M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
242
{p.256}
Ce qui fait le bon comédien - - - - - |
Main principale D |
243
[Passage à la main M]
Mis a peu pres dans les Romains Fondation d’Alexandrie |
Passage de la main D à la main M |
244
Pour detruire le mauvais effet des moines en Espagne Un ministre grand qui voudra retablir l’Espagne ruinée par les moines doit augmenter leurs honeurs et diminuer peu à peu leur nombre et leur authorité
|
Main principale M |
245 Il
Alexandrie
L’ange Gabriel a apparu
|
Main principale M |
246
{p.258} [Passage à la main D]
Droit d’aubaine Droit de naufrage Lettres de repi repi pernicieuses[1],
- - - - - |
Passage de la main M à la main D |
242 |
n1. |
Michel Boyron, dit Baron (1653-1729), considéré comme le meilleur comédien français de son temps. Voir nº 143, note 2. |
243 |
n1. |
Tyr, port de Phénicie, première puissance maritime de la Méditerranée depuis la fin du IIe millénaire, est prise en 332 av. J.-C. par le conquérant macédonien qui fonde Alexandrie, entre Méditerranée et mer Rouge, dans les mois qui suivent (EL, XXI, 8) ; voir Jacques Savary des Bruslons, Dictionnaire universel de commerce, [Amsterdam], Jansons, 1726-1732, t. I, préface, p. iii. L’expansion commerciale de Tyr est exposée par Samuel Bochart dans sa Geographia sacra (Caen, P. Cardonelli, 1646 – Catalogue, nº 2609), dont Montesquieu a fait des extraits (BNF, n. a. fr., ms 15465, f. 112-140). Cf. EL, XXI, 6 : Derathé, t. II, p. 24. |
243 |
n2. |
Cf. Romains, chap. IV, p. 114, l. 103-107 : Alexandrie y est mentionnée, dans le cadre d’une réflexion sur les conditions de la puissance de Rome, à propos de la décadence de Carthage, tandis que cette séquence des Pensées (nº 243-270) est dominée par des réflexions sur les conditions favorisant le commerce et la prospérité des États ; voir aussi nº 245. |
243 |
n3. |
Les avantages économiques de ce projet avaient déjà été soulignés en 1671 par Leibniz (Mémoire de Leibniz à Louis XIV sur la conquête de l’Égypte, Paris, É. Garnot, 1840), qui préconisait la discrétion dans l’entreprise ; voir Alexandre Y. Haran, Le Lys et le globe. Messianisme dynastique et rêve impérial en France aux XVIe et XVIIe siècles, Seyssel, Champ Vallon, 2000, p. 303-306. |
245 |
n1. |
Voir Jacques Savary des Bruslons, Dictionnaire universel de commerce, [Amsterdam], Jansons, 1726-1732, t. I, préface historique, p. iv. |
246 |
n1. |
Cf. EL, XXI, 17. Par le droit d’aubaine, le roi héritait des étrangers non naturalisés, les « aubains », morts dans le royaume sans enfants nés en France. Les biens sauvés d’un naufrage, selon les régions, étaient dévolus au roi, aux seigneurs ou habitants des côtes. Par les lettres de répit, le roi accordait un délai aux débiteurs de bonne foi pour les mettre à couvert des poursuites de leurs créanciers ; voir Claude-Joseph de Ferrière, Dictionnaire de droit et de pratique […], Paris, veuve Brunet, 1769, t. I, art. « Droit d’aubaine » ; t. II, art. « Répit ». |