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Acte n° 4 – 1127 – charte – incorporation
Audin, évêque d’Évreux, donne aux moines du Bec, pour leur propre usage, la vicairie de l’église Saint-Hilaire de Tillières [-sur-Avre] et les chapelles Saint-Christophe et Saint-Nicolas, avec toutes leurs dépendances, pour le soutien des moines demeurant à Tillières, sauf en tout le droit épiscopal. Le prêtre, qui fera preuve de toute l’obéissance et la révérence à l’égard de l’évêque, et auquel les moines procureront de quoi vivre raisonnablement, résidera dans l’église.

Acte n° 5 – [1124, 18 mai-1136, 24 juin] – charte – confirmation générale
Audin, évêque d’Évreux, à la demande de l’abbé Boson et des moines du Bec, confirme tout ce que possède l’abbaye du Bec dans son diocèse, tant en églises qu’en dîmes et en autres choses, soumettant à l’anathème ceux qui s’empareraient de ces biens par la violence.

Acte n° 7 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, confirme la donation faite aux moines du Bec par Gilbert et Guillaume de Bigards de l’église de Nassandres, avec toutes ses dépendances et avec la chapelle de Bigards.

Acte n° 8 – [1113-1139, 2 juillet] – deperditum – confirmation
Audin, évêque d’Évreux, concède aux moines du Bec les dîmes de plusieurs paroisses, dont Marbeuf et Saint-Aubin-d’Écrosville.

Acte n° 19 – 1142, 8 décembre – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme une décision du comte Galéran concernant l’église de la Sainte-Trinité de Beaumont[-le-Roger]. Constatant que le culte divin, qui y avait été célébré pendant longtemps, avait cessé par la négligence des occupants du moment, le comte Galéran a décidé, avec l’accord de l’évêque, dont dépend cette église, qu’il y serait restauré par des religieux. Pour que cela soit fait le plus convenablement possible, sur le conseil de l’évêque, de ses amis et de ses hommes, Galéran a confié cette église avec toutes ses dépendances à l’abbaye du Bec. L’abbaye a donc reçu l’église de la Sainte-Trinité : de la main de l’évêque ce qu’il appartient à celui-ci de donner, et de la main du comte ce qu’il appartient à celui-là de concéder en vertu de son pouvoir de protecteur de ladite église (advocati posse). L’évêque confirme ces dispositions et menace d’anathème ceux qui remettraient en cause cette donation.

Acte n° 22 – 1143 – charte – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, confirme et prend sous la protection de l’église d’Évreux des possessions de l’abbaye du Bec : ce que Roger de Tosny a donné aux moines à Acquigny et en d’autres lieux du diocèse d’Évreux, comme cela est contenu dans ses chartes ; deux parts des dîmes de Champagne et de Chanteloup, données au monastère par Moardus de Champagne ; ce que Richard de Romilly[-la-Puthenaye], fils de Guillaume de Romilly, possédait en terres, en rentes, en services et en toutes autres choses dans la villa et la paroisse du Plessis-Mahiet, qu’il a donné en perpétuelle aumône pour le luminaire et l’ornement de l’église abbatiale du Bec, et qu’il a confirmé par une charte que l’évêque a examinée. Roger de Tosny, seigneur dudit Richard, a concédé et confirmé ce don à la prière de l’évêque et, pour le salut de son âme et de celles de ses héritiers, il a abandonné librement et à perpétuité tout ce qui appartenait à lui-même et à ses héritiers [dans les choses données par Richard]. L’évêque menace d’anathème, comme sacrilèges, tous ceux qui tenteraient de remettre en cause cette confirmation ou qui la troubleraient par la violence.

Acte n° 43 – 1159 – charte – incorporation
Rotrou, évêque d’Évreux, concède à l’abbaye du Bec les églises de Marbeuf avec deux parts de toutes les dîmes leur appartenant et deux parts de l’autel aux trois grandes fêtes annuelles : Pâques, Noël et la Toussaint. Jean, fils d’Hugues de Gisors, a rendu dans les mains de l’évêque ces églises, qu’Hugues, son père, et Payen, son grand-père, avaient auparavant données à l’abbaye du Bec. L’abbaye aura deux parts de toutes les dîmes après la mort d’Hugues et de son frère Foulques, prêtres desservant ces églises au moment de la donation épiscopale. Après le décès de ces derniers, l’abbaye du Bec présentera à l’évêque d’Évreux les prêtres qui devront desservir ces églises.

