M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume II
1546
{f.246r} [Passage à la main L] J’ai vü rapidement une partie d’un manuscrit qu’on attribue a Frapaolapolo[1] : qui contient des avis sur le gouvernement de Venise
Venise * Il est certain que le Conseil des Dix et le senat apartiennent à l’aristocratie et le grand conseil à l’oligarchie ; on n’y vient point par la vertu mais par la naissance.
Frapaolao desireroit que les senateurs fussent choisis pour plus d’un an[6] et en cela il a raison, cela etoit ainsi a Rome et a Lacedemone.
* Les inquisiteurs d’etat jugent sans formalité et peuvent faire mourir le doge meme s’ils sont tous trois du meme avis[7], mais le Conseil des Dix a des formalités.
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Passage de la main M à la main L |
Passage de la main L à la main M |
1548
[Passage à la main L] Les Germains... Reges ex nobilitaté, duces virtute sumunt, dit Tacite De morib. German. C’est ce qui fit la difference du pouvoir des maires et des roys, et de leurs diferens titres. Cela fut cause que les roys de la seconde race furent electifs parce que la couronne fut jointe a la mairerie du palais[1]
Mis dans les Loix - - - - - |
Passage de la main M à la main L |
1549 Les disputes sur les loix agraires
Loix agraires - - - - - |
Main principale L |
1550 Le chef des repub. est un magistrat civil, le hazard et la necessité donna un chef militaire
Stahouder Venise - - - - -
|
Main principale L |
1546 |
n1. |
Paolo Sarpi (1552-1623), dit « Fra Paolo », théologien de la république de Venise, auteur d’une Histoire du concile de Trente (Catalogue, nº 142-143). Selon le traducteur de la version française, l’abbé François-Marie de Marsy, le manuscrit en question, considéré comme apocryphe (A. Bianchi-Giovini, Biografia di frà Paolo Sarpi, teologo e consultore di stato della Repubblica Veneta, Bâle, 1847, vol. II, p. 479), a circulé en Italie sous divers titres (Opinioni di Fra-Paolo, Servita ; Ricordi di Fra-Paolo ; Sentimenti di Fra-Paolo ; voir BIU Sorbonne, ms 1020) et a été publié sous le titre Opinione del Padre Paolo, Servita […] à Venise, chez Robert Meietti, en 1681 (Le Prince de Fra-Paolo, ou Conseils politiques adressés à la noblesse de Venise, par le père Paul Sarpi, consulteur d’État, et théologien de la République de Venise, Berlin, 1751, avertissement, p. iij-v). Nous renvoyons à la version française (Berlin, 1751), postérieure à la lecture du manuscrit par Montesquieu. |
1546 |
n2. |
Le Prince de Fra-Paolo, ou Conseils politiques adressés à la noblesse de Venise, par le père Paul Sarpi, consulteur d’État, et théologien de la République de Venise, Berlin, 1751, p. 3-4 ; le premier article traite des moyens de « tenir en exercice les Nobles et les Sujets », le deuxième traite du « Gouvernement de l’Etat de Terre-Ferme », le troisième de « la forme de traiter avec les Puissances ». |
1546 |
n3. |
Le Prince de Fra-Paolo, ou Conseils politiques adressés à la noblesse de Venise, par le père Paul Sarpi, consulteur d’État, et théologien de la République de Venise, Berlin, 1751, p. 31-35. |
1546 |
n4. |
L’avogador, dont la fonction essentielle est de faire observer les lois, a le droit de s’opposer aux délibérations de tous les tribunaux, y compris celles du Sénat et du Conseil des Dix, qui sont nulles en l’absence de ce magistrat ; il intervient dans toutes les affaires criminelles et joue le rôle d’accusateur (Le Prince de Fra-Paolo, ou Conseils politiques adressés à la noblesse de Venise, par le père Paul Sarpi, consulteur d’État, et théologien de la République de Venise, Berlin, 1751, p. 36). |
1546 |
n5. |
L’auteur conseille de prendre pour la fonction une personne « d’un génie médiocre, ou d’une réputation mauvaise » afin que dans les deux cas elle ne puisse « prendre à partie les Grands » (Le Prince de Fra-Paolo, ou Conseils politiques adressés à la noblesse de Venise, par le père Paul Sarpi, consulteur d’État, et théologien de la République de Venise, Berlin, 1751, p. 37). |
1546 |
n6. |
Le Prince de Fra-Paolo, ou Conseils politiques adressés à la noblesse de Venise, par le père Paul Sarpi, consulteur d’État, et théologien de la République de Venise, Berlin, 1751, p. 35. L’allongement du mandat des sénateurs, pris parmi les patriciens, amoindrirait la « tyrannie des petits », c’est-à-dire celle du Grand Conseil. |
1546 |
n7. |
Ces trois inquisiteurs d’État sont des membres du Conseil des Dix. La remarque est empruntée à Amelot de La Houssaye (Histoire du gouvernement de Venise, Paris, F. Léonard, 1677, 2nde partie, « Du Conseil des Dix », p. 321 – Catalogue, nº 3084) ; cf. nº 48. |
1547 |
n1. |
Traduction du grec κόσμοι (lat. cosmœ), terme désignant les magistrats de l’ancienne Crète ; Montesquieu s’appuie sur le chapitre 7 (et non 10) du deuxième livre de la Politique d’Aristote (II, 7, § 3, 1272a). |
1547 |
n2. |
Aristote souligne que la possibilité de suspendre les Cosmes anéantit leur pouvoir et laisse place à la violence et aux factieux (Politique, II, 7, § 7, 1272b) ; dans L’Esprit des lois, Montesquieu juge plus favorablement cette constitution, qui permit à la Crète de résister à la conquête romaine (IV, 6). Sur la Hollande, voir. nº 655, 940, 1550. |
1548 |
n1. |
Cf. nº 1171 ; EL, XXXI, 4 et note (a). |
1549 |
n1. |
Cf. EL, VII, 2. |
1550 |
n1. |
|
1550 |
n2. |
Voir nº 1546. |