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Acte n° 244 – 1220, 15 août – charte – règlement cathédral
R[aoul], évêque d’Évreux, modifie l’usage des cierges dans la cathédrale d’Évreux. Sachant que l’évêque est tenu de fournir la cire pour le luminaire de la cathédrale et que, en vertu d’une ancienne coutume, sept cierges sont allumés sur le candélabre lors des fêtes solennelles les plus importantes, sachant également que la fête de l’Annonciation était célébrée jusque-là sans cette forme de solennité, Raoul décide que, dorénavant, l’Annonciation sera célébrée à la manière des fêtes solennelles les plus importantes, l’évêque devant fournir de la cire pour que sept cierges brûlent sur le candélabre pendant la célébration. Par ailleurs, dans la mesure où l’église d’Évreux célèbre solennellement la fête des saints Abdon et Sennen, qu’elle vénère et dont elle conserve des reliques, l’évêque décide que, dorénavant, sept cierges brûleront également sur le candélabre pendant la célébration de cette fête, que celle-ci aura lieu aussi bien à la cathédrale que dans les autres villes [du diocèse], et qu’elle sera annoncée au peuple, afin que celui-ci vienne y assister. En vertu d’une ancienne coutume, quatre cierges brûlent en permanence sur le grand autel de la cathédrale, pour les célébrations, les jours de fêtes et la veille de ces jours. Jusque-là, deux de ces cierges étaient retirés de l’autel lorsqu’il était nécessaire de les emporter en présence de l’évêque ou du chanoine chargé, pour la semaine, de desservir la cathédrale, de les emporter en procession ou de les transporter ailleurs si nécessaire. L’évêque interdit qu’il en soit fait ainsi dorénavant : les quatre cierges devront rester en permanence sur l’autel, et deux cierges portatifs seront placés dans la cathédrale, dont ils pourront être sortis pour être emportés là où cela sera nécessaire. Ces décisions sont prises avec l’accord du chapitre d’Évreux.

Acte n° 245 – 1220, octobre – charte – incorporation
R[aoul], évêque d’Évreux, notifie que Guillaume Bole, chanoine d’Évreux, avait acquis de Guillaume, seigneur de Sacquenville, le droit de patronage de l’église de Saint-Clair-d’Arcey et qu’il avait remis le pouvoir de disposer à sa guise de ce droit, ainsi que de l’église de Saint-Clair, dans la main de Luc, évêque d’Évreux, avec l’accord de Guillaume Bole et de Guillaume de Sacquenville. Mais ce qu’avait prévu à ce propos l’évêque Luc, empêché par une longue maladie puis emporté par la mort, est resté imparfait. Peu de temps après, puisque le pouvoir de disposer de ce patronage et de cette église lui a été dévolu, l’évêque Raoul, considérant la pauvreté de son église [cathédrale] et les charges qui pèsent sur elle, décide que toute la dîme du blé [de l’église de Saint-Clair-d’Arcey] appartiendra à l’église d’Évreux, dont deux tiers pour augmenter le patrimoine commun [des chanoines] et le dernier tiers pour célébrer l’anniversaire de Guillaume Bole et des ancêtres de celui-ci. Il concède tout le reste des dépendances de cette église à la vicairie, réservant pour toujours le patronage de cette vicairie pour lui-même et ses successeurs.

Acte n° 246 – 1220[, après janvier] – charte – confirmation générale
Raoul, évêque d’Évreux, confirme à l’abbé et aux moines du Bec toutes les donations qui leur ont été faites dans le diocèse d’Évreux, toutes les aumônes et tous les bénéfices qu’ils y possèdent ou qu’ils y ont possédés, de son temps et au temps de ses prédécesseurs, et tout ce qu’ils pourront y acquérir par de justes moyens, tant en églises qu’en dîmes, en hommes, en rentes, en terres et en autres choses.

Acte n° 247 – 1221, 23 novembre – charte – procédure
Raoul, évêque d’Évreux, notifie que Gilbert Gout, chevalier, a reconnu en droit devant lui que la charte présentée par le procureur de l’abbé et des moines de Saint-Évroult, pendant le procès en cours entre eux, était bien la sienne et que le sceau était bien le sien, mais il a nié avoir jamais donné le droit de présentation de l’église de Saint-Martin-de-Cernières, contrairement à ce que disent les religieux, cette donation étant contenue dans ladite charte. L’abbé et les moines devront donc prouver que Gilbert leur a bien donné ce droit de présentation en perpétuelle aumône, en produisant la charte, les témoins de la charte et d’autres personnes présentes avec les témoins. L’évêque précise que des témoins ont déjà été entendus par sa cour à propos de cette affaire.

