Karabo [la langouste1La langouste (Palinurus elephas Fabricius, 1787)
possède deux noms : locusta, le nom latin, et
carabus, le nom issu du grec, transcrit ici
karabo. Le κάραϐος, pourvu d’une queue, est
distingué par Aristote du καρκίνος, qui n’en a pas. Pline se trompe
en résumant Aristote et classe par erreur les langoustes (carabi) parmi les crabes (De Saint-Denis 1947,
18-19). Dans l’Hortus sanitatis figurent un
chapitre consacré au karabo et un à la locusta, dans lesquels on ne trouve pas les mêmes
informations.] et kylon [l’uranoscope2Ce poisson possède toutes sortes de noms : dans
l’Hortus sanitatis, on trouve kylo, kylone et kylon selon les éditions ; chez Thomas de
Cantimpré (TC 6, 30) et Albert le Grand (AM 24, 66 (37)), l’animal
devient kylion. Quant au chilon (ch. 21 ; voir aussi s.
v. Chilon), il semble être un animal totalement différent.
Selon Kitchell & Resnick 1999, 1687, kylion serait une forme abrégée du mot grec
καλλιώνυμος, et ce poisson serait l’uranoscope (Uranoscopus scaber Linné, 1758).
C’est ce qu’on peut déduire d’un passage du texte grec d’Aristote
(Arist. HA 506 b 14-15) dont on trouve
aussi trace chez Ael. NA 13, 4 :
« Aristote dit de ce poisson qu’il a une vésicule biliaire
volumineuse qui est située sur le lobe droit du foie, et qu’il a le
foie sur le côté gauche » (Zucker 2002, 88). Toujours selon Élien,
le trait qui confère la célébrité à ce poisson est la quantité de
bile qu’il produit. ?] [+][VB 17, 117 De karabo et kilone [-]][+]
Karabo et kylon2kylon correximus : kylone 1491
Prüss1 1536. [+][VB 17,
117 De karabo, et kilone [-]][+]
Renvois internes : Karabo : cf. Cancer, ch. 16 ; Locusta
marina, ch. 52.
Kylon : cf. Granus, ch. 41 ; Uranoscopus, ch. 102.
Lieux parallèles : Karabo dans TC, De
karabone (6, 31) ; AM, [Karabo] (24, 67
(38)).
Kylon dans TC, De kylion (6,
30) ; AM, [Kylion] (24, 66 (37)).
[1] [•] VB 17, 117, 1 Nota HSIsidore. [•] TC 6, 31La langouste vit d’ordure et de fange et c’est pour cette
raison qu’elle se souille par sa nourriture. C’est un gros
animal ; elle a une large queue, et pour cette raison elle se
retourne aisément quand elle se bat. En effet les monstres de
cette espèce s’affrontent avec une extrême violence, comme les
béliers3Cette
comparaison figurait déjà chez Aristote (Arist. HA 590 b 30-32) et Pline (Plin. nat. 9, 99)., et les factions
ennemies se protègent grâce à une foule d’alliés ; de là vient
qu’on les voit se déplacer en nombre, comme en troupeaux, et se
battre les uns contre les autres. Les animaux se battent pour
quatre raisons, à savoir : pour la fierté naturelle, pour la
nourriture, pour les unions et pour les petits ; par exemple, la
poule affronte le corbeau pour défendre ses petits, et l’oie la corneille.
[1] [•] VB 17, 117, 1 compil.Isidorus3isidorus non hab.
VB.4Le marqueur est erroné. Le texte de
Vincent de Beauvais est très proche de celui de Thomas de
Cantimpré. Le terme karabo n’apparaît
pas chez Isidore de Séville.. [•] TC 6, 31Karabo5karabos
VBd ut saepe.
