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Acte n° 71 – 1178 – charte – admission prêtre
G[illes], évêque d’Évreux, notifie à Étienne, abbé de Saint-Père de Chartres, que, sur sa présentation, il a reçu Rotrou, archidiacre d’Évreux, à la vicairie de l’église de Chandai, étant préservés tous les revenus, terres, maisons et prés de l’abbé, tels que ce dernier les tenait au temps du prêtre Mascelin et tel que cela est contenu dans une charte de R[otrou], archevêque de Rouen, alors évêque d’Évreux. Gilles confirme également la maison et le verger que Mascelin a donnés en aumône à l’abbaye de Saint-Père. L’abbé et les moines du chapitre de Saint-Père ont concédé cette maison audit archidiacre Rotrou sa vie durant, de telle sorte qu’après la mort de ce dernier, elle revienne, comme le verger, librement et intégralement à l’abbaye.

Acte n° 105 – [1181-1190, 4 juillet] – charte – admission prêtre
Jean, évêque d’Évreux, notifie qu’il a institué deux prêtres, Robert le Chapelain et Pierre des Moulins, qui desserviront à perpétuité sa chapelle à Évreux, consacrée à saint Jean-Baptiste, saint Jean l’apôtre et évangéliste, saint Thomas martyr et saint Gilles le confesseur, et qui assisteront à l’office dans le chœur de la cathédrale. Pour pourvoir à leurs besoins, il leur donne, en perpétuelle aumône, la dîme de Jersey, dans la paroisse d’Illiers-l’Évêque, qu’il a obtenue de Simon [II] d’Anet, deux gerbes de la dîme du Mesnil-Jourdain, et soixante sous, monnaie d’Angers, qu’Héloïse de Saint-André lui avait donnés en perpétuelle aumône, à posséder par eux en indivision, et dont les revenus seront partagés entre eux à parts égales. À la mort de ces deux prêtres, l’évêque d’Évreux les remplacera par d’autres prêtres de son choix, selon ce qu’il jugera approprié. Et si quelqu’un prétend remettre en cause cette disposition, faire tort auxdits prêtres à propos des bénéfices qui leur ont été assignés ou leur retirer quoi que ce soit, il encourra l’indignation de Dieu, de la Vierge et des saints pour lesquels cette chapelle est desservie.

Acte n° 112 – [1199-1201, 16 août] – charte – admission prêtre
Garin, évêque d’Évreux, certifiant que le droit de patronage des églises mentionnées dans l’acte appartient à l’abbé et aux moines de Lyre, reçoit pour ces églises, sur la présentation de ces derniers, des clercs qu’il institue vicaires perpétuels : pour les églises de Breteuil, Roger Bernoin et maître Durand ; pour l’église de [Saint-Denis-du-]Béhélan, Gilbert Berelotin ; pour l’église de Champ-Dominel, maître Pierre l’Anglais et maître Henri ; pour l’église de Roman, Robert fils d’Arnaud ; pour l’église de Corneuil, l’archidiacre Gilles ; pour l’église de la Vieille-Lyre, Robert de la Ferrière ; et pour les églises de Glos[-la-Ferrière], Guillaume de la Neuve-Lyre, chapelain, et Robert de Bois-Normand.

Acte n° 122 – [1193-1201, 16 août] – charte – admission prêtre
G[arin], évêque d’Évreux, donne l’église de la Huanière à L[ouis] de Thibouville, en perpétuelle aumône, sur présentation d’Ouen, prieur, et des moines de Beaumont[-le-Roger], moyennant une redevance annuelle (pensio) de huit setiers d’avoine, deux setiers de froment et deux setiers d’orge.

Acte n° 153 – [1193-1201, 16 août] – charte – admission prêtre
G[arin], évêque d’Évreux, sur présentation de l’abbesse et des moniales [de Saint-Sauveur] d’Évreux, reçoit Raoul, prêtre, à la vicairie de l’église de Caugé, comprenant l’autelage avec les menues dîmes et les revenus casuels (obventiones), ainsi que six setiers de blé pris sur la troisième gerbe, dont deux setiers de froment, deux de méteil et deux d’avoine, à posséder à perpétuité. Chaque année, Raoul rendra à l’abbesse et aux moniales, par l’intermédiaire du titulaire de l’église, dix sous, monnaie d’Angers, dont cinq lors du synode d’été et cinq lors du synode d’hiver.

Acte n° 177 – 1210 – charte – admission prêtre
L[uc], évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’Henri, fils d’Hugues de Vitotel, qui disait posséder le droit de patronage de l’église de Vitotel, alors que le chapitre d’Évreux soutenait que ce droit appartenait à l’église d’Évreux, a finalement reconnu et concédé ce droit au chapitre, il a résigné dans la main de l’évêque tout ce qu’il prétendait en avoir, et il a juré, en touchant les reliques, qu’il n’en réclamerait plus rien. L’évêque, sur la présentation du chapitre, a ensuite donné cette église à Richard, clerc, sauf la redevance (pensio) de cinq sous à payer au chapitre.

Acte n° 182 – 1211, juin – charte – admission prêtre
Luc, évêque d’Évreux, donne l’église de Sainte-Opportune[-du-Bosc] à Luc de Grand-Pré, clerc, qui lui a été présenté par Henri [II] du Neubourg.

Acte n° 197 – [...1211-1215] – charte – admission prêtre
L[uc], évêque d’Évreux, avec l’accord d’Herbert [II], abbé de Conches, donne à Guillaume Buschet [l’église ou la vicairie] de Saint-Étienne de Conches[-en-Ouche], moyennant un cens de soixante sous à payer aux moines, dont vingt sous à Pâques, vingt sous à la Saint-Rémi et vingt sous à Noël.

Acte n° 243 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – admission prêtre
L[uc], évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’il a donné l’église Saint-Pierre de la Selle à Renaud, à la demande de l’abbesse de Saint-Sauveur d’Évreux à laquelle le droit de patronage de cette église est réputé appartenir, étant préservée la redevance (pensio) de vingt sous à rendre chaque année à R., titulaire de cette église.

Acte n° 260 – 1221 (?) – charte – admission prêtre
Raoul ou Richard, évêque d’Évreux, donne à maître Robert de Saint-Évroult l’église de la Gonfrière, vacante et dont le droit de patronage est réputé appartenir aux moines de Saint-Évroult. Le conflit dans lequel ces derniers sont impliqués à propos de ce droit de patronage a empêché la présentation par eux d’un clerc. Le droit d’attribuer ladite église a donc été dévolu à l’évêque par l’autorité du concile de Latran [IV]. L’évêque a ordonné à Robert de faire preuve, à l’égard desdits moines, de la fidélité et du respect dû au patron de l’église. Après le décès de Robert, les moines conserveront ladite église comme s’ils en étaient vraiment les patrons. L’évêque fait apposer son sceau au présent document pour confirmer ledit patronage aux moines, et afin que le don de l’église audit Robert ne soit cause d’aucun préjudice pour ceux-ci.