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Pensées 367 à 371

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

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M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

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Pensées, volume I

367

Autrefois les parties d’apoticaire estoint une des grandes depanses on [mot biffé non déchiffré] donoit à l’apoticaire pour l’entretien de la famille autant d’argent qu’on en donne a present a un pourvoyeur

- - - - -

Main principale M

368

On ne voudra donc jamais calculer et moy je veux le faire je veux juger de l’anciene {p.356}

Ancienne et nouvelle medecine

medecine et de la nouvelle je veux prendre les princes du temps d de la 1ere race les princes du temps de la seconde ceux du temps de la troisieme prendre dis je touts je veux prendre les princes et particuliers les plus fameux des principaux pais de siecle en siecle et voir sous quelle medecine ils vivoint plus long temps les ce qu’ont fait les decouvertes nouvelles les remedes specifiques nouveaux ce qu’ont fait les maladies ancienes : les maladies nouvelles il est certein qu’autrefois ils mouroint presque touts d’une maladie inconue d’un boucon[1] disoit le peuple et les historiens apres eux car le peuple veut toujours que les princes meurent par quelque coup extraordinaire et come les princes aiment autant a vivre dans un temps qu’un autre il faut croire qu’ils se sont de touts temps deffendus du poison avec le meme soin.
Il faut exclure de mon calcul touts les princes qui sont morts violament il faut pourtent il faut en fautire mention
{p.357} Il faut faire ce calcul et sur chaque pais comencer par la France : et je croy qu’il faudroit tacher de prendre les estats parce que la surement il n’y a pas de choix ainsi vous prenderies touts les roix touts les chanceliers touts les premiers presidens touts les archeveques de Paris et autres dioceses toutes les reines qui sont moins exposees que les roix touts ducs et duchesses de Lorraine touts ducs et duchesses de Scavoye listes d’autres princes ou seigneurs qui se suivent et en tirer des resultats : voir pour cela Morery le Pere Petau[2] :

- - - - -

Main principale M

369

Il

J’ay mis cela dans la rep. rom.

n’y a point d’authorité qui ait moins de bornes que celle du prince qui succede a la republique

Prince qui succede a la republ.

après l’avoir abatüe. Car il succede a une puissance qui n’a point de bornes qui est celle du peuple ou de la republique car le peuple n’a point de dû ny pû limiter la sa propre puissance qu’il avoit lui aussi les empereurs les rois de Danemarc les ducs de Toscane, qu’on ne sçauroit proprement apeller princes, avoint ont ils une puissance {p.358} qui n’est limitée par aucun tribunal[1].

Main principale M

370

On ne peut apeller libre un estat aristocratique[1]

Main principale M

371

Quand

République factions

dans une republique il y a des factions le parti le plus foible ne’est soufre pas plus pas accablé plus que le plus fort. C’est la C’est la republique qui est accablée.

Main principale M


368

n1.

« Morceau empoisonné » (Académie, 1718, art. « Boucon »).

368

n2.

Le Grand Dictionnaire historique de Moreri (voir nº 139, note 1) et l’Abrégé chronologique de l’histoire universelle sacrée et profane (Paris, veuve Barbin, 1708-1715) du père Denis Petau.

369

n1.

Cf. Romains, p. 205, l. 104-105 ; voir nº 1896. Les Médicis, qui régnaient sur Florence depuis le XVe siècle, de façon parfois tyrannique, s’étaient posés en défenseurs du peuple contre le patriciat. La séquence des nº 369-373 porte sur les rapports entre liberté et forme du gouvernement, réflexion poursuivie dans les articles nº 751, 884, 907, 934-935, 940, 943, 1367, 1550, 1906, autour d’un projet d’ouvrage sur la liberté politique, et dans le livre XI de L’Esprit des lois.

370

n1.

Cf. nº 884 et EL, XI, 4.