M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
164
{p.138}
Gens grossiers - - - - - |
Main principale D |
165 Rabelais.
Je l’ay lu depuis avec plaisir. Rabelais - - - - - |
Main principale D |
166 Je
Reflexions morales du P. Quesnel |
Main principale D |
Main principale D |
168 Dixit
Athéisme - - - - - |
Main principale D |
164 |
n1. |
« À l’intérieur, y croira qui veut, des êtres qui sont à peine encore des hommes, et plutôt des créatures à demi-bestiales. Les Blémyes sont dépourvus de tête, ils ont le visage sur la poitrine. Les Satyres, à part l’apparence extérieure, n’ont rien d’humain. Les Gamphasantes, sans feu ni lieu, vaguant à l’aventure, occupent ces territoires plutôt qu’ils ne les habitent » (nous traduisons). Montesquieu mêle ici deux passages de la Chorographie de Pomponius Mela (I, 4, 23 et I, 8, 48), dont il possédait deux éditions (Paris, 1540 – Catalogue, nº 2629 ; Anvers, C. Plantini, 1582 – Catalogue, nº 2630). |
165 |
n1. |
Montesquieu possède une édition de 1663 (Catalogue, nº 2256). Il a révisé son jugement sur Rabelais dans la note en marge (secrétaire E, 1734-1739) et à propos de la gaieté et de la plaisanterie qu’il a comparées chez divers auteurs (nº 1114 et 1533) ; voir dans le Spicilège (nº 561) une liste de livres à lire, dans laquelle le nom de l’auteur du Pantagruel a été biffé. |
166 |
n1. |
Il s’agit des Réflexions morales sur le nouveau testament condamnées par la bulle Unigenitus, dont Montesquieu possédait une édition dans Le Nouveau Testament en français […] (Paris, [A. Pralard], 1693 – Catalogue, nº 35). |
167 |
n1. |
Pour Huet, selon la thèse du plagiat, les croyances égyptiennes étaient toutes inspirées des livres de Moïse (Demonstratio Evangelica, Paris, 1672 ; voir nº 78, note 6). L’addition du terme « jacobite » (secrétaire E, 1734-1739) explicite la comparaison entre la diaspora irlandaise installée en France, à la suite de la défaite de Jacques II contre Guillaume d’Orange en 1690 (bataille de la Boyne), et les Hébreux vivant en Égypte, comparaison qui ridiculise la thèse de l’antériorité et de l’influence mosaïques. |
168 |
n1. |
« L’insensé a dit dans son cœur ; il n’y a point de Dieu » (Psaumes, XIV (Vulgate, XIII), 1 ; La Bible, Le Maître de Sacy (trad.), Paris, R. Laffont, 1990, p. 661). Le passage a été fréquemment invoqué par les prédicateurs, comme Bossuet et Bourdaloue, pour fustiger l’athéisme. Montesquieu, qui récuse ici une interprétation contredisant l’Histoire et le texte biblique, n’adhère pas pour autant à la thèse du consentement universel ; voir Pensées, nº 64. |