THEUREAU 2006 : Theureau C. — Étude anthropologique d’un cimetière de paroisse rurale : les sépultures (8e-19e s.) de Rigny (Rigny-Ussé, Indre-et-Loire), Revue Archéologique du Centre de la France, 45-46, 2006-2007 : http://racf.revues.org//index806.html

THOMAS 1992 : Thomas F. — Les lieux d’inhumation : étude topographique et sociale d’après les registres paroissiaux et l’état civil (1670-1856) in ZADORA-RIO, THOMAS, JOUQUAND 1992 : 39-48.

FRÉMONT 1912 : Frémont C. — Le clou, études expérimentales de technologie industrielle, Paris, 1912 (Source : gallica.bnf.fr/ Bibliothèque Nationale de France).

POIROT 1992 : Poirot A. et al. — Les objets de parure et de piété et les accessoires de vêtements, in ZADORA-RIO, GALINIÉ 1992 : 143-160.

Section 5 – Les fluctuations de la superficie du cimetière et les relations entre vivants et morts (vers 750-1865)

5.1 L’extension maximale de la zone d’inhumation

P0/1. Les premières inhumations sur le site sont toutes postérieures à la destruction des bâtiments du haut Moyen Âge dont elles occupent l’emplacement à partir du milieu du 8e s.

Commentaire :

Au nord, les sépultures les plus anciennes sont creusées à travers les murs et les couches de destruction du bâtiment 14, abandonné vers le milieu du 8e s. Au sud, à proximité du bâtiment 32, l’inhumation est attestée avant 800 (cf. Section 2).

P0/2. La superficie cumulée de la zone d’inhumation, toutes périodes confondues, couvre l’essentiel de la fouille.

Commentaire :

Au total, plus de 1700 sépultures ont été fouillées.

[+][–]*Limite ouest

La limite ouest de l’espace funéraire est située au delà de l’emprise de la fouille. Elle a été marquée pour un temps, au cours de la première phase d’inhumation, par un mur de terrasse (M123). La datation par radiocarbone d’une sépulture (S1800) qui le coupe indique qu’il a cessé de remplir une fonction de limite de la zone d’inhumation avant 1042 (Ly-9269).

[+][–]*Limite est

La limite de la zone d’inhumation à l’est dépasse de peu l’emprise de la fouille au nord de l’église. Une tranchée de 9 m², creusée à la pelle mécanique à une distance de 4,50 m à l’est de la limite de fouille n’a révélé aucune trace de sépulture.

[+][–]*Limite sud

La limite sud de la zone d’inhumation est restée stable tout au long de l’occupation du site. Un sondage pratiqué au sud de la clôture du cimetière du 18e s. n’a pas mis au jour de sépultures au-delà du mur. Antérieurement à la construction de ce mur, la limite du cimetière était marquée par un petit fossé, sans doute longé par une haie.

Coupe est-ouest du secteur 18

[+][–]*Limite nord

La limite nord de la zone d’inhumation a été mise en évidence par la fouille. Elle n’était pas matérialisée par une clôture attestée archéologiquement.

P1/1. Avant le milieu du 8e s., les habitants de la colonge de Rigny étaient inhumés à l’écart, sans doute dans une nécropole en plein champ.

Commentaire :

L’absence des morts à Rigny avant le milieu du 8e s. est conforme à la tradition antique d’inhumer les défunts à distance de l’habitat.

Proposition P1/1 basée sur

P0/3. Les sépultures dont les datations par le radiocarbone sont antérieures au 11e s. sont disséminées sur l’ensemble de la zone d’inhumation.

Répartition des sépultures datées par le radiocarbone au plus tard de la fin du 10e s.

P0/4. Les sépultures avec pierres de calage, qui représentent un type d’inhumation antérieur au 11e s., sont disséminées sur l’ensemble de la zone d’inhumation.

Commentaire :

Ces alignements de pierres dans la fosse de sépulture, qui ne forment jamais un entourage complet autour du squelette, étaient destinés à caler les planches d’un coffrage de bois ou à supporter une couverture.

