M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume I
460 Loi - - - - - |
Main principale M |
461 Juge - - - - - |
Main principale M |
462
{p.394}
Zele - - - - - |
Main principale M |
463 Voy p 187 J’ay mis cela dans les Consid sur la rep romaine Guerres civiles
L’Angleterre Les Romains apres les guerres civiles de Marius et de Silla de Cæsar et de Pompée les Anglois apres les guerres civiles sous Cronvel les Francois apres les guerres civiles de Louis 13 sous Henri quatre apres les guerres civiles sous Louis 13 apres les guerres civiles sous Louis 14 les Alemans contre les Turcs apres les guerres civiles d’Alemagne les Espagnols sous Philipe V en Scicille apres les guerres civiles pour la succession[1] si donc l’estat n’est pas detruit ce qui arrive aisement il devient plus fort il se detruit par le partage ou l’usurpation d’un voisin
|
Main principale M |
Main principale M |
460 |
n1. |
L’adversaire principal de Montesquieu est ici le positivisme juridique de Hobbes (LP, 81 [83], p. 361 ; EL, I, 1 ; Pensées, nº 1266), mais sa formulation semble aussi répondre à une sentence de Montaigne : « Les loix se maintiennent en credit, non parce qu’elles sont justes, mais parce qu’elles sont loix » (Montaigne, III, 13, p. 1072). |
462 |
n1. |
Montesquieu rejoint ici les arguments rationalistes de Bayle pour condamner les crimes des persécuteurs qui se mettent en état de péché (Commentaire philosophique sur ces paroles de Jésus-Christ : « Contrains-les d’entrer » […], Cantorbery [Amsterdam], T. Litwel [A. Wolfgang], 1686, 2 vol.). Il exprime ailleurs son indignation à l’égard des horreurs perpétrées au nom de la foi (Pensées, nº 207, 409, 727 ; LP, 27 [29]). |
463 |
n1. |
Cf. nº 187 et Romains, p. 171. |
464 |
n1. |
Cf. nº 1270 (morceau du projet d’un Traité sur les devoirs). Ce renversement de la condamnation morale de l’amour-propre en admiration pour ses effets sociaux est notamment présent chez Pascal et Nicole (De la charité et de l’amour-propre, dans Essais de morale, Paris, G. Desprez, 1733, t. III, chap. 1, p. 131-139) : c’est le thème janséniste du « bel ordre de la concupiscence » ou du « tableau de charité ». On en trouve des prolongements chez La Rochefoucauld (cf. en particulier Maximes, 83, 87, 158, 256), Domat (Traité des lois, Paris, Didot, 1828, chap. IX, p. 26 ; Montesquieu possède les Loix civiles dans leur ordre naturel, Paris, J.-B. Coignard, 1689, dont le Traité est le préambule – Catalogue, nº 751) ou Mandeville (Fable of the Bees, 1714 ; La Fable des abeilles, 1740 ; cf. dans la traduction de P. Carrive, Paris, J. Vrin, 1990, t. I, remarque R, p. 168-169). La formulation de Montesquieu s’apparente également à celle de Malebranche, à une époque où celui-ci dialogue avec les jansénistes (De la recherche de la vérité, liv. IV, chap. 13, dans Œuvres, G. Rodis-Lewis (éd.), Paris, Gallimard, 1979, t. I, p. 479-481). Sur les filiations entre ces auteurs, voir Céline Spector, « Cupidité ou charité ? L’ordre sans vertu ; des moralistes du Grand Siècle à L’Esprit des lois de Montesquieu », Corpus, nº 43, 2003, p. 23-69. |