Acte n° 62 – [1139-1165, avril] – deperditum – confirmation
Rotrou, évêque d’Évreux, concède et confirme l’église de Perriers-la-Campagne à l’abbaye du Bec et au prieuré Saint-Lambert de Malassis, à la demande d’Aldemoda, mère de Guillaume de Thibouville, après le décès de ce dernier, qui avait eu l’intention de faire cette donation mais qui, emporté par la mort, n’a pu la réaliser.

Acte n° 63 – [1139-1165, avril] – deperditum – donation
Rotrou, évêque d’Évreux, donne aux moines du Bec deux muids de vin, à prendre chaque année sur les vignes des chanoines de Vernon.

Acte n° 76 – […1175-1179, 9 septembre] – deperditum – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, ayant reçu de l’abbé et des moines du Bec un verger, une vigne et la terre adjacente à Pont-de-l’Arche, à posséder à perpétuité, confirme en échange à ces derniers, sur le conseil du chapitre cathédral d’Évreux, deux muids de vin à recevoir à perpétuité chaque année des chanoines de Vernon, comme ils en avaient coutume.

Acte n° 78 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – confirmation
G[illes], évêque d’Évreux, confirme un accord passé, avec son approbation, entre l’abbaye du Bec et Gautier de Coutances, à propos d’une maison qu’ont les moines à Évreux et qui avait appartenu à l’archidiacre R[ichard] Croc. L’évêque confirme cet accord tel qu’il est contenu dans un écrit authentique que possède l’abbaye du Bec.

Acte n° 79 – [1170-1179, 9 septembre] – charte – confirmation
Gilles, évêque d’Évreux, notifie et confirme que Guillaume de Merey a donné à l’abbaye du Bec, en perpétuelle aumône, l’église de Mérey et la dîme qu’il avait tenue jusque-là par droit héréditaire et qu’il avait auparavant rendue, librement et totalement, dans la main de l’évêque. Ledit Guillaume, son frère Hugues et son neveu Guillaume ont posé cette donation d’église et de dîme sur l’autel de l’église abbatiale du Bec, au moyen d’un candélabre. Guillaume de Merey a également donné un lieu pour construire une grange. Tout le produit de la dîme sera rassemblé dans cette grange où, au même moment, les moines en recevront deux parts et le prêtre recevra la troisième.

Acte n° 93 – [1181-1183, 26 novembre] – charte – incorporation
Jean, évêque d’Évreux, notifie que [Guillaume de Garlande,] Thomas de Tournebu et Richard d’Écrosville, qui prétendaient avoir le droit de patronage de l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville, de la chapelle de Marbeuf et des autres chapelles appartenant à ladite église, ont donné tout ce droit à l’abbaye du Bec, en présence de l’évêque. L’évêque a donné à l’abbé et aux moines du Bec deux parts de toutes les dîmes appartenant à l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville, alors vacante, et deux parts des oblations de l’autel à Pâques, à Noël et à la Toussaint, ainsi que le droit de percevoir les dîmes et les oblations de la chapelle de Marbeuf.

Acte n° 94 – [1181-1183, 26 novembre] – charte – confirmation
[Je]an, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye du Bec l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville, que Payen de Gisors et son fils Hugues lui avaient donnée, que Jean, fils dudit Hugues, avait usurpée puis rendue à Rotrou, au temps où il était évêque d’Évreux, lequel l’avait ensuite confirmée aux moines. Le droit de patronage de l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville a été abandonné par Guillaume de Garlande, Thomas de Tournebu et Richard d’Écrosville, puis concédé à l’abbaye par l’évêque Jean, ainsi que deux parts de toutes les dîmes de cette église et des chapelles qui en dépendent, et deux parts des offrandes faites à l’autel à Pâques, à Noël et à la Toussaint, tant dans l’église que dans les chapelles.

