Rechercher dans ce groupe d’actes :
Tout
Le texte latin uniquement

Il y a 9 acte(s) correspondant(s) à votre recherche : Bénéficaire >

Acte n° 9 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, confirme la fondation du prieuré de Muzy par Rahier de Muzy.

Acte n° 10 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – notification
Audin, évêque d’Évreux, notifie que Rahier de Muzy, avec l’accord de Geoffroy, Rahier, Goscelin et Milon, ses fils, a donné aux moines de Coulombs les églises de Muzy et de Louye, avec les dîmes leur appartenant, ainsi que Saint-Jean avec des jardins et des pommiers.

Acte n° 11 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, confirme aux moines de Coulombs les églises qui leur avaient été données par les laïcs qui les usurpaient, au temps de Gilbert, évêque d’Évreux, son prédécesseur, notamment l’église de Chaignolles avec la dîme de la paroisse.

Acte n° 12 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, confirme plusieurs donations faites à l’abbaye de Coulombs : par Gilbert de Boissy, Robert de Garencières, Geoffroy Mauclerc et Roger de Sencere, une charruée de terre avec une habitation à Chaignolles ; par Richard, fils d’Herluin, la paroisse de Ferrières avec les menues dîmes ; par Simon, écuyer de Jourdain, un quart de la dîme de Chaignolles ; par Thomas de Rouen, deux bovées de terre à Touvoye, moyennant quoi Gautier, moine de Coulombs, a donné audit Thomas un cheval estimé à vingt-quatre sous ; par Richer de Ferrières, le tiers de la dîme de Ferrières ; par Mainier, la dîme de sa terre ; quatre bovées de terre dépendant de l’église de Chaignolles, avec l’herbergamentum, le cens et la dîme ; par Robert Poussefert, la moitié de la dîme de Chaignolles.

Acte n° 18 – 1141 – deperditum – notification
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie la restitution aux moines de Coulombs par Roger le Bègue, frère de Goscelin Louveteau, de la villa des Authieux, à propos de laquelle Roger avait fait tort aux moines. Cette villa a été donnée aux moines par Héloïse la Recluse, sœur de Richard fils d’Herluin, et elle a été restituée par ledit Roger, libre de toute justice, exceptée celle de l’évêque, de toutes les corvées et les aides pesant sur les hommes pour construire ou réparer le fossé, l’enceinte et les bâtiments du château de Saint-André[-de-l’Eure]. Roger donne aux moines desservant l’église Sainte-Marie-Madeleine, dans l’enceinte dudit château, cinq muids de blé sur ses moulins à Garennes et il confirme le don de l’église de Saint-André fait par Jourdain, fils de Richard fils d’Herluin, et de l’église Saint-Germain de Fresney, donnée à l’abbé Roger.

Acte n° 28 – 1150 – deperditum – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, notifie que Roger le Bègue, seigneur de Saint-André[-de-l’Eure], a restitué et confirmé devant lui à l’abbaye de Coulombs la terre des Authieux qu’Héloïse [la Recluse] avait donnée aux moines, ainsi que la justice de ce lieu. Roger a toutefois réservé pour lui-même la moute, trois corvées et charrois chaque année, en échange des droits de pâture et d’usage dans les bois. Il a rendu à l’abbaye le fief des Authieux qu’il avait donné à Guillaume de Lorey, ce dernier étant tenu de faire hommage à l’abbé en réparation des torts qu’il a faits à l’abbaye. Roger a donné aux moines quarante sous à prendre sur son domaine chaque année à la Saint-Rémy, pour leur vêture. Il a donné au prieuré Sainte-Marie-Madeleine de Saint-André deux ou cinq muids de blé à prendre sur ses moulins de Garennes ainsi qu’une charrue et un charretier pour transporter pendant un an les pierres destinées à bâtir l’église du prieuré. Pour cette construction, Roger fournira lui-même la chaux et assumera les autres dépenses. Il réparera également les torts faits publiquement au prieuré. Il confirme enfin à l’abbaye de Coulombs les églises de Saint-André et de Saint-Germain-de-Fresney, et promet de ne plus exercer aucune violence sur les terres et les hommes de l’abbaye, ni sur les bêtes de ces derniers. En conséquence, l’évêque le relève de l’excommunication.

Acte n° 39 – 1158 – deperditum – règlement conflit
Rotrou, évêque d’Évreux, donne une charte à propos d’un conflit réglé entre les moines de Coulombs et Hugues de Ferrières, à propos d’une dîme : ledit Hugues, avec sa femme Nazilia et son fils Richard, a abandonné ladite dîme.

Acte n° 113 – [1196-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme une charte de Rahier [II] de Muzy, par laquelle ce dernier a confirmé à l’abbaye de Coulombs tout ce que ses prédécesseurs lui ont donné : 1. le patronage de l’église de Muzy, le cimetière, deux parts des menues dîmes, deux parts de toutes les oblations de l’année, deux parts des droits payés à l’occasion des confessions, des relevailles et des mariages, et toutes les grosses dîmes de la paroisse de Muzy, dont deux muids de grains – un muid de méteil, un demi muid d’avoine et un demi muid d’orge – seront retenus chaque année pour le prêtre de l’église ; 2. le droit de patronage de l’église de Louye avec deux parts des menues dîmes et deux parts des offrandes en pain à Noël, à Pâques et aux Rogations.

Acte n° 114 – [1196-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme une charte de Rahier [III] de Muzy en faveur de l’abbaye de Coulombs par laquelle celui-ci a confirmé toutes les donations faites par son arrière grand-père Rahier [Ier], son grand-père Geoffroy et son père Rahier [II] : l’église de Muzy et l’église de Louye avec toutes leurs dépendances, toutes les oblations et toutes les menues dîmes ; le cimetière de Saint-Jean de la Croix ; toutes les grosses dîmes desdites paroisses ; la dîme des moulins, du four et de la pêche de Muzy ; toutes les maisons bâties près de l’église de Muzy, avec les jardins et les vergers qui y sont contigus et le ruisseau ; une vigne appelée vigne des moines ; les prés et la pêche dans les ruisseaux et les viviers autour du château jusqu’aux moulins, lorsque l’abbé de Coulombs vient à Muzy ; les bois de chauffage et de construction ; et le droit de pacage pour les porcs. À la suite de ces donations, Roger, abbé de Coulombs, avait envoyé deux moines à Muzy et, en 1133, lorsque les bâtiments [du prieuré] furent achevés, il en envoya quatre auxquels Rahier [Ier] donna la terre des Authieux, sise à Muzy. Rahier [III] a notifié, dans sa charte, que l’abbé de Coulombs avait consenti à ce qu’il déplace ce prieuré, afin de reconstruire son château ruiné par les guerres, et il a donné aux moines les jardins situés entre la rivière et les terres en friche, ainsi que deux arpents de terre. L’évêque précise que quiconque contreviendra à ces dispositions sera excommunié.