Acte n° 249 – 1222 (n. s.), février – charte – confirmation
R[aoul], évêque d’Évreux, notifie et confirme que, dans sa main, Gilbert Chevreuil, de Nogent, a résigné tout ce que les moines de la Noë ont reçu de lui, de Guillaume Chevreuil, son père, de tous ses ancêtres et de ses hommes, tant en terres qu’en dîmes, en rentes et en toutes autres choses, librement et en perpétuelle aumône, comme cela est contenu dans les chartes de Gilbert et de Guillaume. L’évêque a fait confirmer cela de son sceau à la demande de Garin, abbé de la Noë, et de Gilbert.

Acte n° 250 – 1222, juillet – charte – jugement
R[aoul], évêque d’Évreux, règle un conflit entre, d’une part, l’abbé et les moines de Saint-Évroult et, d’autre part, Gilbert Gout, chevalier, à propos du droit de patronage de l’église de Saint-Martin-de-Cernières. Après avoir examiné les chartes des prédécesseurs de l’abbé et des moines, après avoir reçu et attentivement écouté les témoins idoines, et après avoir solennellement, avec l’accord des deux parties, rendu les preuves publiques, ayant bénéficié du conseil d’hommes sages, l’évêque rend une sentence définitive : il adjuge ce droit de patronage à l’abbé et aux moines. Ceux-ci lui ont ensuite présenté Pierre, clerc, fils de Guillaume de Gauville, pour qu’il reçoive l’église de Saint-Martin-de-Cernières, alors libre et vacante. L’évêque a investi Pierre pour cette église.

Acte n° 251 – 1222, 29 décembre – vidimus – confirmation
Raoul, évêque d’Évreux, vidime un acte de Rotrou, évêque d’Évreux, et confirme à perpétuité aux moines de l’Estrée, à leur demande, la dîme de quatre charruées de terre situées à Merville, données par Philippe, chanoine de Dreux.

Acte n° 252 – 1222 – charte – règlement conflit
R[aoul], évêque d’Évreux, notifie le règlement, en sa présence, d’un conflit entre H[enri], doyen du chapitre cathédral d’Évreux, et Guillaume d’Argences, chevalier, à propos de la chapelle que ce dernier avait construite dans son hébergement d’Émainville, et dans laquelle il avait érigé un autel. Parce que Guillaume ne voulait pas porter atteinte au droit du doyen ou du doyenné d’Évreux, il a promis que l’office divin ne serait jamais célébré dans cette chapelle, sur cet autel ni d’une autre manière, sans l’accord du doyen ou de son successeur.

Acte n° 253 – 1222 – deperditum – confirmation
Raoul, évêque d’Évreux, confirme à Geoffroy, abbé de la Croix-Saint-Leufroy, le droit de patronage et les autres droits qu’il possède dans les églises de Fontaine[-Heudebourg], la Croix[-Saint-Leufroy], Cailly[-sur-Eure] et Écardenville[-sur-Eure].

Acte n° 254 – 1223, février (n. s.) – charte – confirmation
Raoul, évêque d’Évreux, atteste toutes les concessions faites par Luc, son prédécesseur, à l’abbé et aux moines du Bec. Il confirme que l’abbé du Bec, au nom de sa communauté, sera à jamais chanoine d’Évreux. Par ailleurs, parce que la portion des vicaires desservant les églises de Saint-Aubin-d’Écrosville, Marbeuf, la Roussière, Émalleville, Barc et Hellenvilliers n’avait pas été fixée comme elle aurait dû l’être, pour que chacun – tant l’abbé et les moines que les vicaires de ces églises – sache ce qu’il doit recevoir, l’évêque, à la demande de Richard, abbé du Bec, et sur le conseil d’hommes sages, décide que les vicaires des églises de Saint-Aubin-d’Écrosville, de Marbeuf, de Barc et d’Émalleville auront les menues dîmes et les revenus des autels, avec la terre d’aumône et la maison où ils habitent. Le vicaire de Saint-Aubin-d’Écrosville aura, pour toujours, trois hôtes qui sont dans le cimetière de la paroisse, comme l’atteste une charte de Luc, évêque d’Évreux, et le vicaire d’Émalleville percevra chaque année un muid de blé à la mesure d’Évreux dans la grange des moines du Bec, au moment où ceux-ci font battre leur blé. Tout le reste de ce qui appartient à ces églises, tant en dîmes qu’en autres choses, restera pour toujours à l’abbé et aux moines du Bec. Le vicaire de la Roussière, sur sa vicairie telle qu’elle est déterminée depuis longtemps, paiera chaque année à l’abbé et aux moines cinquante sous de monnaie courante au synode d’hiver et cinquante sous au synode d’été, de même que le vicaire d’Hellenvilliers paiera trente sous en été et trente sous en hiver. Les contrevenants à ces dispositions encourent l’excommunication.

