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Acte n° 107 – [1181-1190, 4 juillet] – vidimus – notification
Jean, évêque d’Évreux, vidime un acte d’Audin, évêque d’Évreux, par lequel ce dernier confirmait à l’abbé et aux moines de Saint-Évroult les aumônes qu’ils possédaient dans le diocèse d’Évreux.

Acte n° 172 – 1209 – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, vidime et confirme une charte de Robert [IV], comte de Leicester, confirmant aux moines de Lyre tout ce qu’ils possèdent en Normandie, tant en fiefs qu’en domaines, librement et en paix, en pure et perpétuelle aumône. Les moines doivent à Robert et à ses héritiers le service de deux chevaliers devant monter la garde à Breteuil, comme ils en ont l’habitude. Les hommes des moines demeurant à Rubremont, à Trisay, au Boyon, au Hamel et à Mont Rimerii sont libres et francs sur toute la terre de Robert, en bois et en plaines, et en tout autre lieu. Les moines auront le droit de panage payé par ces hommes dans la partie de la forêt de Breteuil appartenant à Robert, comme cela est le cas depuis longtemps. Robert confirme également aux moines vingt sous dans sa préfecture de Lyre, obtenus par le don d’Emma de la Cressonnière, et vingt sous aux Bottereaux, par le don de Jean de Sacquenville.

Acte n° 185 – 1212, septembre – vidimus – notification
L[uc], évêque d’Évreux, vidime un acte d’Onfroy Baingnart et de ses héritiers, sauf le droit épiscopal. Onfroy, avec l’accord de ses fils Guillaume, Gervais et Raoul, et de son neveu Robert Boufei, chevalier, a donné à l’abbé et aux moines de Jumièges, en perpétuelle aumône, un tiers des gerbes de la dîme de Piseux et la moitié du droit de patronage de l’église de Piseux, qu’il réclamait. Guillaume, fils aîné d’Onfroy, et Robert Boufei ont scellé l’acte de leur parent.

Acte n° 200 – 1216 – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, approuve et valide de son sceau, en les citant intégralement, des chartes de l’abbé et des moines de Conches, qu’il a examinées et fait lire devant lui :(1) Une charte de R[oger III] de Tosny, fils de Raoul le jeune, donnant aux moines de Conches les dîmes de toutes ses venaisons, de toutes ses bêtes vivantes et mortes et de toutes ses rentes, où qu’elles soient levées sur ses terres.(2) Une charte de Roger [III] de Tosny, fils de Raoul le jeune, par laquelle celui-ci, pour la sépulture de sa femme Ide et le salut de son âme et de celles de ses ancêtres, affranchit l’abbé Vincent et les moines de Conches de l’obligation, qui leur était faite par une injuste exaction, de réparer la chaussée de l’étang de Fontaine[-sous-Jouy], à chaque fois que celle-ci était dégradée : ils ne seront plus tenus de fournir de quoi refaire le remblai. En retour, et par respect pour les ancêtres de Roger reposant à l’abbaye, l’abbé a décidé qu’une lampe brûlerait dans la salle capitulaire. Roger a également reçu quarante [sous ?] de la main de l’abbé.(3) Une charte de Roger [IV] de Tosny, fils de [Marguerite], donnant aux moines de Conches pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres et de ses enfants, la [dîme ?] de son moulin du Vieux-Conches et la dîme de son quartarium à Conches et à la Ferrière[-sur-Risle], en perpétuelle aumône. Il leur donne également la dîme hebdomadaire du marché [dans] le nouveau bourg qu’il a établi dans le parc [à Conches].(4) Une charte de Robert de Tosny, fils de Raoul et de Marguerite, fille de Robert comte de Leicester, notifiant un accord passé entre celui-ci et les moines de Conches : ces derniers lui ont donné une part d’une couture qui leur appartient et Robert, en échange, leur a donné une quantité de terre équivalente, contiguë à leurs coutures, à Sébécourt, ainsi que la dîme de ses moulins de Conches, en particulier ses moulins à foulons, [la dîme] de ses moulins à Tosny, la dîme de la venaison de sa forêt et la dîme de ses rivières.(5) Une charte de Roger [IV ?] de Tosny.(6) Une charte que l’évêque Luc a lui-même donnée (nº 197).