À Rigny, ce type de tombe est associé aux sépultures les plus anciennes, mises au jour dans les secteurs fouillés jusqu’au substrat.

Répartition de sépultures avec pierres de calage

P0/5. Les sépultures dont le comblement de la fosse contient exclusivement des tessons antérieurs au 11e s. sont disséminées sur l’ensemble de la zone d’inhumation.

Commentaire :

Les tessons de céramique redéposés involontairement dans le comblement des fosses de sépulture indiquent uniquement un terminus post quem : l’inhumation est nécessairement postérieure aux tessons les plus récents contenus dans le remplissage de la fosse.

P1/2. Entre le milieu du 8e et la fin du 10e s., la zone d’inhumation connaît son extension maximale.

Proposition P1/2 basée sur

P0/6. La zone d’inhumation s’étend selon un axe nord-sud, avec une faible densité de sépultures.

P0/7. Les traces d’activités domestiques (rejets de foyers, dépotoirs, structures excavées…) dans la zone funéraire révèlent la présence d’un habitat à proximité immédiate.

P2/1. Entre le milieu du 8e s. et la fin du 10e s., l’établissement d’une zone d’inhumation diffuse en marge d’un habitat marque un rapprochement des morts et des vivants qui traduit une rupture avec la tradition antique.

Commentaire :

Ce rapprochement des vivants et des morts peut être interprété comme un effet de la christianisation, même si les sépultures ne sont pas concentrées autour de l’église.

Proposition P2/1 basée sur

5.2 La première réduction et la « paroissialisation » de l’espace funéraire autour de l’église Y (fin du 10e s.)

P0/8. Dès la première phase d’inhumation, entre le 8e et le 10e s., la population inhumée présente une structure démographique représentative d’une population ordinaire qui comprend des hommes, des femmes et des enfants (THEUREAU 2006).

Commentaire :

L’absence de sélection en fonction du sexe et de l’âge exclut l’hypothèse d’un cimetière de communauté religieuse.

P0/9. Les sépultures les plus au nord de la zone d’inhumation sont toutes antérieures à la fin du 10e s.

Répartition des sépultures datées par le radiocarbone

Commentaire :

Les sépultures qui ont été soumises à une analyse par radiocarbone dans cette zone s’inscrivent toutes dans une fourchette de datation dont la borne la plus ancienne est antérieure à la fin du 10e s. Dans presque tous les cas (à deux exceptions près) la borne la plus récente est également antérieure à la fin du 10e s.

P0/10. À partir de la fin du 10e s., les inhumations se poursuivent dans tout le cimetière, à l’exception de la partie abandonnée au nord.

Commentaire :

La rétraction du cimetière est marquée par la répartition des sépultures datées des 11e-12e s. par le radiocarbone ainsi que par la répartition des fosses contenant des tessons de céramique redéposée dont les plus récents datent de cette époque.

[+][–]*Céramique redéposée

La répartition des fosses dont le comblement contient des tessons de céramique redéposée dont les plus récents datent du 11e-12e s. marque l’étendue du cimetière à cette époque, et souligne en négatif la rétraction de l’espace funéraire à la fin du 10e s.

Répartition des fosses de sépulture contenant des tessons datés au plus tard des 11e-12e s.

P1/3. Une première rétraction de la zone funéraire intervient au nord de l’église à la fin du 10e s.

Commentaire :

Cette première réduction de l’espace funéraire n’est pas matérialisée par une clôture attestée à la fouille.

La première réduction du cimetière (fin 10e s.)
Proposition P1/3 basée sur

P0/11. La partie désaffectée de l’espace funéraire au nord n’a pas été occupée par des bâtiments.

P0/12. Les sépultures investissent à partir du 10e -11e s. l’emplacement d’un paléochenal comblé le long du mur goutterot nord de l’église.

P1/4. La pression foncière n’explique pas la réduction de la zone d’inhumation.

Proposition P1/4 basée sur

P2/2. À la fin du 10e s. et au début du 11e s., le recentrage de la zone d’inhumation autour de l’église Y marque la formation du cimetière paroissial.

