M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
291 C’est mal a propos que Mr de Ramsei Freret et les siens font leur sistheme des trois estats de l’idée des trois estats de l’home ches touts les peuples de la foelicite et innocence, de la degradation et decoruption p apres la apres la chute et de la réparation[1] car 1º les anciens philosophes sont tres inconus
Ancienne philosophie inconnue Idée de l’âge d’or L de Mongaut - - - - - |
Main principale M |
292 J’ay
Cyrus - - - - - |
Main principale M |
293 J’ay
Diable très-fin |
Main principale M |
294
{p.314}
Celibat des prétres - - - - - |
Main principale M |
295 J’ay
Roi de Perse - - - - - |
Main principale M |
291 |
n1. |
Le Discours sur la mythologie de Ramsay (Les Voyages de Cyrus, Paris, G.-F. Quillau, 1727, t. II), influencé par les jésuites figuristes, compare les théologies et mythologies des peuples pour y déceler les traces des principaux dogmes de la religion révélée et des « trois états » du monde (bonheur et innocence originels, chute, rétablissement annoncé de la félicité primitive). Fréret n’a pas partagé ces idées même si le volume des Voyages de Cyrus contient, avec le Discours, une Lettre de Fréret qui apporte sa caution érudite à la chronologie du roman de Ramsay (Virgile Pinot, La Chine et la formation de l’esprit philosophique en France (1640-1740), Paris, P. Geuthner, 1932, p. 362). |
291 |
n2. |
« Se dit aussi des choses vaines & vagues qui ne meritent point de considération […] » (Furetière, 1690, art. « Paroles »). Cf. la note marginale ajoutée au nº 211. |
291 |
n3. |
Nicolas-Hubert Mongault (1694-1746), oratorien, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, traducteur de l’Histoire d’Hérodien (1700) et des Lettres à Atticus de Cicéron (1714), était un habitué du cercle de madame de Lambert et avait soutenu l’élection de Montesquieu à l’Académie française dont il était membre (Shackleton, p. 73). |
292 |
n1. |
L’édit de Cyrus (538 av. J.-C.) mit fin à la captivité de Babylone en autorisant les Juifs à retourner en Israël. Si Humphrey Prideaux avance que « ce fut peut-être le dessein de dépeupler & d’affoiblir cette Ville, qui ne fut jamais bien affectionnée aux Perses », qui motiva la décision de Cyrus, il évoque surtout le rôle de la Providence, qui « tourne à son gré le cœur des Princes » (Histoire des Juifs et des peuples voisins, Amsterdam, H. du Sauzet, 1728, liv. II, t. I, p. 244 – Catalogue, nº 3189). |
293 |
n1. |
Le père Jean-Joseph Surin (1660-1665), jésuite bordelais chargé d’exorciser la mère Jeanne des Anges, dans l’affaire des possédés de Loudun, racontait comment le démon quittait le corps de la mère pour entrer dans le sien. Des copies manuscrites du Triomphe de l’Amour divin ou l’histoire abrégée de la possession des Ursulines de Loudun et des peines du P. Surin, ouvrage inédit au XVIIIe siècle, circulaient (BM Bordeaux, ms 1057). Le Journal des savants (lundi 9 mai 1689, p. 170-171 ; voir nº 182) contient le compte rendu d’une Vie de l’exorciste par Henry-Marie Boudon (Chartres – Paris, R. Pepie, 1689). |
295 |
n1. |
En 1722, Mir-Mahmoud, prince de Candahar, assiégea Ispahan, et renversa Hussein, de la dynastie des Sofys, pour prendre le titre de chah. Il est peu probable qu’au moment de la transcription de cet article, avant les voyages, Montesquieu ait eu connaissance de l’ouvrage du père Du Cerceau (Jean-Antoine Du Cerceau, Histoire de la dernière révolution de Perse, La Haye [Paris], Gosse et Neaulme [Briasson], 1728, t. II). Montesquieu interprète le geste d’Hussein, le 22 octobre 1722, à la lumière de ce que disait Chardin, mort en 1713, du gouvernement chez les Perses et de la nature religieuse de l’autorité du chah (Chardin, t. VI, 7 ; voir aussi ibid., t. VII, 85-88). Mir-Mahmoud, comme la plupart des Afghans, était sunnite, tandis que les Persans étaient chiites (voir ibid., t. VII, 93). |