(7) Une charte de Renaud Mancel confirmant aux moines de Conches, pour son âme et celles de son père, de sa mère et de ses ancêtres, tout ce que Guillaume, Garin et Richard Mancel, ses ancêtres, leur ont donné : la moitié de la villa de Bailleul, libre et franche de toutes les choses et services appartenant à Renaud, avec l’église et la dîme de toute la paroisse. Parmi les témoins figure Renaud du Bois qui, à l’époque de la donation de Renaud Mancel, a été intégré à la fraternité de la communauté par l’abbé Gilbert et les moines de Conches, et qui leur a donné, devant témoins, la dîme de son fief.(8) Une charte de Roger des Essarts, chevalier, donnant aux moines de Conches vingt sous de rente, monnaie de Tours, en pure et perpétuelle aumône, pour l’achat de luminaires. Roger a assigné ces vingt sous sur son moulin de la Poultière, de sorte qu’ils soient payés chaque année à Noël par celui qui tiendra ce moulin. Et si la situation du moulin change et que les vingt sous ne peuvent plus être payés sur ce moulin, Roger ou son héritier les paiera lui-même à Noël, en prélevant sur une autre de ses rentes, et il les assignera ailleurs sur sa terre. Ces vingt sous appartiendront librement à l’abbaye, et il n’en sera rien demandé pour la réparation dudit moulin.(9) Une charte de Geoffroy Gastinel donnant aux moines de Conches, en perpétuelle aumône, pour les âmes de son père et de ses parents, dix sous sur le tènement que Goscelin Barbecte tenait de lui, ainsi que deux chapons et deux sous de taille, lorsque Geoffroy taille ses hommes, et tout le droit qu’il avait sur ces choses ; douze deniers que Roger, fils de Richard du Mont, lui rendait pour un pré ; et douze deniers à payer par Raoul Pensart au Moulin-Potel. Pour cette donation, l’abbé Simon a donné à Geoffroy six livres, monnaie d’Angers.(10) Une charte de Geoffroy Gastinel le jeune, fils de Geoffroy Gastinel, donnant aux moines de Conches, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres, le fief que tenaient de lui Goscelin Grossart, Teolinus, frère de celui-ci, et leurs héritiers. Geoffroy a donné ce fief libre de tout service, de toute contestation et de toute coutume. Si un hôte s’installe dans ce fief, il ira moudre au moulin de Geoffroy, mais, en l’absence d’hôte dans ce fief, Geoffroy ne réclamera pas de sèche-moute. Si une taille est levée dans la villa d’Acquigny, Geoffroy en dispensera ledit fief.(11) Une charte de Roger de Portes confirmant aux moines de Conches la donation qui leur a été faite par Raoul et Guillaume de Portes, ses frères, pour le salut de leur âme et de celles de leurs parents et amis, vivants et morts, en perpétuelle aumône, d’un demi-muid de blé au moulin du pont situé près de la Bonneville[-sur-Iton], dans la paroisse d’Aulnay[-sur-Iton], à rendre chaque année, sous forme de mensualités. Roger accepte que les moines réclament cette rente au meunier qui tiendra le moulin et la perçoivent de la main de ce dernier, sans que lui-même soit sollicité. Si le meunier ne paie pas aux termes décidés, il sera contraint par la justice ecclésiastique de payer non seulement la rente mais aussi les dépenses raisonnables faites par les moines et les dommages qu’ils auront subis en raison du retard. Si Roger ou le seigneur du moulin empêche que la rente soit payée, il sera également contraint par la justice ecclésiastique de payer les dommages et les dépenses. Si ce moulin est détruit – quelle qu’en soit la raison – et si un autre moulin est construit pour le remplacer, au même endroit ou ailleurs, les moines percevront la rente dans ce nouveau moulin, sans contradiction, de la même manière qu’auparavant.(12) Guillaume Buschet, prêtre de Saint-Étienne [de Conches], a donné en pure et perpétuelle aumône aux moines de Conches, pour les lumières de leur église, trois acres et demie de sa terre, dont l’une est située près du Buisson-Rond, une autre se situe près du sentier du Fresne, et la troisième et demie est appelée terre de la Gesdere, et se situe entre la maison de Gerelinus de Buisson et celle de Guillaume l’Écuyer.

