Afficher Masquer
Passages biffés :
Sauts de pages :
Changements de mains :
Mots clés en marge
(main T) :
DistinguerIntégrer
Corrections du transcripteur :

Fermer

Accueil|Présentation du projet|Abréviations|Introductions|Texte|Index

Français|English Contacts

Volume I|Volume II|Volume III|Citer le texte et les notes| Écritures|Affichage

◀

Pensées 589 à 593

▶

M :Montesquieu 1726/1727-1755.
D :Bottereau-Duval 1718-1731.
E :1734-1739.
U :1739.
H :1741-1742.
J :1742.
K :1742-1743.
F :1743.
I :1743.
L :1743-1744.
O :1745-1747.
P :Damours 1748-1750.
Q :1750-1751.
R :Saint-Marc 1751-1754.
S :1754-1755.
V :1754.
JB :Jean-Baptiste Secondat ?-1795.
T :écriture des manchettes 1828-1835

Fermer

M : Montesquieu.
D : Bottereau-Duval_1721-1731.
H : 1741-1742.
P : Damours_1748-1750.
E : 1734-1739.
L : 1742-1744.
O : 1745-1747.
T : écriture des manchettes
JB : Jean-Baptiste_Secondat.
J : 1742.
K : 1742-1743.
F : 1743.
E2 :
I : 1743.
R : Saint-Marc_1751-1754.

Fermer

Pensées, volume I

589

Parlemens

Je disois quoy que les parlemens de France n’ayent pas grande authorité ils ne laissent pas de faire du bien, on ne veut le ministere ny le prince ne veulent pas en estre desaprouvé parce qu’ils sont respectés : ils les roix sont come l’ocean dont l’impetuosité est souvent arrestée quelquefois par des herbes quelquefois par des cailloux :

Main principale M

590

{f.446r} La plus part des princes, a tout prendre, sont plus honettes gens que nous. Peut estre que dans la partie qui nous est confiee nous abusons du pouvoir plus qu’eux ; il n’y en a guere qui ne veuillent etre aimes mais ils ne peuvent pas aisement y reussir

Main principale M

591

Anglois
Religion

Il n’y a pas de nation qui ait plus de besoin de relligion que les Anglois ; ceux qui n’ont pas de peur de se pendre, doivent avoir la peur d’etre damnés[1] :

Main principale M

592

En Hollande tout service se vend

En Hollande tout service se vend[1]. Je disois un Holandois peut mourir a l’age de 80 ans sans avoir jamais fait une bonne action :

Main principale M

593

Avares
Point de petite som̃e

Je disois il n’y a pas de petittes somes pour l’avarice le duc de Malboroug[1] qui ne demenda t’il pas un cheling[2] qu’il avoit gagné pour payer, disoit il, ses porteurs et s’en alla a pied : Poltney[3] en estoit temoin a la fin il {f.446v} se pleignoit de son avarice meme

- - - - -

Main principale M

591

n1.

Cf. Notes sur l’Angleterre, Voyages, p. 504-505. Sur la propension des Anglais au suicide, voir nº 26.

592

n1.

Cf. nº 552

593

n1.

John Churchill, duc de Marlborough (1650-1722), général en chef des armées alliées pendant la guerre de succession d’Espagne, avait une réputation d’extrême avidité (Saint-Simon, III, p. 935 ; Spicilège, nº 673 ; Pensées, nº 635 ; Voltaire, Lettres philosophiques, XII).

593

n2.

Comprendre : shilling.

593

n3.

William Pulteney, comte de Bath (1682-1764), que Montesquieu avait rencontré à Londres (1729-1731), avait été nommé en 1714 secrétaire d’État à la Guerre, malgré l’opposition de Marlborough que Georges Ier avait rétabli dans toutes ses fonctions.