M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume II
869 Les Arabes immoloient sur les autels du Dieu inconnu[1] est il dit dans mon extrait de Lilius Giral. p. 73 * les Atheniens n’êtoient donc pas les seuls qui eussent une pareille divinité.
- - - - - |
Main principale E |
Main principale E |
871
{f.3r} * Ciceron dans son livre second des loix raporte ce passage du livre des pontifes sacrum commissum quod neque expiari poterit impié commissum est, quod expiari poterit publici sacerdotes expianto[1]. Il y avoit donc chez les payens des crimes inexpiables
Crimes inexpiables - - - - - Les anciennes fables
Anciennes fables - - - - - |
Main principale E |
Passage de la main E à la main M |
873
{f.3v} [Passage à la main E] Sotise des Portugais
Sottise des Portugais - - - - - |
Passage de la main M à la main E |
869 |
n1. |
Giglio Gregorio Giraldi, De deis gentium libri XVII, Bâle, J. Oporinum, 1548, « Syntagma XVII », p. 709. |
870 |
n1. |
Giglio Gregorio Giraldi, De deis gentium libri XVII, Bâle, J. Oporinum, 1548, « Syntagma XVII », p. 726 ; cf. EL, XXV, 4 : la note (a) de l’auteur renvoie à la pagination de l’édition de Bâle de 1548. |
870 |
n2. |
Comprendre : quakers. |
871 |
n1. |
« Tout sacrilège qui ne pourra être expié est un acte impie ; que celui qui pourra être expié, le soit par les prêtres publics » (Cicéron, Des lois, II, 9, dans Œuvres complètes de Cicéron, D. Nisard (éd. et trad.), Paris, Firmin Didot frères, 1864). La remarque sera reprise au début du chapitre 13 du livre XXIV de L’Esprit des lois, absent du manuscrit, consacré aux « crimes inexpiables ». Montesquieu y ajoutera une référence au jugement de l’empereur Julien sur la conversion de Constantin (voir nº 871, note 3). |
871 |
n2. |
Au sens de : donner un caractère malin ou odieux à ces motifs. |
871 |
n3. |
D’après le récit de Zosime, Constantin, qui a fait périr son fils Crispus et sa mère Hélène, demande aux pontifes comment expier ses crimes. Comme ceux-ci lui répondent que ce n’est pas possible pour des faits si atroces, il apprend d’un Égyptien qu’il n’est pas de crime qui ne puisse être expié par les sacrements de la religion chrétienne et pour cette raison il « renonce à la religion de ses pères » (Histoire romaine, II, 29 – Catalogue, nº 2732, éd. latine, Bâle, [P. Pernae], [1576]) ; sur le témoignage de Zosime, païen et ennemi des chrétiens, voir nº 1777. |
871 |
n4. |
Voir nº 122. |
871 |
n5. |
Argument contre Hobbes : voir nº 1266. |
872 |
n1. |
Cf. Spicilège, nº 589 et Pensées, nº 1881. Le père Jean Hardouin (1646-1729), jésuite, professeur de théologie et bibliothécaire du collège Louis-le-Grand, éditeur de Pline l’Ancien pour la collection « Ad usum Delphini » (1685), soutenait, entre autres théories paradoxales, que la plupart des écrits de l’Antiquité étaient des faux : voir E. Galletier, « Un Breton du XVIIe siècle à l’avant-garde de la critique : le père Jean Hardouin, de Quimper », Annales de Bretagne, t. 36, nº 3, 1924, p. 461-483 ; ibid., t. 38, nº 1, 1928, p. 171-187 ; Jean Sgard, « Et si les Anciens étaient modernes… Le système du père Hardouin », dans D’un siècle à l’autre. Anciens et Modernes, L. Godard de Donville (éd.), Marseille, CMR 17, 1987, p. 209-220. Montesquieu possédait ses Opera (Catalogue, appendice nº 5, nº 12 ; éd. de 1709 ou de 1733). |
872 |
n2. |
Les Petites Maisons désignent l’hôpital fondé en 1557 pour les fous et autres personnes infirmes ou malades. |
873 |
n1. |
Les diamants sont découverts officiellement en 1729 au Brésil, dans la région de Tejuco, en Minas Geraes. Alors que les mines des Indes étaient presque épuisées, l’importance de la production brésilienne provoqua la chute du prix des pierres brutes à partir de 1730. Le roi de Portugal fit établir en mars 1734 une compagnie à monopole pour contrôler la production, la vente et le cours du diamant brésilien (Gazette d’Amsterdam du 26 mars 1734). |