Acte n° 201 – [1216] – vidimus – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, approuve et valide de son sceau, en les citant intégralement, des chartes de l’abbé et des moines de Conches, qu’il a examinées et fait lire devant lui :(1) Une notice relatant un accord passé entre Geoffroy, abbé de Lyre, et Simon, abbé de Conches, avec l’approbation des moines des deux abbayes. L’abbé et les moines de Lyre abandonnent pour toujours, à l’usage des moines de Conches, les dîmes qu’ils ont dans la paroisse de Villers-en-Ouche. En échange, l’abbé et les moines de Conches donnent pour toujours aux moines de Lyre toutes les dîmes du blé qu’ils ont dans la paroisse de Lyre, en-dehors de la forêt de Conches, au temps où Philippe [Auguste], roi de France, et Richard [Cœur de Lion], roi d’Angleterre, sont partis pour Jérusalem. Ils se réservent toutefois, en échange de ces dîmes, une redevance d’un muid de blé à la mesure de Conches, que les moines de Lyre devront lever chaque année à l’automne. De ce muid de blé, les moines de Conches recevront cinq setiers de seigle et cinq setiers d’avoine au Chesne, ainsi que deux setiers de froment à Conches.(2) Une charte de Robert de Feuguerolles donnant aux moines de Conches en perpétuelle aumône, pour son âme et celles de son père, de sa mère et de ses ancêtres, la maison que Richard Rossel a achetée à Guillaume Henri.(3) Une charte de Guillaume de Saint-Élier confirmant aux moines de Conches, en pure et perpétuelle aumône, onze sous de rente, monnaie de Tours, que Raoul, son père, leur a donnés, pour l’âme de son fils Simon, frère de Guillaume. Ce dernier assigne ces onze sous sur son moulin de Saint-Élier : ils seront payés le premier dimanche du Carême par lui-même ou par celui qui tiendra ce moulin.

Acte n° 206 – 1218 (n. s.), janvier – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, vidime une charte de Heuto, prêtre de Fontaine[-sous-Jouy], par laquelle celui-ci a donné en perpétuelle aumône au chapitre cathédral d’Évreux, pour le salut de son âme et de ses prédécesseurs, toute la dîme de son fief de Fontaine[-sous-Jouy], que lui-même et ses ancêtres avaient tenue en fief. Heuto a aumôné cette dîme dans la main de l’évêque et a juré, par un serment de corps, qu’il n’en réclamerait plus rien et qu’il la garantirait selon son pouvoir. L’évêque confirme cette donation et ajoute, concernant l’usage qui doit être fait de cette dîme, que le prêtre qui célébrera chaque jour, dans la cathédrale, une messe pour l’âme de l’évêque R[obert], percevra chaque année deux muids sur cette dîme, en plus des deux muids qu’il perçoit déjà pour cette messe quotidienne, et tout le reste sera affecté à l’anniversaire de l’évêque R[obert].

