M : | Montesquieu 1726/1727-1755. |
D : | Bottereau-Duval 1718-1731. |
E : | 1734-1739. |
U : | 1739. |
H : | 1741-1742. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
I : | 1743. |
L : | 1743-1744. |
O : | 1745-1747. |
P : | Damours 1748-1750. |
Q : | 1750-1751. |
R : | Saint-Marc 1751-1754. |
S : | 1754-1755. |
V : | 1754. |
JB : | Jean-Baptiste Secondat ?-1795. |
T : | écriture des manchettes 1828-1835 |
M : | Montesquieu. |
D : | Bottereau-Duval_1721-1731. |
H : | 1741-1742. |
P : | Damours_1748-1750. |
E : | 1734-1739. |
L : | 1742-1744. |
O : | 1745-1747. |
T : |
écriture des manchettes |
JB : | Jean-Baptiste_Secondat. |
J : | 1742. |
K : | 1742-1743. |
F : | 1743. |
E2 : | |
I : | 1743. |
R : | Saint-Marc_1751-1754. |
Pensées, volume II
1531
[Passage à la main M] Anglois
A
Anglois
[Passage à la main I] Anglois
Anglois * Voila pour les particuliers voicy la nation et le ministere.
Trompés les. Comme ils n’esperent pas de pouvoir vous le rendre, vous les mettez au desespoir.
{f.235r} La nation insolente les particuliers modestes.
- - - - -
Ne
Ne craignent craignons jamais un roy d’Angleterre qui n’aura pas de merite personnel
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Passage de la main I à la main M |
1532 Articles retranchés du livre de la Consideration sur la grandeur des Romains dans la nouvelle edition[1] que j’en donnerai ou qui n’ont pu entrer dans les augmentations, ce qui est imprimé est marqué par une croix
Consid sur les Rom. Mais la grandeur de Rome parut bientot dans les edifices publics†, les ouvrages* qui ont donné et donnent encore aujourd’hui la plus haute idée de la puissance ont été faits sous les roys, on commençoit deja a batir la {f.235v} ville eternelle
Note* ses egouts ses murailles voyez l’etonnement de Denis D’Hallicarn. liv. 3[2].
Note p. 7† les Romains regardoient les etrangers comme des ennemis : hostis selon Varron De lingua latina liv. 4 signifioit au commencement un etranger qui vivoit sous ses propres loix
P. 9† il etoit arrivé à l’Italie ce que l’Amerique a eprouvé de nos jours. Les naturels du païs foible et dispersé ayant cedé leurs terres a de nouveaux habitans elle etoit peuplée par trois differentes nations les Toscans†, les Gaulois et les Grecs les Gaulois n’avoient aucune relation avec les Grecs ny avec les Toscans ceux ci composoient une association qui avoient une langue des manieres et des moeurs particuliers et les colonies grecques qui tiroient leur origine de differents peuples souvent ennemis avoient des interets assez separés.
{f.236r} Note †. On ne sait bien s’ils etoient du païs ou venus d’ailleurs Denis d’Hallicarn. les croit naturels d’Italie liv. I.
†. Le monde de ce tems là n’etoit pas comme nôtre monde d’aujourd’huy, les voyages, les conquêtes, le commerce, l’établissement des grands etats, les inventions, des postes de la boussole, de l’imprimerie une certaine police generale ont facilité les communications et etabli par parmi nous un art qu’on appelle la politique chacun voit d’un coup d’oeil tout ce qui remue dans l’univers et pour peu qu’un peuple montre d’ambition il effraye d’abord tous les autres[3].
Il y avoit une maladie que l’on apelloit la maladie des camps[4]*
Maladie des camps Note* voyez Vegece nous ne la connoissons plus nos camps aujourd’hui ont une autre etendüe que ceux des Romains[5].
P. 68† la Macedoine etoit entourée de montagnes inaccessibles, le senat la partagea en 4 parties les declara libres, deffendit toute sorte de liaisons entre elles, memes par mariage, fit transporter les nobles en Italie et par lâ reduisit a rien cette puissance[6].