Acte n° 99 – [1181-1187, 23 septembre] – charte – confirmation
[J]ean, évêque d’Évreux, notifie et confirme qu’O[sberne], abbé, et les moines du Bec ont concédé l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville avec la chapelle de Marbeuf et ses autres dépendances à un clerc dudit évêque pour qu’il la possède librement et intégralement, sauf deux parts de toutes les dîmes et de toutes les oblations à Pâques, à Noël et à la Toussaint, qui appartiennent à l’abbé et aux moines. Ces derniers ont également concédé audit clerc deux parts des menues dîmes et deux parts des oblations des autels qui leur appartiennent aux trois fêtes susdites, à posséder toute sa vie, moyennant une redevance annuelle (pensio) de dix sous à payer pour moitié à Pâques et pour moitié à la Toussaint.

Acte n° 104 – [1181-1190, 4 juillet] – deperditum – indéterminé
Jean, évêque d’Évreux, donne une charte en faveur de l’abbaye du Bec concernant la maison que les moines possèdent à Gaillon.

Acte n° 108 – 1198 – charte – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, considérant la dignité (honestas), la foi et l’hospitalité des moines du Bec, donne à ces derniers deux gerbes de la dîme de l’espace cultivé qu’ils possèdent au Plessis-Mahiet, du fief de Barquet, et que Bouchard, alors titulaire de l’église (persona) de Barquet avait résignées dans sa main. Ces deux gerbes sont à posséder en libre et franche aumône et à convertir pour les usages propres des moines, au profit du luminaire de leur église.

Acte n° 119 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
Garin, évêque d’Évreux, considérant l’affliction de l’abbaye du Bec, qu’il sait être au service du soulagement des pauvres, concède à cette maison, pour ses propres usages à perpétuité, l’église de Saint-Aubin-d’Écrosville avec toutes ses dépendances, les chapelles de Marbeuf, d’Écrosville, de Phipout et du Mesnil-Broquet, avec toute la dîme du blé, deux parts des menues dîmes et deux parts des oblations lors des trois grandes fêtes annuelles. Ceux qui, sur présentation de l’abbé du Bec et du couvent, percevront la part restante des menues dîmes acquitteront intégralement les droits épiscopaux et les tailles de l’évêque et de l’archidiacre.

Acte n° 120 – [1193-1201, 16 août] – charte – incorporation
G[arin], évêque d’Évreux, donne aux moines du Bec l’église d’Émalleville avec toutes ses dépendances, pour leurs usages propres, pour le soutien de l’abbaye et des pauvres du Christ, sauf en tout le droit épiscopal et le soutien d’un prêtre convenable qui, institué par l’évêque sur présentation des moines, desservira cette église.

Acte n° 121 – [1193-1201, 16 août] – charte – notification
Garin, évêque d’Évreux, notifie que le prieuré de Tillières[-sur-Avre] appartient avec toutes ses dépendances à l’abbaye du Bec, qui le possède depuis longtemps pour ses usages propres. Ce prieuré reviendra à l’abbaye après la mort ou la renonciation de Raoul Louvel, archidiacre d’Évreux, parent de l’évêque, à qui l’abbé et le chapitre du Bec l’ont concédé pour toute sa vie à la demande de l’évêque, en retenant toutefois pour eux-mêmes la jouissance du droit de présentation de toutes les églises dépendant du prieuré. Tous les acquêts réalisés par Raoul au profit du prieuré reviendront également à l’abbaye. Celui-ci pourvoira à l’entretien d’un moine du Bec que l’abbé choisira et enverra résider à Tillières, d’un autre moine qui y viendra au moment de la moisson pour faire la récolte, ainsi que de l’abbé et de tous les moines du Bec lorsqu’ils viendront au prieuré. Chaque année, à la Toussaint, Raoul paiera, au titre de la redevance annuelle (pensio), cinq muids de bon vin à l’abbaye, et vingt sous, monnaie d’Angers, au cuisinier de l’abbaye. Raoul a assuré sous serment qu’il respecterait ces dispositions tant qu’il vivrait, ainsi que les anciennes coutumes auxquelles était tenu le prieuré. L’évêque menace d’anathème ceux qui, à l’occasion de cette concession, voudraient porter atteinte audit prieuré ou faire tort à l’abbaye du Bec.

Acte n° 124 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – confirmation
Garin, évêque d’Évreux, confirme à l’abbaye du Bec toutes les églises et les autres choses qu’elle possède dans le diocèse d’Évreux.

