M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
301 Moyen de payer les capitaux des rentes Dans ces 48 milions il en a unze ou environ de viageres
On supprimeroit les monasteres inutiles c’est a dire touts et on en vendroit les maisons et fonds en rentes perpetuelles
Ce que le roy gagneroit de rentes perpetuelles serviroit a augmenter le fonds pour creation de rentes viageres[2]
Touts les doubles emplois qui sont dans le royaume toutes pensions non militaires supprimées non retablies a mesure qu’elles viendroint a vaquer tout cela pour augmenter le fonds des rentes viageres.
{p.325} Enfin les 48 milions seroint toujours payés tout ce qui seroit diminution des viag perpetuelles seroit augmentation des viageres les rentes perpetuelles cessant on diminueroit les tailles a mesure que les viagers mourroint jusques a suppression.
Ou bien je ferois des retranchemens sur certeines parties qui ne sont pas d’absolue nec[e]ssité come plusieurs depenses de la cour et cela pour dix neuf ans je suprimerois pour dix neuf ans par ex les tables des officiers un tiers des pensions et de sur ce fonds je creerois des rentes viageres par ex si lae suppression retranchement estoit de 2 milions je creerois pour autant de rentes viageres ce qui m’eteindroit pour un milion de rentes perpetuelles je diminuerois presque autant d’un milion les aides et la gabelle idem dans les autres parties et come au bout des dix neuf ans il resteroit encore quelques parties de rentes viageres je laisserois dans les ancienes rentes viageres de la place en ne remplacant rien par ex rien les derniers trois ans pour que ceux qui auroint survecu les dix neuf ans eussent un fonds certein.
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Main principale M |
Main principale M |
303 Sire[1] l’academie francoise ne parle gueres sembleroit ne devoir parler aux roix ses protecteurs qu’avec cette eloquence qui... est l’object de son etablissement mais elle paroitra a votre majesté plus simple et plus naive l’esprit ne pase montre point quand le coeur scait parler elle vient vous tenir le langage
Permetes Sire que nous fassions part a votre m. de nos creintes nous creignions de chacun croioit creignoit de perdre un roy… ou un ami genereux ou un pere tendre
Permetes Sire que nous fassions part a votre m. de nos creintes [...]
Excusez sire si parmi tant de vertus royales nous ne pouvons nous empecher de relever celles qui vous auroint distingué de touts les Francois si vous estiés né dans la vie privée
Excusez sire si parmi tant de vertus royales nous ne pouvons nous empecher de r [...]
Chacun creignoit de perdre le chef de sa famille. il sembloit que dans le royaume vous n’ussies plus de sujets et que vous n’ussiez que des amis nous souhaitons principalement de vivre pour voir les grands choses pour lesquelles le ciel vous a conservé : [4]
Chacun creignoit de perdre le chef de sa famille. il sembloit que dans le royau [...] - - - - - |
Main principale M |
304 Je trouve que ceux q la plus part des gens ne travaillent a faire une grande fortune que pour estre au desespoir lors qu’ils l’ont faitte de ce qu’ils ne sont pas d’une illustre naissance
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Main principale M |
305 Jamais visionaire n’a eu plus de bon sens que le P Malbranche[1]
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Main principale M |
301 |
n1. |
Poursuite de la réflexion sur la dette publique de la France : cf. nº 274. |
301 |
n2. |
Sur les rentes viagères et les rentes perpétuelles, voir nº 274, note 6. |
302 |
n1. |
« La prophétesse se débat comme une […] bacchante et cherche à secouer de sa poitrine le dieu tout puissant » (Virgile, Énéide, VI, v. 78-79, A. Bellessort (trad.), Paris, Les Belles Lettres, 1967). La citation tronquée figure en tête de la rubrique « Judaici, impii et antichristiani » du Catalogue (p. 95). |
303 |
n1. |
Ébauche de harangue, autographe et donc difficilement datable. |
303 |
n2. |
La suite de cette phrase est placée en marge mais elle s’inscrit dans la continuité syntaxique du début. Pour la lisibilité nous avons choisi de placer l’addition qui suit dans le texte principal. |
303 |
n3. |
Rédaction inachevée : des éléments remplacés n’ont pas été biffés et des additions marginales ne s’insèrent pas dans la continuité syntaxique de la phrase où se trouve l’appel d’intercalation. |
303 |
n4. |
Passage difficile, dans lequel certains membres de phrase remplacés par des corrections n’ont pas été biffés et des ajouts en marge ne peuvent pas s’insérer dans la continuité syntaxique de la phrase. |
305 |
n1. |
Souvent traité de « visionnaire » par ses adversaires, Malebranche lui-même se qualifie ainsi afin de désamorcer les critiques (De la recherche de la vérité, Xe Éclaircissement, dans Œuvres, G. Rodis-Lewis (éd.), Paris, Gallimard, 1979, t. I, p. 902 ; Conversations chrétiennes, Entretien III, dans Œuvres, t. I, p. 1180). Cf. nº 1092. |