Acte n° 212 – [1215-1220, 31 janvier] – vidimus – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, vidime et confirme une charte de l’abbesse et des moniales de Saint-Sauveur d’Évreux. Celles-ci ont souhaité que la chapelle Sainte-Marguerite, fondée avec leur accord au Buisson-Garembourg, dans la paroisse de Guichainville, possède pour toujours, pour l’entretien d’un chapelain, deux parts de la dîme de toute la terre qu’Henri, chantre d’Évreux, et Luc, son neveu, ont défrichée et mise en culture, ou qu’ils défricheront et mettront en culture, à savoir les terres du bois des Essarts, du bois de Bracetum et d’ailleurs, sauf le tiers de dîme revenant à l’église de Guichainville. La chapelle possédera également, sans réclamation des moniales, la dîme qu’Henri et Luc ont rachetée à Raoul de la Plesse, qui la tenait auparavant en fief laïc, et les autres dîmes qu’ils ont rachetées ou qu’ils pourront racheter aux laïcs ou à d’autres dans la paroisse de Guchainville, sauf le droit paroissial dans les autres dîmes, les oblations dues, certains moments de l’année, les fêtes solennelles fixées, sauf également les visites et les pénitences des malades, les sépultures des morts, le baptême des petits enfants et tous les autres sacrements que les paroissiens recevaient à l’église mère. Le chapelain de la chapelle sera libre et exempt du versement des dîmes de sa nourriture, du bétail, des animaux et des oiseaux, du versement des menues dîmes et de toute coutume paroissiale. Le clos qui a été aumôné à la chapelle, dans lequel réside le chapelain, sera également libre et exempt du versement des dîmes et de tout droit paroissial. Cela a été concédé par l’abbesse et les moniales, en présence et avec l’accord de Guillaume, prêtre de l’église de Guichainville, qui dépend des moniales. Parce que cette chapelle a été fondée et dotée desdites dîmes et autres choses par le travail et les dépenses d’Henri, chantre d’Évreux, et de Luc, son neveu, ces derniers et leurs héritiers auront le droit de présenter librement le prêtre de cette chapelle. L’évêque, en chapitre, a entendu de la bouche de l’abbesse et des moniales les donations faites à la chapelle du Buisson-Garembourg, ainsi que la charte de celles-ci, qu’il a examinée. Il confirme ces choses, après que Guillaume Doissel, prêtre de l’église de Guichainville, les a concédées et approuvées en sa présence.

Acte n° 227 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – vidimus – confirmation
L[uc], évêque d’Évreux, notifie que Raoul, seigneur de Gauville[-la-Campagne], qui vivait encore dans le siècle et administrait pleinement ses affaires, a résigné le droit de patronage de l’église de Gauville dans la main de l’évêque, concédant que ce dernier attribue ce droit à l’église de son choix, pour le salut de l’âme de Raoul et de celles de son père et de sa mère. Cela est contenu dans une charte de Raoul, remise par celui-ci à l’évêque et citée par ce dernier. L’évêque, en présence de Raoul, a donné ce droit de patronage, en perpétuelle aumône, au chapitre d’Évreux et il le lui a confirmé, en sa qualité d’évêque et de seigneur du fief de Raoul. Plus tard, Roger, fils et héritier de ce dernier, tenant la totalité de l’héritage de son père et administrant intégralement ses affaires, parce qu’il approuvait la donation faite par son père et celle faite par l’évêque, a donné au chapitre d’Évreux tout ce qu’il avait dans ce droit de patronage. Il a confirmé, en prêtant un serment de corps, qu’il n’élèverait, lui-même ou par le biais d’un tiers, aucune réclamation contre le chapitre sur ce droit ni sur toutes les dîmes de son fief de Gauville, et qu’il garantirait ces choses au chapitre. Il a promis que, s’il faisait tort au chapitre sur ces choses d’une manière ou d’une autre, il serait aussitôt tenu de lui rendre quarante livres de monnaie courante, en réparation du parjure, avant même le début de la procédure devant régler le conflit. Pour cela, en présence de l’évêque, il a donné des fidéjusseurs garantissant le paiement de cette somme sur leurs biens et leurs héritages. Pour cette concession et cette garantie, Roger a reçu du chapitre vingt livres, monnaie de Tours.