Acte n° 125 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – indéterminé
Garin, évêque d’Évreux, donne une charte à l’abbaye du Bec, à propos des dîmes de Grandchain.

Acte n° 126 – [1193-1201, 16 août] – deperditum – indéterminé
Garin, évêque d’Évreux, donne une charte à l’abbaye du Bec, à propos des dîmes de Grandchain.

Acte n° 162 – 1207, 3 novembre – charte – droit particulier
Luc, évêque, Raoul, doyen, et le chapitre d’Évreux, ayant constaté la ferveur religieuse de l’abbaye du Bec et le dévouement de l’abbé Guillaume et des moines du Bec envers eux-mêmes et envers l’église d’Évreux, associent l’abbé et les moines à la fraternité de cette église, décidant que Guillaume et ses successeurs après lui feront partie des chanoines et des bénéficiaires du commun de l’église d’Évreux. Dans sa prébende, l’abbé aura les églises de Saint-Aubin-d’Écrosville, de Marbeuf, de la Roussière, d’Émalleville, de Barc, sauf le droit du prieuré de la Trinité de Beaumont[-le-Roger], et d’Hellenvilliers, sauf le droit du prieuré de Tillières[-sur-Avre], et sauf la part (portio) des clercs qui sont ou seront institués dans toutes ces églises. L’abbé et ses successeurs, au nom de l’abbaye du Bec, tiendront à perpétuité ces églises avec leurs chapelles et toutes leurs autres dépendances, au titre de leur prébende d’Évreux, de la même manière que sont tenues les autres prébendes, étant entendu que cette prébende ne pourra jamais être vacante, que son revenu ne pourra jamais être converti à l’usage de l’évêque ou des chanoines d’Évreux, et que les abbés ne pourront pas être forcés de résider à Évreux. L’abbé Guillaume et ses successeurs auront voix et lieu au chapitre, ils auront une stalle dans le chœur, ils assumeront les charges de leur prébende, tant en services qu’en autres choses, et ils prendront part aux distributions communes comme les autres chanoines. L’abbé et les moines du Bec ont donné l’église d’Ajou, tant le droit de patronage que les dîmes et les autres choses qui appartiennent à cette église, pour augmenter le commun de l’église d’Évreux. En raison de leur attachement particulier à l’abbaye du Bec, l’évêque, le doyen et le chapitre concèdent que chaque moine du Bec, lorsque sa mort leur aura été annoncée, bénéficiera d’une messe dans le chœur de la cathédrale, avec un office de jour et la sonnerie des cloches, et d’une messe dite par chaque prêtre de l’église cathédrale. Tous les moines du Bec, tant vivants que morts, auront part aux prières et aux aumônes faites dans la cathédrale. Les mêmes bienfaits, dans l’abbatiale du Bec, ont été concédés par l’abbé et les moines à l’évêque, au doyen et aux membres du chapitre d’Évreux.

Acte n° 179 – 1211 (n. s.), janvier – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme la donation faite aux moines du Bec par Guillaume de Garlande de son manoir de Marbeuf.

Acte n° 180 – 1211 (n. s.), janvier – charte – confirmation
Luc, évêque d’Évreux, confirme, à la demande de l’abbé et des moines du Bec, la donation faite à ces derniers par Guillaume de Garlande de son manoir de Marbeuf.

Acte n° 181 – 1211 (n. s.), janvier – charte – notification
Luc, évêque d’Évreux, notifie que l’abbé et les moines du Bec ont conclu un échange avec Guillaume de Garlande, dans l’intérêt de leur église. L’abbé et les moines ont donné pour toujours à Guillaume et à ses héritiers leur manoir appelé Saint-Aubin[-en-Bray ?], dans le diocèse de Beauvais, avec toutes ses dépendances, ainsi qu’une rente annuelle d’un marc d’argent à Cavoli Locus et tout le cens qu’ils avaient dans la ville de Beauvais. Guillaume et ses héritiers sont tenus de faire hommage à l’abbé et aux moines et, en reconnaissance de cet hommage, de leur rendre chaque année une livre d’encens, à Gournay[-en-Bray]. En échange, Guillaume, avec l’accord d’Alice, sa femme, et de Thibaud, son fils et héritier, a donné à l’abbé et aux moines le tènement qu’il avait en Normandie, près de l’abbaye du Bec, dans le village (villa) de Marbeuf, avec toutes ses dépendances.