stercore vivit et luto foedaturque cibo propter hoc6Le texte de l’Hortus sanitatis, repris à Vincent de Beauvais,
manque de clarté. La même idée est exprimée plus clairement par
Albert le Grand (AM 24, 67 (38)) : Lutum autem
et herbulas comedit, et ideo, cum finditur, multum de luto
invenitur in corpore suo, et par Thomas de Cantimpré (TC 6,
31) : Karabo fedatur cibo ; stercore et luto
vivit, et ideo animal ponderosum est. Et cum finditur venter eius,
multum de luto invenitur in eo.. Animal ponderosum
est ; caudam habet latam, et ideo, quando pugnat, leviter se
vertit. Hujus enim generis monstra fortissime pugnant inter se
velut arietes muniuntque se multitudine sociorum adversae
partes. Unde frequenter visi sunt ambulare, sicut greges, ad
invicemque bella partiri. Fiunt autem in animalibus bella quattuor
de causis, scilicet propter naturalem superbiam, propter cibum,
propter coitum, propter fetum ; sicut gallina propter fetum cum corvo pugnat et anser cum cornice.
Propriétés et
indications
Operationes
[2] [•] VB 17, 117, 2A. Aristote. [•] Arist. HA 523 b 5-8 MSLa langouste, comme le cancer, n’a
pas de sang : elle a une carapace à l’extérieur et elle est molle
à l’intérieur ; sa carapace n’est pas comestible4Dans le chapitre 16, Cancer, on trouve exactement les mêmes
indications, mais le terme nutribile
(comestible), qui n’a guère de sens ici, y est remplacé par conteribile (cassable), plus cohérent.,
mais elle brûle5L’indication immo recipit
ignem, « elle supporte le feu », ne provient pas du texte
grec, dans lequel Aristote précise que la carapace se brise en
éclats, pas plus que la précision nec est
nutribile, « et elle n’est pas
comestible »..
[2] [•] VB 17, 117, 2A. Aristoteles. [•] Arist. HA 523 b 5-8 MS
— Et est etiam
aliud genus quod dicitur mollis teste, et est omne, quod est durum
extra et molle intra ; et non est contritibile illud durum, immo
recipit ignem ut karabo et cancer.Karabo, sicut et cancer, sanguinem non habet. Durum habet extra et molle
intra ; nec est nutribile illud durum ; immo recipit
ignem.
[3] [•] VB 17, 117, 2B. [•] Arist. HA 590 b 19 MSComme le cancer, elle ramasse les
poissons au fond de la mer avec ses deux palpes labiaux6Le texte original d’Aristote
parlait des pinces, devenues labiis (palpes
labiaux ?) dans la traduction de Michel Scot., les coupe en
deux et les porte à sa bouche.
[3] [•] VB 17, 117, 2B. [•] Arist. HA 590 b 19 MS
— Accipit cum duobus suis labiis et dividit ea in duas
partes et ducit ad os suum, sicut facit cancer.Accipit autem pisces sicut cancer in profundo maris cum duobus labiis suis, eosque
in duas partes dividit et ad os suum ducit.
[4] [•] VB 17, 117, 2C. [•] Arist. HA 490 a 2 MSLa langouste, qui fait partie des poissons à chair ferme,
se déplace, grâce à sa queue, d’un mouvement rapide, comparable à
un battement d’ailes.
[4] [•] VB 17, 117, 2C. [•] Arist. HA 490 a 2 MS
— Moventur [locustae] cum sua cauda motu veloci sicut motus alarum
suarum.Karabo ex piscibus durae carnis movetur cum cauda
sua7sub Prüss1. motu veloci
sicut motu alarum suarum.
[5] [•] VB 17, 117, 2D. [•] Arist. HA 549 b 24-27
MSIl existe une espèce, de laquelle est issue
la langouste7Les
termes et ex eis generatur karabo, « et de
ceux-ci [les œufs] est issue la langouste », ont été repris par
Vincent de Beauvais puis par l’auteur de l’Hortus sanitatis à la traduction de Michel
Scot, sans être compris. De plus, le texte de Michel Scot faisait
déjà contresens sur la phrase d’Aristote. Aristote disait en
effet : « Les crustacés qu’on appelle “ourses” font leurs œufs à
peu près à la même époque que les langoustes. Et c’est pourquoi
elles sont très bonnes en hiver et au printemps avant la ponte,
mais très mauvaises après la ponte » (Louis 1968, 34).,
dont la chair est bonne avant la ponte, mais mauvaise après. Cette
espèce mue au printemps comme le serpent. Ainsi l’écrevisse, la langouste et les animaux à carapace molle se dépouillent
de leur vieille enveloppe.