Acte n° 229 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – vidimus – confirmation
[Luc], évêque d’Évreux, approuve et valide de son sceau, en les citant intégralement, des chartes de l’abbé et des moines de Conches, qu’il a examinées et fait lire devant lui :(1) Une charte d’[Henri II], roi d’Angleterre, duc de Normandie et d’Aquitaine, comte d’Anjou, par laquelle ce dernier, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres, confirme aux moines de Conches la liberté d’élire leur abbé, suivant la règle de saint Benoît. Il confirme également que tous les hommes des moines résidant en Angleterre seront libres et exempts de toutes les coutumes régaliennes et de tout ce que le roi peut leur réclamer, excepté pour le meurtre et le vol : si ces fautes sont commises sur la terre des moines, l’amende ira aux moines et le roi fera justice. Les moines, toutes leurs possessions et tous leurs serviteurs seront libres et exempts de tout droit de passage dans le port de Dieppe et de toute coutume dans cette ville. Les moines auront les œuvés de tous leurs hommes y demeurant. Le roi leur concède en outre tous ses droits sur les navires avec lesquels leurs hommes pêchent en mer. Il leur confirme également tous les biens et les bénéfices, en Normandie et en Angleterre, mentionnés ci-dessous et attestés dans une charte du roi Henri Ier et dans les chartes des donateurs concernés :– Roger [Ier] de Tosny, fils de Raoul [Ier] de Tosny, a donné tout le village de Castillon, libre et exempt de toute réclamation et de tout dommage, avec le moulin des Fontaines et tout le territoire appartenant audit village, avec l’intégralité du tonlieu dudit village et de tout son territoire, avec les amendes, la banlieue, l’intégralité de tous les revenus, la dîme de toute la paroisse et l’église Saint-Ouen de Conches, avec les dîmes et les offrandes ; cinq charruées de terre au [Buisson-]Vernet ; la dîme de Collandres et une charruée de terre, avec un hôte ; une charruée de terre à Louversey, avec un hôte ; la dîme de la forêt appelée Campania RainaldiClaire de Haas, Le grand cartulaire de Conches..., p. 687, identifie cette forêt appelée Campania Rainaldi avec la forêt de Conches., en porcs, en deniers, en aciers, en céréales et en viande, et la dîme de toutes ses autres forêts ; l’église d’Acquigny avec les offrandes et les dîmes des céréales, du vin, des poissons pêchés dans l’Eure, et des moulins qui appartiennent audit Raoul ; les dîmes de deux charruées de terre à Fontaine[-sous-Jouy], et les dîmes du vin, de la forêt et des prés ; les dîmes de Villers[-sur-le-Roule] en vin et en toutes choses ; l’église de Tosny avec les offrandes et les dîmes du blé, du vin, des prés et des poissons ; à Heuqueville, l’église, la dîme et un hôte ; à Villers[-en-Vexin], l’église, la dîme et un hôte ; à Mortemer[-sur-Eaulne] la dîme de deux charruées de terre, de deux moulins et de la prévôté ; à Varengeville[-sur-Mer], l’église, la dîme, le fief de Farmanus, prêtre, et la dîme d’un moulin ; un tiers de la terre et des hôtes que ledit Raoul avait à Dieppe ; à Valliquerville, la dîme d’une charruée de terre avec un hôte ; à Rouen, un hôte et un tiers des prés qu’il possède près de la ville ; à Villers[-en-Ouche], près de Pont-Échanfray [Notre-Dame-du-Hamel], l’église et la dîme avec toutes leurs dépendances, un hôte et le fief d’Ausulus du Moutier.