M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
260
{p.271}
Union de l’Angleterre avec l’Ecosse |
Main principale M |
261 L’Angleterre a peu ou point payé de dettes depuis la paix d’Utrech il est difficille qu’elle les paye 1º a cause des guerres que lui procure la succession contestée et a cause de celles que lui procureront toujours les affaires de l’empire[1]
Et celles que lui procurera Gibraltar [...] |
Main principale M |
262 Horrible
Faute de l’Espagne et du Portugal Voyes la page vis a vis.[4] - - - - - |
Main principale M |
262bis
Les friponeries se font presque toujours par le moyen de ceux qui les devroint empecher on fait aisement toutes sortes de choses deffendues [mots biffés non déchiffrés] il n’y a pour cela qu’a se servir du valet qui a coutume de faire les commissions des gredins et porter leurs fardeaux [mots biffés non déchiffrés] et un home [mot biffé non déchiffré].
- - - - - |
Main principale M |
263 Un couvent de moines placé a Bagnieres ou Bareges[1] feroit bien ses affaires dans un temps d’ignorance de la phisique et de la relligion quelles sources de richesses d’ailleurs quelle vertu que celle jointe a la puissance de la nature et celle de la confiance
|
Main principale M |
260 |
n1. |
L’acte d’Union (1707), sous la reine Anne, conclu par Robert Harley (voir nº 261), a réuni les deux royaumes en une seule monarchie. |
261 |
n1. |
Le traité d’Utrecht (1713) mit fin à la guerre de Succession d’Espagne. La « succession contestée » oppose les partisans de la dynastie hanovrienne et les jacobites, favorables aux Stuarts. Les « affaires de l’Empire » visent les conflits entre l’Angleterre et l’Autriche autour de la Compagnie d’Ostende et de la pragmatique sanction ; cf. Pensées , nº 17, 152. |
261 |
n2. |
Cf. nº 17, note 4. |
261 |
n3. |
Robert Harley, 1er comte d’Oxford et comte de Mortimer (1661-1724), secrétaire d’État de la reine Anne de 1704 à 1708, chancelier de l’Échiquier en 1710, chef du parti tory renversé en 1714, avait tenté de faire revenir le prétendant Stuart (voir Spicilège, nº 449, 506a). Les « estats d’Allemagne » désignent l’électorat de Hanovre sur lequel régnèrent George Ier (1660-1727), accusé de privilégier sa patrie d’origine, et George II (1683-1760), rois de Grande-Bretagne et d’Irlande. |
261 |
n4. |
La dynastie catalane (1137-1410) avait élevé l’Aragon au rang de puissance européenne. L’union de cette région avec la Castille, préparée par le mariage de Ferdinand II le Catholique et d’Isabelle, fut consommée en 1516 avec l’avènement de Charles Quint, qui incorpora la Flandre aux Dix-Sept Provinces des Pays-Bas (1549). |
262 |
n1. |
« [...] Villes de la Méditerranée orientale, sous domination ottomane, comme Smirne, Alep, Chypre, Seyde [anc. Sidon, auj. Saïda], Constantinople, Alexandrie, et par extension tout le commerce qui s’y pratique par les Français, Hollandais, Anglais et Italiens » (Jacques Savary des Bruslons, Dictionnaire universel de commerce, [Amsterdam], Jansons, 1726-1732, t. I, p. 999, art. « Commerce du Levant »). Une série d’articles (nº 262, 264, 266, 269, 270) concernant le rôle commercial de l’Espagne et de l’Autriche, particulièrement en Méditerranée, est transcrite dans les années des affaires de la Compagnie d’Ostende et de Gibraltar. |
262 |
n2. |
Les piastres, frappées à Séville, pouvaient être négociées sur les marchés levantins, ou bien échangées en Italie, particulièrement à Livourne, contre des espèces appréciées dans les villes de commerce du Levant. L’argent, rare en Orient, se valorisait par rapport à l’or à mesure qu’on s’éloignait vers l’est de la Méditerranée ; voir Fernand Braudel, La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II, Paris, A. Colin, t. 2, 1985, p. 436-458. Sur l’achat des piastres à Cadix, voir Jacques Savary des Bruslons, Dictionnaire universel de commerce, [Amsterdam], Jansons, 1726-1732, t. I, p. 925. |
262 |
n3. |
La pièce de huit (huit réaux) ou dollar espagnol était devenue au début du XVIIIe siècle la monnaie de référence au Levant et celle utilisée par la compagnie commerciale anglaise, la Levant Company (Alfred C. Wood, A History of the Levant Company [1re éd. Oxford, 1935], Abingdon, Cass, 1964, p. 96-97). |
262 |
n4. |
Comme l’indique la note, le texte se poursuit à la page 274, avec le nº 264. |
263 |
n1. |
Bagnères de Bigorre et la vallée de « Baredge » (auj. Barèges), au pied des Pyrénées, réputées pour leurs eaux thermales, attiraient de nombreux malades de France et d’Espagne (Thomas Corneille, Dictionnaire universel géographique et historique, Paris, J.-B. Coignard, 1708, art. « Bagneres ou Bagnieres » et « Baredge »). |