, p. 414 – Catalogue, nº 660, 11e éd. de 1714).

151

n1.

Le London Penny Post, créé en 1680, distribuait le courrier à pied dans Londres et ses environs et déjouait la censure. Les dernières années du règne d’Anne Stuart (1665-1714) furent marquées par la prolifération des écrits polémiques des partis whig et tory. La reine réclama en vain à plusieurs reprises l’intervention du Parlement (Recueil des nouvelles ordinaires et extraordinaires, Paris, Bureau d’adresse, 1714 ; Gazette du 6 mai 1713, p. 214-215 ; Histoire d’Angleterre de M. de Rapin Thoyras, La Haye, J. Van Duren et P. de Hondt, 1735, t. XII, p. 590, 602 ; Susan E. Whyman, « Postal Censorship in England, 1635-1844 », Princeton Partnership Conference on the History of Censorship, septembre 2003.

152

n1.

Article transcrit entre 1727 (voir nº 17) et le départ de Montesquieu en avril 1728. L’alliance franco-anglaise impulsée sous la Régence (« entente du Hanovre », 1716), élargie à la Hollande, visant à faire accepter le découpage de la monarchie espagnole après le traité d’Utrecht (1713), s’était confirmée par le traité d’Herrenhausen en 1725 (Lucien Bély, Les Relations internationales en Europe : XVIIe-XVIIIe siècles, Paris, PUF, 1992, p. 457-471). Sur la vitesse de réponse d’un pays aux agressions étrangères, cf. nº 271, 561 ; Réflexions sur la monarchie universelle en Europe (OC, t. 2, p. 360-361) ; EL, IX, 6.