Acte n° 217 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – charte – incorporation
L[uc], évêque d’Évreux, confirme aux moines du Bec l’église de Saint-Aubin d’Écrosville avec ses chapelles et ses dépendances, telles que Garin, évêque d’Évreux, la leur avait auparavant concédée, à posséder intégralement pour leur usage propre, à perpétuité. Les moines présenteront toutefois à l’évêque d’Évreux un vicaire idoine pour la vicairie de cette église. Celui-ci, comme ses successeurs après lui, aura tout l’autelage, toutes les menues dîmes, les revenus de l’autel, trois hôtes dans le cimetière – dont David et le fils d’Arnaud, la maison qui avait appartenu à Luc et la maison du vicaire. Ce dernier rendra un besant aux moines, pour toujours, à Pâques. Les moines auront tout le reste de cette église : tout le blé, le reste des hôtes et toute la terre d’aumône. Ils présenteront également à l’évêque, pour la vicairie de Marbeuf, un vicaire idoine, qui aura toutes les menues dîmes, l’autelage et une maison. Les moines auront tout le reste de l’église de Marbeuf : tout le blé, tous les hôtes et toute la terre d’aumône.

Acte n° 221 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, notifie qu’un tiers de la dîme d’Acon a été cédé à un prêtre, pour la durée de son existence.

Acte n° 222 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne un acte en faveur des moines du Bec à propos de l’abandon des dîmes de Grandchain.

Acte n° 223 – [1203, 16 février-1220, 31 janvier] – deperditum – indéterminé
Luc, évêque d’Évreux, donne une charte en faveur des moines du Bec.

Acte n° 246 – 1220[, après janvier] – charte – confirmation générale
Raoul, évêque d’Évreux, confirme à l’abbé et aux moines du Bec toutes les donations qui leur ont été faites dans le diocèse d’Évreux, toutes les aumônes et tous les bénéfices qu’ils y possèdent ou qu’ils y ont possédés, de son temps et au temps de ses prédécesseurs, et tout ce qu’ils pourront y acquérir par de justes moyens, tant en églises qu’en dîmes, en hommes, en rentes, en terres et en autres choses.

Acte n° 254 – 1223, février (n. s.) – charte – confirmation
Raoul, évêque d’Évreux, atteste toutes les concessions faites par Luc, son prédécesseur, à l’abbé et aux moines du Bec. Il confirme que l’abbé du Bec, au nom de sa communauté, sera à jamais chanoine d’Évreux. Par ailleurs, parce que la portion des vicaires desservant les églises de Saint-Aubin-d’Écrosville, Marbeuf, la Roussière, Émalleville, Barc et Hellenvilliers n’avait pas été fixée comme elle aurait dû l’être, pour que chacun – tant l’abbé et les moines que les vicaires de ces églises – sache ce qu’il doit recevoir, l’évêque, à la demande de Richard, abbé du Bec, et sur le conseil d’hommes sages, décide que les vicaires des églises de Saint-Aubin-d’Écrosville, de Marbeuf, de Barc et d’Émalleville auront les menues dîmes et les revenus des autels, avec la terre d’aumône et la maison où ils habitent. Le vicaire de Saint-Aubin-d’Écrosville aura, pour toujours, trois hôtes qui sont dans le cimetière de la paroisse, comme l’atteste une charte de Luc, évêque d’Évreux, et le vicaire d’Émalleville percevra chaque année un muid de blé à la mesure d’Évreux dans la grange des moines du Bec, au moment où ceux-ci font battre leur blé. Tout le reste de ce qui appartient à ces églises, tant en dîmes qu’en autres choses, restera pour toujours à l’abbé et aux moines du Bec. Le vicaire de la Roussière, sur sa vicairie telle qu’elle est déterminée depuis longtemps, paiera chaque année à l’abbé et aux moines cinquante sous de monnaie courante au synode d’hiver et cinquante sous au synode d’été, de même que le vicaire d’Hellenvilliers paiera trente sous en été et trente sous en hiver. Les contrevenants à ces dispositions encourent l’excommunication.