– Raoul [II] de Tosny et Godehildis, sa mère, pour la sépulture de son père Roger [Ier], ont donné : à Acquigny, un gord de cinq mille anguilles, le fief de Claverius, le fief d’Ohardus, plusieurs masures et des terres dans ladite ville ; à Fontaine[-sous-Jouy], un moulin, le fief de Lancelin, prêtre, le fief d’Odelinus Nutricus, la seigneurie sur le Plancher, et la dîme des revenus des deniers, des moulins et de tout son domaine, tant des champs découverts que de la forêt de Saint-Vigor ; à Tosny, un gord, avec un hôte pour le défendre, le fief de Richer fils de Raoul, plusieurs hôtes et des vignes ; à Varengeville[-sur-Mer], les hôtes vivant sur la terre d’aumône de l’église Saint-Valéry et la terre de Bruyère ; à Sébécourt, deux charruées de terre ; toute la dîme de tous les moulins dudit Raoul [II] sur toute sa terre et la dîme de tous les produits de tous ses revenus seigneuriaux dans tous ses domaines ou de toutes les amendes qui lui reviennent à Conches, à la Ferrière[-sur-Risle], à Acquigny, à Tosny, à Heuqueville et à Mortemer, avec les églises desdits villages et de tous les autres villages de ses domaines ; pour tous les hommes des moines, la même liberté et la même coutume sur toutes ses terres que celles qu’ils ont à Castillon ; la seigneurie sur le fief de Guillaume de Valeuil ; le fief de Gerolmus du Fresne ; en Angleterre, la seigneurie sur le manoir de Leominster (?), ainsi que l’église de ce lieu et toute la dîme ; les dîmes de tous ses domaines anglais, tant des champs découverts que des bois ; dans tous ses autres manoirs : à Chadnor, Flamstead, Chaldesleii, Stoches, Westhide et Worsley in Rock, la dîme du domaine avec un hôte ; à Elmley Lovett, la dîme du domaine et douze deniers payés par Robert de la Harduica pour un essart, et une partie des salines ; à Oldberrow, Esseleia, Redmarley, Long Stanton, Pischehan, Coloen, Berrow in Astley et Bromsberrow, la dîme du domaine ; à Abberley et à Linden in Rock, la dîme du domaine avec trois hôtes ; sur la terre d’Osberne fils de Rualdus, la dîme du domaine et un hôte ; la dîme des revenus de la terre d’Elevent ; à Structon’s Heath (?), soixante acres de terre ; et un hôte dans la ville d’Hereford.– Raoul [III] le Jeune, fils de Raoul [II] de Tosny dit le Vieux, a donné l’église de Vercosmestori et toute la dîme, ainsi que la dîme du domaine de Quertellinge.– Roger [III] de Tosny, fils de Raoul [III] le Jeune, a donné le manoir de Wrethamthorpe, avec l’église et la dîme de ce village, et tout ce qui en dépend : un moulin, les mares environnantes pour y pêcher, la garenne, et la dîme des cendres et des charbons dans toutes ses forêts.– Godehildis, comtesse d’Évreux, femme [veuve] de Roger [Ier] de Tosny, a donné la dîme de Gravenchon, la dîme de deux moulins à Hondouville et à Aubevoye, la part de la dîme et la part de l’église qu’elle a achetées à Raoul le Barbu, avec l’accord de son mari, Richard, comte [d’Évreux].– Robert de Romilly, sa femme et ses fils, Guillaume, Robert et Richard, ont donné la moitié de la dîme de Collandres et deux gerbes de la dîme de Louversey, avec l’accord de Raoul de Tosny, du fief duquel dépendaient ces choses. Gerelmus de Romilly et ses fils ont donné deux gerbes de la dîme de Chanteloup. Guillaume de Romilly a donné l’église et la dîme de Grenieuseville, et la dîme de deux moulins dans ce village. Raoul de Berville a donné deux gerbes de la dîme des Ifs et la dîme de toutes les sortes de lin de cette terre. Richard de Romilly a donné l’église de Louversey et le fief de Roger fils de Berthe et frère de Geoffroy, prêtre. Ilbertus, vicomte, a donné un quart du manoir de Dinedor. Richard Mansellus et son fils Garin ont donné la moitié de la terre de Bailleul[-la-Campagne], ne retenant que le service de trois chevaliers. Ils ont aussi donné l’église dudit lieu, avec son cimetière et les revenus de son autel, ainsi qu’une charruée de terre au-delà de la moitié de terre susdite, avec toute la seigneurie, en toute liberté. Robert de Stafford, fils de Roger [Ier] de Tosny, a donné l’église de Wootton Wawen, libre et franche, avec les dîmes et les oblations, et avec toutes ses dépendances, sans partage, sauf ce qui revient au chapelain présenté par le monastère ; une hide de terre jouxtant l’église, et une autre appelée Doveresel ; ainsi que le manoir de Stoke Edith (?), tant en plaines qu’en bois, en prés et en rivières. Ledit Robert et ses hommes seront libres dans ce