M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
215 Libertes
Libertés de l’eglise gallic Ces libertés ne sont pas les libertés de l’eglise {p.237} dans le sens qu’on l’entend c’est a dire les libertés des ecclesiastiques car elles sont presque toujours contraires aux privileges qu’ils pretendent avoir ce sont les libertés du peuple de France qui a droit de soutenir l’independance de ses loix
II ne faut pas dire qu’elles soient fondées sur tout ce qui est porté par les anciens canons car il est impossible de citer la France seroit bien malhureuse si elle estoit obligée d’acquitt de suivre d’accepter come loy les collections qui en ont esté faittes
Ces libertés ne sont fondées que sur le droit des gens qui veut qu’une nation qui se gouverne par ses propres loix et n’a pas esté subjuguée, ne soit point sommise a une a l’egart du temporel l’egard du temporel[ a une] puissance etrangere et sur la rais raison qui et a l’egard du spirituel sur le droit divin droit qu qui veut que le concile soit au dessus du pape et sur la raison qui le veut aussi n’y ayant point de corps qui n’ait plus d’authorité tout entier que divisé
- - - - - |
Main principale M |
216
{p.238} [Passage à la main D]
Mal vénérien Le Novus orbis dit qu’en 1506 la verole ravagea le pays de Calicut, que cette maladie auparavant inconnuë y avoit eté aportée par les Portugais 17 ans auparavant[3], ce qui quadre fort avec la decouverte des Indes faite en 1493.
Dans la derniere expedition d’Ecosse [...] - - - - - |
Passage de la main M à la main D |
217
[Passage à la main M] Un ancien disoit
Esope a la Cour - - - - - |
Passage de la main D à la main M |
218 Education des colleges - - - - - |
Main principale M |
219 On ne veut pas qu’un fripon puisse devenir home de bien mais on veut bien qu’un home de bien puisse devenir fripon
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Main principale M |
215 |
n1. |
Le Traité des libertés de l’Église gallicane, de Pierre Pithou [1594], réédité et commenté à plusieurs reprises, figurant dans ses Opera sacra, juridica, historica, miscellanea (Paris, [S. Cramoisy], 1609 – Catalogue, nº 2343) fut considéré comme le code du gallicanisme. Montesquieu possédait aussi Les Recherches de la France (Paris, P. Ménard, 1643 – Catalogue, nº 3024) d’Étienne Pasquier qui s’efforce de fonder en droit ces mêmes libertés ; Catherine Maire, Dictionnaire électronique Montesquieu, art. « Gallicanisme » [en ligne à l’adresse suivante : http://dictionnaire-montesquieu.ens-lyon.fr/index.php?id=391]. |
216 |
n1. |
Mézeray, Abrégé chronologique, ou Extrait de l’histoire de France (Amsterdam, A. Schelte, 1696, t. IV, p. 395). Le « chapitre VIII » désigne par erreur le règne de « Charles VIII », objet du tome IV. L’opinion courante est que la maladie est importée des Amériques par des compagnons de Christophe Colomb d’abord en Espagne et dans le royaume de Naples (Jon Arrizabalaga, John Henderson et Roger French, The Great Pox : the French Disease in Renaissance Europe, New Haven – Londres, Yale University Press, 1997). |
216 |
n2. |
L’hypothèse n’est pas mentionnée à l’article nº 86. |
216 |
n3. |
Johann Huttich, Novus orbis regionem ac insularum veteribus incognitarum (Paris, J. Parvum, 1532, p. 213 et p. 248 – Catalogue, nº 2637). |
216 |
n4. |
Suétone décrit le visage de l’empereur, affligé d’abcès nombreux et soudains (« crebri et subiti tumores »), mais n’évoque pas d’insomnies (Vie de Tibère, 68, 2). |
217 |
n1. |
Ésope à la cour d’Edme Boursault est représenté le 28 avril 1701. Montesquieu confond sans doute avec les Fables d’Ésope ou Ésope à la ville du même auteur, représenté les 6 et 8 novembre 1710 au théâtre de la rue des Fossés Saint-Germain à Paris, alors qu’il complète sa formation en droit dans la capitale. |