[5] [•] VB 17, 117, 2D. [•] Arist. HA 549 b 24-27
MS
— Halkato vero ponit ova in istis temporibus et ex eis
generatur karabo. Et antequam ponit ova est bonae carnis, et post
est malae carnis. Et istud genus exuit spolium in vere, sicut
serpens, cum ponit subito, cancer vero et karabo similiter.Est autem genus quoddam, ex quo generatur karabo, [1491/vue 28] quod
est bonae carnis antequam ova ponat, postea vero malae. Hoc genus
exuit spolium in vere sicut serpens. Ita cancer et karabo senectutem exuunt et quae mollis testae
sunt.
[6] [•] VB 17, 117, 2E. [•] Arist. HA 549 a 15-19 MSAnimal marin à
carapace molle, la langouste s’unit pour être fécondée, et il en va de même
pour les céphalopodes8Ce
mode de reproduction s’oppose à deux autres modes de reproduction
des poissons, selon Aristote : celui dans lequel le mâle vient
féconder de sa semence les œufs déjà pondus, et la génération
spontanée. Dans le passage consacré à la reproduction des
langoustes, Aristote parle aussi des seiches, d’où la mention
faite ici.. [•] Arist. GA 757 b 31-33 MSLa langouste et les animaux de la même espèce, c’est-à-dire
les animaux à carapace molle, pondent des œufs après s’être
accouplés. La reproduction des céphalopodes, comme la seiche et les animaux qui lui ressemblent, se fait de la
même manière.
[6] [•] VB 17, 117, 2E. [•] Arist. HA 549 a 15-19 MS
— Animal vero mollis testae,
sicut carabo, coit et impregnatur, et sunt in eo ova per tres
menses, deinde ovat et crescunt illa ova sicut vermes. Et
similiter accidit malakie.Marinum animal
mollis testae, karabo coit et impregnatur, et malakye8malachiae VBd ut semper. similiter accidit. [•] Arist. GA 757 b 31-33 MS
— Et
huiusmodi generatio est malakie sicut sepiae et sibi similis, et
animalis mollis testae sicut karabo et sibi similis in genere,
quoniam ista ovant etiam ex coitu.Karabo et sibi simile in genere, scilicet animal mollis
testae, ovant coitu. Similiter est generatio malakye ut sepia et sibi simile.
[7] [•] VB 17, 117, 2F. [•] Arist. HA 549 a 15-19 MSChez les langoustes, seuls les mâles gardent les œufs. Mais les
céphalopodes pondent des œufs, et le mâle répand sur les
femelles sa semence comme les mâles des poissons le font sur leurs
œufs9Les céphalopodes se
reproduisent tous par fécondation interne..
[7] [•] VB 17, 117, 2F. [•] Arist. GA 758 a 14-17 MS
— […] mares autem
custodiunt ova tantum. Et malakie ovat extra, et mas eicit super
feminas sperma, sicut faciunt mares piscium sperma super ova.Maresque karabo tantum custodiunt ova. Malakye autem ovat extra, et mas ejicit super feminas
sperma sicut mares piscium super ova9On trouve la même information formulée
presque à l’identique en Arist. HA 567 b 6 MS : Et quando ovaverit femina, sequitur eam mas et super
sua ova eiciet sperma..
[8] [•] VB 17, 117, 3G. Dans le Liber de natura
rerum. [•] Arist. HA 590 b 27-29 MSLa langouste, [•] VB 17, 117, 3selon Aristote, [•] Arist. HA 590 b 27-29 MSest un poisson qui, quand il a peur, marche à reculons ;
mais quand elle n’a pas peur, elle se déplace naturellement vers
l’avant.