village. Évrard, seigneur de Breteuil, et Yvette, sa mère, ont donné l’église d’Hacqueville, avec sa terre, et tout ce qui lui appartient, et avec toutes les dîmes de tout le territoire du village. Gerelmus du [Buisson-]Vernet a donné la dîme de toute sa terre au Buisson[-Vernet] et à Nagel. Raoul de la Lande a donné deux gerbes de la dîme du lin et de la laine d’Houlbec[-près-le-Gros-Theil], une acre de terre pour construire une grange et la dîme de son domaine à Acquigny. Raoul de Nuisement a donné toute la dîme de sa terre de Nuisement, une terre avec un hôte et la dîme des terres de son père mises en culture à Nogent[-le-Sec], avec l’accord de Gilbert, son seigneur, et de Raoul de Tosny, du fief duquel dépend cette terre. Helto de la Ronce a donné toute la dîme de la Ronce. Robert, Payen, Archambault et Hugues de Rouville ont donné toute la dîme de leur terre des Mousseaux, avec l’accord de Gilbert de Minières, ladite terre dépendant de son fief. Roger de Clères a donné l’église et la dîme de Hacqueville, et deux gerbes de la dîme de Burey. Gerondus Vastinel a donné deux hommes, deux masures et la dîme de sa terre à Gauville. Guillaume de Valeuil a donné la seigneurie sur Valeuil, avec l’accord de Raoul de Tosny, du fief duquel dépend celle-ci. Gilbert de Clères a donné l’église et la dîme de la Puthenaye, et la terre de Roger, chapelain. Robert d’Iville a donné la moitié de la dîme d’Iville. Gerelmus du Boshion a donné la dîme de tous ses hommes au Boshion. Robert d’Orvaux a donné la dîme d’Orvaux. Étienne et ses fils Guimond, Guillaume et Raoul, ont donné la dîme de leur terre de Bourlier, avec l’accord de Raoul du [Buisson-]Vernet et de Raoul de Tosny, du fief desquels dépend cette terre. Raoul, doyen de Glisolles, avec l’accord de ses parents et de Geoffroy de Villalet, son seigneur, en présence de Raoul de Tosny, a donné deux hôtes avec des jardins à Merderel. Simon d’Ormes, avec l’accord de sa femme, fille de Roger de Ferrières[-Haut-Clocher], et de son fils, a donné la dîme d’Oissel[-le-Noble], que Raoul et Garin avaient déjà concédée à l’abbaye de Conches, avec l’accord de Guillaume Dircellus, du fief duquel dépendait ce lieu. Raoul [II] de Tosny, fils de Roger [Ier], fondateur de l’abbaye de Conches, a donné tous les ermitages de sa forêt de Conches et les dîmes de quiconque cultivera la terre dans cette forêt ou dans les autres forêts qui appartiennent audit Raoul. Robert, fils d’Ilbertus, vicomte, a donné un quart du village de Dinedor, et, pour ce quart ainsi que le quart qu’Ilbertus, père dudit Robert, avait auparavant donné à l’abbaye, les moines auront cinquante sous dans ledit village.(2) Une charte de Richard de Romilly donnant aux moines de Conches, en perpétuelle aumône, pour le salut de son âme et de celles de son père, de sa mère et de tous ses ancêtres, douze deniers de rente et la moute de la terre qu’a tenue Gilbert, fils de Pierre de la Ferrière, à Mancelles.(3) Une charte de Guillaume de Burey, fils de Richard, seigneur de Burey, confirmant aux moines de Conches, en perpétuelle aumône, le don que leur a fait son père, lequel a reçu l’habit monastique à l’abbaye de Conches : cinq sous de la monnaie courant en Normandie, à percevoir chaque année dans son moulin, à la Saint-Rémi.(4) Une charte d’Alexandre d’Autheuil, dans laquelle celui-ci notifie que [Guillaume] Revel, d’Autheuil, son homme, a donné aux moines de Conches, en perpétuelle aumône, toute la dîme qu’il tenait à Saint-Vigor et tout ce qui revenait à cette dîme, en présence de G[arin], évêque d’Évreux. Alexandre, qui a approuvé cette donation, a donné aux moines, en perpétuelle aumône, les six deniers qui lui étaient dus sur cette dîme, lorsque sa terre était taillée au titre de la taille du Neubourg. Il a posé ces six deniers dans la main de l’évêque, pour que les moines les possèdent pour toujours librement, sans devoir aucun service.