P. 70† note quand Claudius Glycias eut donné la paix aux peuples de Corse le senat ordonna qu’on leur feroit encore la guerre et fit livrer Glycias aux habitans de l’isle qui ne voulurent pas le recevoir, on sçait ce qui arriva aux Fourches Caudines[7].
P. 72†
Divitiarum tanta fama erat, dit Florus, ut victor gentium populus, et donare regna consuetus, socii vivitque regis confiscationem mandaverit I. 3 c. 9[8].
{f.237r} P. 87†
Le cens en luy méme ou le denombrement des citoyens etoit une chose tres sage. C’etoit une reconnoissance de l’etat de ses affaires et un examen de sa puissance. Il fut etabli par Servius Tullius ; avant luy dit Eutrop. l. 1. le cens etoit inconnu dans le monde[9].
Les citoyens pouvoient être distingués de trois manieres, par l’origine comme les patriciens l’etoient des plebeïens, par l’ordre comme les senateurs l’etoient des chevaliers et les chevaliers du reste du peuple et enfin par le droit d’image qu’avoient ceux dont les peres avoient obtenu des magistratures curules, ce qui a quelque raport a nôtre noblesse d’aujourd’hui[10].
P. 99 :†
Il y a a present dans lae Republique monde une république* que presque personne ne connoit et qui dans le secret et dans le silence augmente ses forces chaque jour. Il est certain que si elle parvient jamais à l’etat de grandeur ou sa sagesse la destine elle changera {f.237v} necessairement ses loix et ce ne sera point l’ouvrage d’un legislateur mais celui de la corruption méme
Note * le canton de Berne[11]
* P. 100.
Note. Il y a des gens qui ont regardé le gouvernement de Rome comme vicieux parce qu’il etoit un mélange de la monarchie, de l’aristocratie et de l’etat populaire ; mais la perfection d’un gouvernement ne consiste pas a se rapporter a une des especes de police qui se trouvent dans les livres des politiques mais a repondre aux vües que tout legislateur doit avoir qui sont la grandeur d’un peuple ou sa felicité le gouvernement de Lacedemone n’etoit il pas aussi composé des trois[12]
Na note otee par le censeur de l’édition de Paris[13].
† Si Charles premier, si Jacques second avoient vecu dans une religion qui leur eut permis de se tuer, ils n’auroient pas eu a soutenir, l’un une telle mort, l’autre une vie telle vie
{f.238r} P. 148. Note† les grands de Rome etoient deja pauvres du tems d’Auguste, on ne voulut plus etre ediles ny tribun du peuple beaucoup meme ne se soucioient pas d’étre senateurs[14].
P. 158. Quoyque les gladiateurs eussent la plus infame origine et la plus infame profession qu’il y ait jamais eu car c’etoient des esclaves ou des criminels qu’on obligeoit de se devoüer et de combattre jusqu’a la mort aux funerailles des grands.
La passion pour leurs ces exercices qui avoient tant de raport a ceux de la guerre devint telle qu’on ne sçacouroit la regarder que comme une fureur, les empereurs, les senateurs, les grands, les femmes méme parurent sur l’arene, nec virorum modô pugnas sed et fœminarum[15] Suet. in Domit. les Romains n’avoient pas moins de goùt pour les athletes[16].
{f.238v} P. 162
Prince qui succede a une Republique
†Il n’y a point d’autorite plus absolue que celle du prince qui succede a la republique, car il se trouve avoir toute la puissance du peuple qui n’avoit pu se limiter lui méme, aussi voyons aujourd’huy les rois de Dannemarck exercer le pouvoir le plus arbitraire qu’il y ait en Europe[17].
