« Conventions d’édition », in “Encomium Emmae reginae”. Éloge de la reine Emma par un clerc de Flandre, Françoise Orange (éd.), Caen, Presses universitaires de Caen (@Fontes & Paginæ – Sources médiévales), 2024, DOI : https://doi.org/10.51203/sources.puc.000209
Conventions d’édition
Le texte de la présente édition a été constitué en prenant pour base les manuscrits L, C et, exceptionnellement, P et, pour ce qui est des éditions, principalement l’édition princeps d’André Duchesne (1619), l’édition de Martin Clarentius Gertz (1917) et celle de d’Alistair Campbell (1949). Il est cependant fait référence aux autres éditeurs (Pontanus, Langebek, Maseres, Migne et Pertz) chaque fois que l’un d’eux insère dans la tradition imprimée une correction que nous posons comme lemme.
L | London, British Library, ms. Add. 33241, milieu du XIe siècle. |
C | København, Det Kongelige Bibliotek, ms. Acc. 2011/5, XIVe siècle, p. 189b-209a. |
P | Paris, Bibliothèque nationale de France, ms. lat. 6235 (olim Colbert. 5337, Regius 10504), XVe / XVIe siècle, f. 7 vo-14 vo. |
L est le texte primitif, Lmg indique une correction figurant dans la marge, fréquemment postérieure au manuscrit (m. recentissima). Le texte supplémentaire figurant en fin de C est placé à la suite du dernier chapitre du manuscrit L. Le résumé qu’en donne P figure dans l’apparat critique.
Aucun des manuscrits ne comporte toutes les divisions en livres et chapitres utilisées ici. Comme les ajouts de titres et de numéros des livres, le découpage proposé résulte d’un choix de l’éditeur, qui a généralement adopté celui de Campbell, lui-même inspiré des éditeurs précédents. Tous les ajouts et leur source sont enregistrés dans l’apparat critique. Les subdivisions des chapitres sont également de notre fait.
Pour le reste, nos principes sont ceux qui ont été appliqués par les éditions critiques déjà publiées dans cette collection.
- Dans l’apparat critique, des traits obliques signalent les lettres manquantes d’un mot dans un des manuscrits. Exemple : « tantum L corr. C : tan/// L ».
- L’orthographe est uniformisée conformément aux usages classiques :
- les diphtongues ae et oe sont restituées ;
- les lettres j et v sont utilisées, et la graphie uu est transcrite w ou vu ;
- i correspond aux graphies i et y (hiemans, hyemans) ;
- les consonnes c et t sont distinguées (socius, nuntius) ;
- les assimilations suivent l’usage du dictionnaire Le Grand Gaffiot ;
- les lettres indûment redoublées sont supprimées (oculuisse, hilares) ;
- nous n’avons pas fait figurer dans l’apparat critique quelques variantes graphiques (nichil pour nihil, michi pour mihi, velud pour velut) ;
- l’adjonction ou la suppression d’un h initial ou intérieur ne sont pas mentionnées (proœmio, pulchritudo, abundantissime).
- La notation des noms propres a été uniformisée d’après le manuscrit L ; les variantes font l’objet d’une note à leur première occurrence dans les autres manuscrits.