[8] [•] VB 17, 117, 3G. Ex Libro de naturis rerum10Cette précision ne
figure pas chez Thomas de Cantimpré, du moins dans le texte de
l’édition Boese, mais chez Aristote.. [•] Arist. HA 590 b 27-29 MS
— Et
quando non timuerit, ambulat naturaliter ad anterius et ejicit
cornua ad unum latus. Et cum timuerit, retrocedet.Karabo [•] VB 17, 117, 3secundum Aristotelem
[•] Arist. HA 590 b 27-29 MSest piscis qui, quando timet, retrocedit ; quando vero non
timet, ambulat ad anterius11interius 1491 Prüss1 1536. naturaliter.
[9] [•] VB 17, 117, 3H. Nota HSDans le même livre. [•] TC 6, 30Le kylon est un animal marin qui,
contrairement à la disposition générale voulue par la nature, a le
foie à gauche, la rate à droite10L’inversion du foie et de la rate est la seule
caractéristique pour laquelle le kylon
semble avoir été célèbre, et c’est l’unique indication que donnent
Thomas de Cantimpré et Albert le Grand. Aristote mentionne à deux
reprises l’inversion des deux organes comme une monstruosité, mais
il ne cite pas d’animal chez qui ce phénomène serait la norme (Arist. HA 507 a 21-26 MS). Rondelet signale
à propos de ce poisson le caractère particulièrement développé de
la vésicule biliaire (Libri de piscibus
marinis, livre X, ch. 13) et la quantité de fiel qu’il
produit (ibid., livre III, ch. 20), mais il
ne dit rien d’une inversion des organes.. En effet, pour
tous les animaux terrestres, les grands comme les petits, c’est
l’inverse.
[9] [•] VB 17, 117, 3H. compil.In12in — libro non hab.
VB. eodem libro13Le chapitre De
kylion de Thomas de Cantimpré est plus long, mais il ne
comporte pas d’autres informations concernant
l’animal.. [•] TC 6, 30Kylon14kylo Prüss1 kilon VB2 chylon VBd.15Nous retenons le terme kylon pour ce poisson, la graphie kylone du titre des éditions de l’Hortus provenant de la forme à l’ablatif
présente dans le titre de Vincent de Beauvais. est animal
marinum quod contra naturae communis ordinem habet hepar in
sinistro, splen in dextro. Nam in omnibus animantibus16animalibus 1536. terrae, magnis et parvis, est e
converso.
~
1La langouste (Palinurus elephas Fabricius, 1787)
possède deux noms : locusta, le nom latin, et
carabus, le nom issu du grec, transcrit ici
karabo. Le κάραϐος, pourvu d’une queue, est
distingué par Aristote du καρκίνος, qui n’en a pas. Pline se trompe
en résumant Aristote et classe par erreur les langoustes (carabi) parmi les crabes (De Saint-Denis 1947,
18-19). Dans l’Hortus sanitatis figurent un
chapitre consacré au karabo et un à la locusta, dans lesquels on ne trouve pas les mêmes
informations.
2Ce poisson possède toutes sortes de noms : dans
l’Hortus sanitatis, on trouve kylo, kylone et kylon selon les éditions ; chez Thomas de
Cantimpré (TC 6, 30) et Albert le Grand (AM 24, 66 (37)), l’animal
devient kylion. Quant au chilon (ch. 21 ; voir aussi s.
v. Chilon), il semble être un animal totalement différent.
Selon Kitchell & Resnick 1999, 1687, kylion serait une forme abrégée du mot grec
καλλιώνυμος, et ce poisson serait l’uranoscope (Uranoscopus scaber Linné, 1758).
C’est ce qu’on peut déduire d’un passage du texte grec d’Aristote
(Arist. HA 506 b 14-15) dont on trouve
aussi trace chez Ael. NA 13, 4 :
« Aristote dit de ce poisson qu’il a une vésicule biliaire
volumineuse qui est située sur le lobe droit du foie, et qu’il a le
foie sur le côté gauche » (Zucker 2002, 88). Toujours selon Élien,
le trait qui confère la célébrité à ce poisson est la quantité de
bile qu’il produit.
3Cette
comparaison figurait déjà chez Aristote (Arist. HA 590 b 30-32) et Pline (Plin. nat. 9, 99).