Acte n° 255 – [1220, après janvier-1223, 18 mars] – deperditum – notification
R[aoul], évêque d’Évreux, notifie au doyen, à l’archidiacre et aux chanoines de Lisieux qu’il a donné la cure de Couvains à Étienne, clerc, sur présentation de l’abbé et des moines de Lyre, patrons de cette église, comme cela est prouvé par les chartes des évêques Garin et Luc et par celles de Guillaume de la Barre et Robert, son frère, qui avaient donné le droit de patronage de l’église de Couvains à l’abbaye.

Acte n° 256 – 1223 – charte – incorporation
R., évêque d’Évreux, confirme la donation du patronage de l’église Saint-Martin de Mousseaux au doyen et au chapitre d’Évreux, faite par Jean de Ferrières et Guy de la Cour au moyen d’une charte que l’évêque a examinée. Pour que cette donation soit plus avantageuse, celui-ci donne au doyen et au chapitre toutes les dîmes du blé de cette église, à posséder librement et à perpétuité pour leurs usages propres, étant retenus un muid de blé à la mesure d’Évreux, les menues dîmes et les revenus de l’autel à l’usage du vicaire desservant cette église. Ce dernier sera présenté à l’évêque par le doyen et le chapitre lorsque l’église sera vacante et il répondra des droits de synode.

Acte n° 257 – 1223 – charte – incorporation
R., évêque d’Évreux, avec l’accord du doyen et du chapitre cathédral d’Évreux, donne aux moniales de Saint-Sauveur d’Évreux toutes les dîmes du blé de l’église Notre-Dame de Guichainville, telles que le chapelain de cette église les possédait auparavant. Il leur confirme également les dîmes qu’elles tenaient et percevaient déjà dans cette paroisse, par une donation qu’il leur avait faite, attribuant ces dîmes à leur usage propre. Un muid de méteil, la terre d’aumône, les autres menues dîmes et tous les revenus de l’autel sont réservés à l’usage du vicaire desservant cette église, que l’abbesse et les moniales présenteront à l’évêque lorsque l’église sera vacante. Ce vicaire répondra de ce qui relève de la dignité épiscopale et il acquittera chaque année cinq sous à l’abbesse et aux moniales, en leur qualité de patrons [de l’église]. Sont préservées la décision prise par Luc, évêque d’Évreux, concernant la chapelle du Buisson-Garembourg, et la donation faite par lui à cette chapelle, tant en dîmes qu’en autres choses, avec l’accord de l’abbesse et des moniales de Saint-Sauveur, du doyen et du chapitre d’Évreux, comme cela est contenu dans des écrits authentiques. Est également préservé ce qui a été anciennement attribué à la fabrique de l’église de Guichainville.

Acte n° 259 – 1221 (?) – deperditum – confirmation
Raoul ou Richard, évêque d’Évreux, confirme des donations faites à l’abbaye de Conches, en citant toutes les chartes des quatre premiers fondateurs.

Acte n° 260 – 1221 (?) – charte – admission prêtre
Raoul ou Richard, évêque d’Évreux, donne à maître Robert de Saint-Évroult l’église de la Gonfrière, vacante et dont le droit de patronage est réputé appartenir aux moines de Saint-Évroult. Le conflit dans lequel ces derniers sont impliqués à propos de ce droit de patronage a empêché la présentation par eux d’un clerc. Le droit d’attribuer ladite église a donc été dévolu à l’évêque par l’autorité du concile de Latran [IV]. L’évêque a ordonné à Robert de faire preuve, à l’égard desdits moines, de la fidélité et du respect dû au patron de l’église. Après le décès de Robert, les moines conserveront ladite église comme s’ils en étaient vraiment les patrons. L’évêque fait apposer son sceau au présent document pour confirmer ledit patronage aux moines, et afin que le don de l’église audit Robert ne soit cause d’aucun préjudice pour ceux-ci.

Acte n° 261 – 1222 (?) – deperditum – confirmation
Raoul ou Richard, évêque d’Évreux, confirme une donation faite à l’abbaye de Conches.

Acte n° 263 – [1139-1165, avril] ou […1202, avant le 27 décembre] ou [1220, après janvier-1223, 18 mars] ou [1223, 17 juillet-1236, 4 avril] – deperditum – confirmation
R., évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye de Lyre toutes les dîmes des graines dans les paroisses de la Vieille-Lyre et de la Neuve-Lyre, ainsi que dix livres à prendre sur les oblations, dont sept à la Neuve-Lyre et trois à la Vieille-Lyre.