- - - - - |
Main principale I |
1533
[Passage à la main M]
Voiture |
Passage de la main I à la main M |
1534
{f.239r} La vie des patriarches
Vie des Patriarches - - - - - |
Main principale M |
1535
[Passage à la main L] La situation du royaume de France
France L’Espagne
Espagne - - - - - |
Passage de la main M à la main L |
1532 |
n1. |
Il s’agit de l’édition de 1748 (Paris, Huart et Moreau). Voir nº 1478. |
1532 |
n2. |
Le paragraphe qui précède et cette note sont ajoutés dans l’édition de 1748 (Romains, I, p. 89, l. 9-10, apparat critique). |
1532 |
n3. |
La pagination indiquée est celle de l’édition de 1734 (Amsterdam, J. Desbordes). Le texte des paragraphes qui précèdent est supprimé dans l’édition de 1748 (Romains, p. 94, note (c) ; p. 95, I, l. 101-113 : voir apparat critique). |
1532 |
n4. |
Cf. nº 1468. |
1532 |
n5. |
Le paragraphe qui précède et la note n’ont pas été utilisés dans l’édition de 1748 et ne figurent pas dans celle de 1734. |
1532 |
n6. |
Paragraphe supprimé dans l’édition de 1748 (Romains, VI, p. 136, l. 129-132 : voir apparat critique). |
1532 |
n7. |
Note supprimée dans l’édition de 1748 (Romains, VI, p. 138, note (l)). |
1532 |
n8. |
« [Cette ville] passait pour posséder une telle opulence que le peuple vainqueur des nations et dispensateur des royaumes prononça [ ] la confiscation des biens d’un roi allié, encore vivant » (Florus, Abrégé de l’Histoire romaine, III, 10 (et non 9), D. Nisard (trad.), Paris, Didot, 1865). Note réduite à un renvoi à Florus dans l’édition de 1748 (Romains, VI, p. 139, note (o)). |
1532 |
n9. |
Note supprimée dans l’édition de 1748 (Romains, VIII, p. 149, note (i)). |
1532 |
n10. |
Ce nouveau paragraphe n’a pas été inséré dans l’édition de 1748. |
1532 |
n11. |
Cf. Romains, IX, p. 158, l. 90-94 et note (f). |
1532 |
n12. |
Note supprimée dans l’édition de 1748 (Romains, IX, p. 158, note (g)). |
1532 |
n13. |
La note qui suit se trouvait à la page 130 de l’édition non cartonnée d’Amsterdam (J. Desbordes, 1734 ; voir Romains, XII, p. 181, note (i)). Le débit de l’ouvrage en France exigeait de satisfaire la censure. Les suppressions et modifications demandées furent d’abord effectuées par des cartons puis intégrées aux nouvelles éditions : voir Romains, introduction, p. 37-40 ; 52-53. |
1532 |
n14. |
Note supprimée dans l’édition de 1748 (Romains, XIV, p. 195, note (b)). |
1532 |
n15. |
« Et l’on y faisait lutter non seulement des hommes, mais encore des femmes » (Suétone, Vie de Domitien, 4, 2 ; trad. La Harpe refondue par M. Cabaret-Dupaty, Paris, Garnier frères, 1893). |
1532 |
n16. |
Note supprimée dans l’édition de 1748 (Romains, XV, p. 202, note (d)) : voir apparat critique, l. 60-77. |
1532 |
n17. |
Ce passage a été maintenu dans l’édition de 1748 (Romains, XV, p. 205, l. 102-105). |
1533 |
n1. |
Voir Annie Becq, « Montesquieu et la gaieté », RM, nº 6, 2002, p. 5-15. |
1535 |
n1. |
En matière de force défensive, Montesquieu avait jugé pourtant que la médiocre grandeur de la France lui donnait un avantage sur des États comme la Perse ou la Chine (nº 271) et il reprend ce point de vue dans L’Esprit des lois pour considérer que la France et l’Espagne « sont […] de la grandeur requise » (IX, 6). |
1535 |
n2. |
93 000. |
1535 |
n3. |
L’Angleterre et la Hollande. |
1535 |
n4. |
Ces avantages font mesurer l’« horrible faute » de l’Espagne de ne pas développer son commerce : voir nº 169, 262, 264, 266. |