4Dans le chapitre 16, Cancer, on trouve exactement les mêmes
indications, mais le terme nutribile
(comestible), qui n’a guère de sens ici, y est remplacé par conteribile (cassable), plus cohérent.
5L’indication immo recipit
ignem, « elle supporte le feu », ne provient pas du texte
grec, dans lequel Aristote précise que la carapace se brise en
éclats, pas plus que la précision nec est
nutribile, « et elle n’est pas
comestible ».
6Le texte original d’Aristote
parlait des pinces, devenues labiis (palpes
labiaux ?) dans la traduction de Michel Scot.
7Les
termes et ex eis generatur karabo, « et de
ceux-ci [les œufs] est issue la langouste », ont été repris par
Vincent de Beauvais puis par l’auteur de l’Hortus sanitatis à la traduction de Michel
Scot, sans être compris. De plus, le texte de Michel Scot faisait
déjà contresens sur la phrase d’Aristote. Aristote disait en
effet : « Les crustacés qu’on appelle “ourses” font leurs œufs à
peu près à la même époque que les langoustes. Et c’est pourquoi
elles sont très bonnes en hiver et au printemps avant la ponte,
mais très mauvaises après la ponte » (Louis 1968, 34).
8Ce
mode de reproduction s’oppose à deux autres modes de reproduction
des poissons, selon Aristote : celui dans lequel le mâle vient
féconder de sa semence les œufs déjà pondus, et la génération
spontanée. Dans le passage consacré à la reproduction des
langoustes, Aristote parle aussi des seiches, d’où la mention
faite ici.
9Les céphalopodes se
reproduisent tous par fécondation interne.
10L’inversion du foie et de la rate est la seule
caractéristique pour laquelle le kylon
semble avoir été célèbre, et c’est l’unique indication que donnent
Thomas de Cantimpré et Albert le Grand. Aristote mentionne à deux
reprises l’inversion des deux organes comme une monstruosité, mais
il ne cite pas d’animal chez qui ce phénomène serait la norme (Arist. HA 507 a 21-26 MS). Rondelet signale
à propos de ce poisson le caractère particulièrement développé de
la vésicule biliaire (Libri de piscibus
marinis, livre X, ch. 13) et la quantité de fiel qu’il
produit (ibid., livre III, ch. 20), mais il
ne dit rien d’une inversion des organes.
~
1caput 45 1536.
2kylon correximus : kylone 1491
Prüss1 1536.
3isidorus non hab.
VB.
4Le marqueur est erroné. Le texte de
Vincent de Beauvais est très proche de celui de Thomas de
Cantimpré. Le terme karabo n’apparaît
pas chez Isidore de Séville.
5karabos
VBd ut saepe.
6Le texte de l’Hortus sanitatis, repris à Vincent de Beauvais,
manque de clarté. La même idée est exprimée plus clairement par
Albert le Grand (AM 24, 67 (38)) : Lutum autem
et herbulas comedit, et ideo, cum finditur, multum de luto
invenitur in corpore suo, et par Thomas de Cantimpré (TC 6,
31) : Karabo fedatur cibo ; stercore et luto
vivit, et ideo animal ponderosum est. Et cum finditur venter eius,
multum de luto invenitur in eo.
7sub Prüss1.
8malachiae VBd ut semper.
9On trouve la même information formulée
presque à l’identique en Arist. HA 567 b 6 MS : Et quando ovaverit femina, sequitur eam mas et super
sua ova eiciet sperma.
10Cette précision ne
figure pas chez Thomas de Cantimpré, du moins dans le texte de
l’édition Boese, mais chez Aristote.
11interius 1491 Prüss1 1536.
12in — libro non hab.
VB.
13Le chapitre De
kylion de Thomas de Cantimpré est plus long, mais il ne
comporte pas d’autres informations concernant
l’animal.
14kylo Prüss1 kilon VB2 chylon VBd.
15Nous retenons le terme kylon pour ce poisson, la graphie kylone du titre des éditions de l’Hortus provenant de la forme à l’ablatif
présente dans le titre de Vincent de Beauvais.
16animalibus 1536.