Commentaire :

Le recentrage des sépultures autour de l’église est la manifestation archéologique d’une articulation plus étroite du cimetière et de l’église, qui reflète une nouvelle conception ecclésiologique de la communauté des morts et des vivants.

Proposition P2/2 basée sur

5.3 La deuxième réduction (début du 12e s.) et la cohabitation des vivants et des morts

P0/13. Le mur M81, construit vers 1100, constitue à la fois le mur de clôture du cimetière et le mur pignon sud des bâtiments 13 et 22.

Commentaire :

La construction du mur M81 est antérieure à la construction du bâtiment 13 dont il constitue le mur pignon sud (cf. Section 3, P0/3 et P0/13).

Le mur M81 a été conservé uniquement dans le bâtiment 22. Ailleurs, à l’emplacement du bâtiment 13 et à l’ouest de celui-ci, il a été détruit par la construction, sur son tracé, du presbytère (bâtiment 11) au milieu du 15e s. (Section 4). Une rupture stratigraphique dans les niveaux d’inhumations médiévales de part et d’autre de ce tracé atteste néanmoins que le mur M81 se prolongeait vers l’est et délimitait le bâtiment 13.

Le mur de clôture du cimetière (M81) (vers 1100)

P0/14. Les sépultures en coffrages de pierres d’appareil et les sépultures avec vases funéraires, dont la répartition marque la superficie du cimetière entre le 12e et le 15e s., sont toutes situées au sud du mur M81.

P0/15. Les fosses de sépultures contenant des tessons de céramique redéposés dont les plus récents datent des derniers siècles du Moyen Âge sont toutes situées au sud du mur M81.

Répartition des fosses contenant des tessons dont les plus récents sont datés entre le 12e et le 15e s.

P1/5. La deuxième réduction de la zone d’inhumation, vers 1100, matérialisée par le mur de clôture M81, correspond à un réaménagement de l’espace funéraire désaffecté, qui est occupé par des bâtiments (cf. Section 3).

La deuxième réduction du cimetière (début 12e s.)
Proposition P1/5 basée sur

P0/16. Jusqu’au 15e s. la présence de foyers, de dépotoirs, de déchets divers témoignent des activités profanes à l’intérieur du cimetière.

P0/17. Au 12e s., l’escalier qui donne accès au bâtiment 13 est situé dans le cimetière (cf. Section 3, P2/2).

P0/18. Le bâtiment 2, utilisé du 13e au 15e s., est situé à l’intérieur du cimetière, contre le mur de clôture M81 (cf. Section 3, P1/8).

P2/3. Entre le 12e s. et le 15e s., l’intégration du cimetière dans l’espace villageois souligne la cohabitation des vivants et des morts.

Proposition P2/3 basée sur

5.4 La troisième réduction (milieu 15e s.) et la spécialisation des espaces funéraire et domestique

P0/19. Le presbytère construit au milieu du 15e s. est entouré d’un mur de clôture (M29) qui fait reculer de quelques mètres la limite du cimetière (cf. Section 4).

Commentaire :

Le mur sud du presbytère est construit sur le tracé de l’ancien mur de clôture du cimetière M81 ; un nouveau mur de clôture (M29) est construit au sud du presbytère, sur l’emplacement du bâtiment 2.

P0/20. La zone d’inhumation au chevet de l’église est abandonnée à la fin du Moyen Âge.

Commentaire :

La campagne de réfection du chevet et du croisillon sud du transept au 14e s. marque la fin des inhumations en coffrage de pierres d’appareil dans cette zone (cf. Section 1). Seules quelques inhumations en pleine terre sont légèrement postérieures à ces travaux.

P0/21. L’emprise du cimetière à partir du milieu du 15e s. est marquée par la répartition des sépultures en cercueil assemblés avec des clous forgés.

Commentaire :

À Rigny comme ailleurs en France, les clous forgés ne sont guère utilisés pour la fabrication des cercueils avant la fin du Moyen Âge.