(5) Une charte d’Alexandre d’Autheuil notifiant et confirmant la donation, en perpétuelle aumône, par Robert de Fontaine[-sous-Jouy] et ses héritiers, en faveur de l’abbaye de Conches, de deux gerbes de la dîme qu’ils avaient à Fontaine et qu’ils tenaient en fief d’Alexandre – en présence duquel la donation a été faite –, étant exceptée la dîme qu’ils [tenaient] du fief d’Eudes de la Chapelle. Alexandre, soucieux de son âme, a confirmé cette donation et, avec Robert et ses héritiers, l’a faite solennellement sur l’autel de l’abbatiale Saint-Pierre [de Conches], en présence de l’abbé S[imon], des moines et de beaucoup d’autres qui avaient été conviés. Pour que cette aumône demeure librement et en paix en possession de l’abbaye, les héritiers de Robert se sont engagés à répondre à Alexandre de toute la charge féodale pour la part du fief restant entre leurs mains. L’abbé et les moines, considérant la générosité de Robert et de ses héritiers, et voulant [pourvoir] à leurs besoins, leur ont donné trente livres, monnaie d’Angers, et ont reçu parmi les moines Robert et son fils Henri, pour lequel a été spécialement donnée la part de dîme levée à l’Aulnaie.(6) Une charte de Guillaume du Mesnil[-Anseaume], fils de Pierre, concédant aux moines de Conches toute la moute du Mesnil[-Anseaume], du Bos-Hion et de toute sa terre, où qu’elle soit située, de sorte que lui-même, son entourage (familia), tous les hommes de toute sa terre et tous ceux qu’il pourra inclure dans son fief, par la conquête ou d’une autre manière, aillent moudre au moulin de Fontaine[-sous-Jouy], suivant la coutume et le statut des hommes de cette villa, comme ceux qui sont soumis au ban et aux coutumes [des moines]. Si l’un d’entre eux va moudre à un autre moulin, il sera puni selon la coutume de la région. En ce qui le concerne, si Guillaume notifie au meunier son arrivée au moulin le jour précédant son arrivée, le meunier préparera le lieu pour lui et le rendra disponible jusqu’à la neuvième heure du jour suivant. Guillaume recevra du meunier un plein boisseau qui, une fois sur deux, sera de la meilleure qualité.(7) Une charte de Gilbert d’Orvaux, par laquelle celui-ci donne aux moines de Conches toute sa dîme d’Orvaux, en perpétuelle aumône, avec l’accord de sa femme Avicie, pour le salut de son âme et de celles de sa femme, de son père, de sa mère et de ses ancêtres. Ceux-ci et tous leurs amis décédés et à venir profiteront des prières et de tous les bienfaits dispensés à l’abbaye.(8) Une charte de [Simon II] d’Anet, qui, avec l’accord de [ses fils] Jean et Adam, frères, donne aux moines de Conches toute la coutume [et] le tonlieu de tout ce qui appartient auxdits frères à Saint-Illiers-le-Bois et à Bréval, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres et de la descendance que Dieu lui a donnée.

Acte n° 251 – 1222, 29 décembre – vidimus – confirmation
Raoul, évêque d’Évreux, vidime un acte de Rotrou, évêque d’Évreux, et confirme à perpétuité aux moines de l’Estrée, à leur demande, la dîme de quatre charruées de terre situées à Merville, données par Philippe, chanoine de Dreux.

Acte n° 266 – [1175, après le 8 septembre-1183, 26 novembre] – vidimus – notification
Rotrou, archevêque de Rouen, vidime une charte d’Isabelle, comtesse [de Fesques], femme du comte Gilbert, par laquelle, pour le salut de l’âme de son mari, de son fils le comte Richard, de tous ses ancêtres et de ses enfants, elle confirme aux moines de Foucarmont, en perpétuelle aumône, tout ce que leur a concédé son fils : tout ce qu’ils avaient acquis ou pourront acquérir en fermage ou à champart dans le fief de Varimpré ou de Fraisnellum, libre et exempt des moutures, des corvées et de toute autre coutume, seul le service des vavasseurs étant retenu. Si les vavasseurs manquent à ce service, la comtesse ne pourra rien réclamer aux moines. Celle-ci leur concède le fermage ou le champart qu’ils pourraient acquérir.