Répartition des sépultures en cercueils assemblés avec des clous forgés

P1/6. Une troisième réduction du cimetière se produit à la fin du Moyen Âge au nord-ouest et au sud-est.

Commentaire :

Elle est marquée au nord-ouest par la construction du mur de clôture du presbytère (M29) qui empiète sur l’espace funéraire, et au sud-est par l’abandon de la zone d’inhumation au chevet de l’église.

La troisième réduction du cimetière (milieu 15e s.)
Proposition P1/6 basée sur

P0/22. L’espace funéraire, tel qu’il est délimité après la construction du presbytère, ne contient presque pas de tessons de céramique postérieurs au Moyen Âge.

P2/4. La troisième réduction de l’espace funéraire, à la fin du Moyen Âge, correspond à une spécialisation de l’espace funéraire d’où les activités profanes sont exclues.

Commentaire :

Le cimetière est réservé aux morts et ne contient plus de dépotoirs ni d’autres traces d’activités domestiques.

Proposition P2/4 basée sur

5.5 La quatrième réduction (deuxième moitié du 18e s.) et le confinement des morts

P0/23. On cesse d’inhumer à l’intérieur de l’église après 1775.

Commentaire :

Les registres paroissiaux indiquent que la dernière sépulture dans l’église date du 26 mai 1775 (THOMAS 1992 : 46). Elle est antérieure à l’édit royal du 10 mars 1776 interdisant les inhumations dans les lieux de culte.

P0/24. Après 1752, de nouveaux murs de clôture délimitent un Grand et un Petit cimetière réservé aux enfants.

Commentaire :

À partir du 17e s., la réduction du cimetière se poursuit et le chemin au nord-ouest de l’église devient une limite de fait. Un procès-verbal de visite épiscopale de 1734 ordonne de faire entourer le cimetière « de murs ou de haies ou de bons fossés ». Un document de 1752 mentionne la présence d’une haie. La construction des murs de clôture représentés sur le plan cadastral de 1813 et encore visibles au 20e s. est donc postérieure à cette date (THOMAS 1992 : 41-42).

[+][–]*Grand Cimetière

Le Grand Cimetière, sur le plan cadastral de 1813, désigne la zone d’inhumation entourée d’un mur de clôture au sud de l’église, destinée à l’ensemble des paroissiens à l’exception des jeunes enfants.

[+][–]*Petit Cimetière

Le terme de Petit Cimetière apparaît en 1683 dans les registres paroissiaux, pour désigner l’espace réservé à l’inhumation des enfants de moins de 8 ans (« âge de discrétion » ou « âge de raison »). Ce terme remplace celui de « galerie », utilisé antérieurement pour désigner l’avant-corps construit contre la façade de l’église qui fut utilisé à partir de la fin du 15e s. pour l’inhumation des enfants de moins de 8 ans, et dont le Petit cimetière représente l’agrandissement (cf. Section 1) (THOMAS 1992 : 46). La fouille a montré que la clôture du Petit Cimetière est postérieure à celle du Grand Cimetière.

P1/7. Le confinement des défunts à l’intérieur du Grand Cimetière et du Petit Cimetière entièrement clôturés, après 1752, marque une nouvelle réduction de l’espace funéraire.

Commentaire :

La rétraction du cimetière a été progressive : à partir du 17e s. le chemin (à gauche) est devenu une limite de fait, qui a encore reculé après 1752 lors de la construction des murs de clôture (à droite).

La quatrième réduction du cimetière (après 1752)
Proposition P1/7 basée sur

5.6 La cinquième réduction (vers 1826) et l’exclusion des morts

P0/25. Le Petit Cimetière est abandonné avant 1826 et le Grand Cimetière accueille alors toutes les inhumations.

Commentaire :

Un devis daté de 1826 indique que « les murs de l’ancien petit cimetière des enfants tombent de vétusté » et prévoit d’en utiliser les matériaux pour réparer les murs du Grand cimetière (THOMAS 1992 : 39).

P0/26. Le Grand Cimetière enclos contient tous les cercueils assemblés avec des clous tréfilés, dont la fabrication en série commence en 1819.

Commentaire :

La production industrielle des clous tréfilés (également appelés clous d’épingle, ou pointes de Paris) n’est pas antérieure à 1819 (FRÉMONT 1912 : 35-36). À Rigny, ils sont donc associés à la dernière phase d’utilisation du cimetière, avant son abandon en 1865.

La pratique de l’inhumation habillée est attestée par la présence de boutons de chemise (en os, en nacre ou en cuivre, ou encore en corozo, matière utilisée en boutonnerie à partir des années 1860-1865 (POIROT 1992 : 155)), de crochets et d’agrafes.

Répartition des cercueils assemblés avec des clous tréfilés

P0/27. Les fosses de sépultures du 19e s., dans le Grand Cimetière enclos, sont les plus profondes.

Commentaire :

Elles atteignent près de 2m, conformément au décret du 23 prairial An XII (12 juin 1804) sur les sépultures, qui stipule que chaque fosse doit avoir une profondeur de 1,50m à 2m (article 4).

P1/8. Dès avant 1826, adultes et enfants sont tous inhumés dans le Grand Cimetière enclos qu’il n’est pas nécessaire de traverser pour entrer dans l’église.

Commentaire :

Aucun chemin ne traverse plus l’espace funéraire.

La cinquième réduction du cimetière (vers 1826)
Proposition P1/8 basée sur

P0/28. Le dépôt d’objets personnels dans les tombes, exceptionnel antérieurement, devient fréquent au 19e s., surtout dans la dernière phase d’inhumation.

Commentaire :

Les défunts sont souvent inhumés avec des chapelets et des médailles pieuses, ainsi que des objets de parure (boucles d’oreilles, bagues, anneaux…) en or, en argent ou en alliage de cuivre.

[+][–]*Chapelets

Les chapelets sont constitués le plus souvent de perles en pâte de verre bleu ou en bois et de montures en alliage à base de cuivre, et sont parfois accompagnés de croix et de médailles de dévotion.

[+][–]*Médailles pieuses

La médaille la plus répandue est celle qui commémore l’apparition de la Vierge à la sœur Catherine Labouré, fille de la Charité, rue du Bac à Paris en 1830. Fabriquée à partir de 1832, elle a été diffusée dans le monde entier, et en 1839 déjà, plus de 10 millions d’exemplaires avaient été produits (POIROT 1992 : 151-153).

D’autres médailles ont des provenances plus lointaines (Notre-Dame de La Salette en Isère, Montenero en Toscane). Une médaille représentant une Vierge à l’enfant entourée d’idéogrammes, trouvée avec plusieurs autres médailles dans la sépulture d’un enfant de 9 à 11 ans inhumé entre 1860 et 1865 (S394), provient d’une mission au Tonkin ou en Chine.

[+][–]*Insignes militaires napoléoniens

Cette plaque de shako, décorée d’un aigle impérial aux ailes déployées au-dessus du chiffre 25, trouvée sur le front du squelette de la sépulture S164, ornait à l’origine un couvre-chef en tissu.

Il s’agit d’un modèle de 1806, utilisé jusqu’en 1810, qui pouvait appartenir à un officier du 25e régiment de chasseur à cheval ou du 25e régiment d’infanterie légère, ou encore à un voltigeur du 25e régiment d’infanterie de ligne (POIROT 1992 :147-149, nº 66).

Un autre militaire (S1004) a été inhumé avec la médaille commémorative de Sainte Hélène, remise en 1857 aux vétérans de la Grande Armée.

P2/5. Le confinement des défunts à partir du milieu du 18e s., puis leur exclusion avant 1826, expriment une nouvelle distance des vivants à l’égard des morts.

Commentaire :

La dernière étape de l’exclusion après le transfert du centre paroissial de Rigny à Ussé a été la création en 1865 d’un nouveau cimetière situé à l’écart du village.

Proposition P2/5 basée sur

P2/6. Le confinement des défunts à partir du milieu du 18e s., puis leur exclusion avant 1826, vont de pair avec la multiplication des objets personnels dans les tombes.

Proposition P2/6 basée sur